Sur le cable KELOWNA 12 KAMLOOPS 13 TERRACE 13 PRINCE GEORGE 6 DAWSON CREEK 8 CHILLIWACK 11 KITIMAT 13 Pinighaiees de la télévision eae de Radio-Canada VENDREDI 13 JUILLET 1984 Sion chantait...4 Caraquet: une féte acadienne Si on chantait nous parviendra de Caraquet, le 15 juillet 8 19h30, en premiere partie des Beaux Diman- ches. C’est 1a |’occasion qu’a trou- vée |'animateur Bernard Pichon de souligner & sa facon les fétes du bicentenaire du Nouveau-Bruns- wick. Il nous invite donc a participer a une féte acadienne dans le village historique de la ville de Caraquet, avec ses invités Edith Butler, Rose- line Blanchard, Raymond Desmar- teau, Calixte Duguay, Patsy Gallant, Donat Lacroix, Louys Pitre, Donald Lautrec et Viola Léger dans son per- sonnage de !a Sagouine. La vedette internationale de la chanson franco- phone Nicole Croisille et la-roman- ciére Antonine Maillet se joindront a eux dans cette remarquable émis- sion. C’est en costumes d'époque que les gens du village historique souhai- teront la bienvenue a Bernard Pichon et a ses invités, avant qu’ Edith Butler chante Laissez-moi dérouler le soleil. Et Bernard Pichon présentera quel- ques différents costumes d‘autrefois avant de s’entretenir avec le respon- sable du village, Antoine Landry. Quant au chanteur Louys Pitre, il interprétera Ca fait longtemps déja, avant que Bernard Pichon interviewe la romanciére Antonine Maillet et que Roseline Blanchard chante Mon pays d’aujourd’hui. Puis Viola Léger se transformera en personnage de la Sagouine. Dans la deuxiéme partie de |’émis- sion, Donat Lacroix racontera une péche aux homards et Calixte "Duguay interprétera le Silence de la mer. Bernard Pichon nous dira com- ment i] a découvert les défricheurs d’eau. Raymond Desmarteau chan- tera Complicité. L'animateur pour- Suivra sa visite du village et s’arrétera chez |'imprimeur du journal avant de rejoindre la chanteuse Patsy Gallant qui interprétera Ce matin-/a. Au cours de cette féte acadienne, nous entendrons également Donald Lautrec chanter /‘/do/e et Nicole’ Croisille interpréter un succés de son vaste répertoire. L’émission se ter- minera comme une féte du homard, aprés un numéro qui mettra en vedette Donat Lacroix et Edith But- ler. Enfin, Edith Butler chantera Paquetville un de ses plus grands succes. Le théatre francophone au Canada En -troisigme partie des Beaux Dimanches, le 15 juilleta 21h50, la réalisatrice Diane Létourneau, de l’Office national du film du Canada, nous propose un documentaire inti- tulé En scéne, qui brosse un tableau de l'état général du théatre franco- phone au Canada en 1983. Fresque de troupes, de figures et d‘extraits représentatifs de ce théatre, cette anthologie thématique offre des ren- contres et des entrevues avec des comédiens, des directeurs de trou- pes, des metteurs en scéne et des auteurs dramatiques, ainsi qu‘un éventail des spectacles illustrant les tendances actuelles du _ théatre canadien-francais. Majoritairement situé au Québec, ce théatre s’étend aussi a d’autres regions du Canada: on évoque le Cercle Moliére, au Manitoba; le Cen- tre national des Arts a Ottawa; le Théatre du P’tit Bonheur en Ontario, et le Théatre populaire acadien au Nouveau-Brunswick. On dénombre 300 troupes de théatre au Canada francophone, et il s'est créé 728 nouvelles piéces de 1965 a 1974. Auteur a succés, Michel Tremblay nous entretient ici de son théatre et il présente des extraits des Be/les-soeurs et de A tor pour toujours ta Marie-Lou. Le mot de la fin va a la Ligue natio- nale d'improvisation dont on connait l’étonnant succés auprés du public. Une innovation sensationnelle en train de gagner |'Europe. Les raisins de lacolére dimanche 15, 23h10 Dans le cadre de Ciné-club, Radio-Canada met a I‘affiche. cette semaine une production américaine ” du grand réalisateur John Ford: /es _faisins dela colére, d‘aprés le roman de John Steinbeck. Pour résumer ‘histoire de ce film: une famille décide de quitter I’Okla- homa et ses malheurs et gagne la Californie pour y trouver du travail. C'est a partir de ce moment que la famille va découvrir une autre forme de misére et aussi la désolation. Ce drame social met en vedette dans les principaux réles: Henry Fonda, Jane Darwell et Charly Gra- pewin. Un portrait spirituel du grand explorateur Par l’évocation de la figure de Car- tier, le reportage dramatisé du réali- sateur Roger Leclerc se veut un lien entre la France et le Canada... par la mer, les villes et les rues. Pour le tournage du document Jacques Cartier (1491-1557), l'équipe de production s’est rendue & Saint-Malo, 4 Québec, a Gaspé et 3 Montréal a la Maison Saint-Gabriel, située dans le quartier de la Pointe- Saint-Charles. Ce portrait expose la véritable dimension humaine et spirituelle de Cartier, incarné par le comédien Marcel Sabourin qui livre avec beau- coup de talent des récits de voyage riches d’une grande simplicité et dans un style enthousiaste et des- criptif. le film Jacques Cartier (1491-1557) nous fait voir de mer- veilleuses séquences prises @ la cathédrale Saint-Vincent, au manoir Limoilou et au musée de Saint-Malo* ad parc Cartier-Brébeuf, 4 Québec ou se trouve la réplique de la Grande Hermine, et 4 Gaspé ot I’histoire du Canada a vraiment commencé le 24 juillet 1534, Jacques Cartier (1451-1557) est a I’horaire de la télévision de Radio-Canada le jeudi US juillet a 16h30. Le roman de Stendhal dans une réalisation éblouissante La Chartreuse de Parme vendredi 20, 20h00 Henri Beyle, dit Stendhal, allait répétant: «J’écris pour un petit nom- bre et je ne serai compris que dans cent ansy». Il avait 2 la fois tort et rai- .son. Si, de son vivant, Balzac fut I‘un des rares a reconnaitre son génie, les stendhaliens se. multipliérent trés vite. Et, de nos jours en effet, des écrivains frangais parmi les plus bril- lants (Giono, Laurent, Déon, etc.) adoptent «l‘allure a la hussarde» Caractéristique des oeuvres d‘Henri Beyle. Et c’est surtout a travers la Chartreuse de Parme que le bey- lisme devint un mythe, une «reli- gion», Tout comme Stendhal, ces écrivains développent un style désin- volte et clair, un ton plein d‘alacrité qui dépeint des héros qui pratiquent une «éducation égotiste» et Je culte du bonheur. Et I'heure est enfin arrivée ot Stendhal peut étre compris et aimé par le grand public. En effet, !‘adap- tation cinématographique de la Chartreuse de Parme par Christian- Jaque, ily a plus de trente ans, obtint un succes vraiment sensationnel. Aujourd’hui, le. cinéaste _ italien Mauro Bolognini nous présente une version télévisuelle de premier ordre qui a déja enthousiasmé les Euro- péens. L’oeuvre Cette série télévisée en six épiso- des d'une heure, diffusée dans le cadre de Hors série, a compter du vendredi 20 juillet 4 20 heures, se veut, tout comme le roman, une glo- rification de !'énergie, de la volonté de puissance et de la soif de vivre avec intensité tout comme les per- sonnages de nienne; sans cacher leur chute tout aussi spectaculaire que leur ascen- \'€popée _napoléo- ‘ sion... Le premier épisode L'Italie de 1796, au moment ou Bonaparte entre a Milan a la téte de l'armée révolutionnaire, est encore loin d’avoir fait son unité. Elle est divisée en plusieurs royaumes, prin- cipautés, républiques, etc. C'est dans cette atmosphére d’épopée et d’exaltation militaire que le jeune Fabrice del Dongo est élevé. Fils d'un aristocrate milanais dévgué aux Autrichiens, Fabrice est beaucoup plus influencé par sa tante Gina (la Sanseverina) acquise aux idées nouvelles. |l est par ailleurs évi- dent que la Sanseverina aime son neveu d'un amour plus que fou... Fabrice s‘enfuit du chateau paternel et cherche a rejoindre Napoléon. I! le verra... a Waterloo! Dénoncé a la police autrichienne par son frere Ascagne, Fabrice cherche refuge auprés de la Sanseverina, laquelle requerra pour lui |’influence et la pro- tection du comte Mosca, ministre du prince de Parme. Evidemment, le comte tombe aussit6t amoureux de la belle Sanseverina. La réalisation L‘ensemble des Critiques euro- péens ont été unanimes. La version de Bolognini fourmille de traits nette- ment stendhaliens et Andrea Occhi- pinti, dans le réle de Fabrice, n‘a rien a envier a Gerard Philipe, qui l’incar- na dans le film de Christian-Jaque. Mauro Bolognini a’ filmé _ par- tout en Italie, pour |’ auihenticité, dans 442 décors naturels somp- tueux et les plus beaux palais. |] en est résulté une oeuvre grandiose soutenue a merveille par la musique préférée de Stendhal: de Mozart a Rossini. Mais ce qu’a voulu par-des- sus tout Bolognini: inciter le plus large public possible a lire Stendhal. Elvis mercredi 18, 19h30 ~ Avec la mort d’Elvis Presley, le 16 aodt 1977, ce fut du méme coup la disparition de la plus grande légende de I’histoire tragique du rock’n roll. Le réalisateur John Carpenter pré-. sente un film qui est surtout centré sur la légende, délaissant volontaire- ment les pénibles derniéres années ” de la vie d’Elvis Presley. Kurt Russell incarne avec brio le réle d’Elvis. Il est entouré des inter- prétes Season Hubley et Shelley Winters. Le roman d‘EFivis est inscrit dans le cadre des Grands Films. Des francophones de Los Angeles nous presententent leur ville Los Angeles... le rave et la réalité nous permettra, le 15 juillet a 20h50 aux Beaux Dimanches de Radio-Canada, de découvrir cette métropole du sud de Ja Californie, grace aux témoignages de franco- phones qui y ont élu.domicile. ll est 6tabli que plus de 850 000 habitants d’origine canadienne vivent a Los Angeles, dont quelque . 80 000 francophones. Une dizaine * d’entre: eux nous feront visiter leur ville, nous en brosseront un portrait enrichi de |'expérience vécue, un portrait qui va bien au-dela dela sim- ple image touristique ou de celle que véhicule le cinéma a travers le monde et qui fait de Los Angeles une sorte de capitale de la réussite dans un environnement resplendissant. Citons parmi les invités les noms du comédien Jean Leclerc; de Yolande Cété, présidente de |’Asso- ciation Québec-Californie; de la comédienne Marie Laurin; de Pierre Jolin, chef de la délégation du Qué- bec en Californie, et de Micheline Hébert, propriétaire de restaurant. Du 28 juillet au 12 aodt, tous les regards seront tournés vers Los Angeles, ville-hétesse des Jeux de la XXille Olympiade. Il est sGr que ces regards se porteront surtout sur les compétitions sportives. semaines de |’ouverture des Jeux, Los Angeles... le réve et la réalité nous présente cette grande ville de l'intérieur, aux Beaux Dimanches du 15 juillet 8 20h50 a la télévision de Radio-Canada. A deux - i e we a Oe a ee Oe bb as