8 - Le Soleil de Colombie, vendredi 23 février 1990 LIBRE OPINION Parents francophones, la parole est a nous ! Suite de la page|7 avons en Colombie-Britannique pour nos francophones ne se compare pas et fut obtenu de peine et de misére. Les parents doivent continuer leur vigilance et supporter les droits du francophone minori- taire. Notre gouvernement fédéral ne doit pas faire partie du probleme mais doit nous fournir l’appui nécessaire afin d’obtenir une reconnaissance et un respect majoritaires de nos droits. Nous devons demander une adoption ferme et précise de programmes sociaux efficaces pour tous les Canadiens. Les décisions linguistiques de certaines municipalités sont la preuve d’une vague d’intoléran- ce envers les francophones. Le gouvernement fédéral doit prendre les devants et ré-évaluer la route qu’il doit prendre avant que les dommages_ soient irréparables. Et nous, parents, devons nous affirmer plus vigoureusement : nos voix unies doivent enterrer ces voix dissidentes en Colombie- Britannique et au Canada. Finalement que serait le Canada sans le bilinguisme? Le cousin pauvre des Etats-Unis! L’acceptation ou la réjection de cette différence fagonnera |’ave- nir de notre pays. Nous représentons deux langues, deux cultures qui doivent vivre ensemble harmonieusement. C’est notre patrimoine, notre héritage, notre destinée. Martine Galibois-Barss, prési- dente de Il’Association des Parents du programme cadre de: frangais. EN BREF... OTTAWA (APF): «WASPS have fought for minorities for centuries. We are going to continue that fight. Traduc- tion libre: les Wasps se sont battus pour les minorités pendant des siécles. Nous allons continuer cette batail- len, Cette phrase n’a pas été prononcée par un humoriste bien par le ministre de la ' Justice Doug Lewis, alors qu’il se défendait en Cham- bre d’étre de collusion avec les représentants de |’APEC (Association for the Preser- vation of English in Canada). Lejournal La Presse révélait récemment que les ministres Lewis (Justice) Jake Epp (Energie) et Perrin Beatty (Santé) avaient discrétement déposé des pétitions du mouvement extrémiste et anti-francophone APEC, de- lors d’un spectacle, mais - mandant de désavouer la Loi 178, laloi québécoise portant sur l’affichage unilingue frangais. Le geste était passé inapercu parce que ces ministres s’étaient abstenus de prendre la parole en Chambre en remettant les documents, comme cela est souvent |’habitude. Soulevant une question de privilége, le ministre Lewis a expliqué qu'il était de son devoir en tant que représen- tant de la population de présenter les pétitions de ses commettants, | nonobstant ses croyances personnelles. «C’est un devoir, non un choix». || aadmis avoir remis au greffier dela Chambre une pétition de |‘APEC au mois d’octobre dernier. Le ministre Lewis s’est par la suite défendu de manquer de courage et s’est livré a une’ profession de foi en faveur du bilinguisme et de la dualité canadienne, tout en dénon- gant |’APEC. «J'appuie la dualité linguistique de ce pays. Je /appuie sans équivoque. Je ne fais pas partie d’APEC. De plus, je déplore leurs points de vue et tout ce quiils représentent». C’est aprés avoir fait cette mise au point en frangais que le ministre s’est senti dans obligation de préciser, en anglais, que les Anglo- Saxons avaient lutté en faveur des minorités a travers les siécles et qu’ils enten- daient continuer a agir de la: sorte. L’histoire ne dit pas dans | quels livres M. Lewis a étudié l'histoire du Canada lorsqu’il usait ses culottes sur les bancs de son école secon- daire? ivi Industrie, Sciences et Technologie Canada Industry, Science and Technology Canada wf Faites parvenir votre coupon-réponse @ ‘adresse suivante : Vous avez tout a gagner En effet, rien de tel qu’un Prix Canada pour motiver votre personnel et rehdusser votre position concurrentielle, tant au pays qu’a |’étranger. Un hommage de vos pairs Les Prix Canada s‘adressent @ toutes les entreprises commerciales établies au Canada, sans égard a leur dimension ou a leur champ d’activité économique. 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