4, TELE-SOLEIL, Vendredi 17 Février 1978 Duplessis 3iéme épisode: L’échec Dans le troisigme épisode de la série Duplessis, le mercredi 22 février a 21 heures, nous nous retrouverons en 1939, trois ans apres la premiére victoire de |'Union nationale. A la veille de la déclaration de la deuxié- me guerre mondiale, Duplessis déclenche de nouvelles élec- tions. A travers les différents discours des politiciens, nous passons en revue les principaux événements qui ont marqué ces années. Les propos qui se tiennent entre Duplessis et le cardinal Villeneuve nous-donnent un ex- emple de la complicité qui exis- tait déja entre l'Eglise et |’Etat, complicité qui s’accroitra d’ail- leurs avec les années. Soutenu par les Libéraux d’Ottawa, Adélard Godbout est le principal adversaire de Du- plessis. Les discours prononcés par Ernest Lapointe, ministre fé- déral, et par Adélard Godbout nous font découvrir Duplessis sous un nouveau jour. Mais les thémes de la campagne électo- rale différent tres peu de ceux Jean Lapointe et Roger Garand que nous entendons de nos jours. On retrouve un certain nationalisme, on parle des pro- ~ blames de la langue, de la diffé- rence québécoise, du partage des pouvoirs entre le fédéral et le provincial, etc. Malgré un certain manque d’expérience, on voit se dessi- ner dans le personnage de Du- plessis les principaux traits du grand politicien qu'il deviendra plus tard. Distribution du 3e épisode Maurice Duplessis.Jean Lapointe Auréa Cloutier ...... Patricia Nolin Adélard Godbout ...... Roger Blay Philippe Hamel..Yves Létourneau” Cardinal Vilfeneuve .... Roger Garand Oscar Drouin..... Jacques Tourangeau Francois Leduc .... Pierre Gobeil Paul Sauvé ............ Gilles Renaud Jos D. Bégin .... Marcel Sabourin Gérald Martineau .. Donald Pilon Ernest Lapointe ...... Guy Provost REPOrter .fec-..c0s--o0> Pierre Curzi Alexandre Taschereau .... Camille Ducharme Paul Piché interprete ses chansons C'est |'auteur-compositeur-in- terpréte Paul Piché qui sera |’in- vité a l'émission Vedettes en direct, télévisée le mardi 21 fé- vrier a 20 h 30, a la chaine fran- caise de Radio-Canada. Paul Piché Paul Piché est actuellement le compositeur 4 la mode et son microsillon ,intitulé A qui appar- tient I'beau temps connait un grand succés auprés des ama- teurs de chansons. A |'émission Vedettes en di- rect, il interprétera quelques- unes de ses compositions choi- sies parmi les titres suivants: Heureux d'un printemps; Y'a pas grand-chose dans I'ciel a soué- re; le Renard, le loup; Réjean Pesant; Essaye donc pas; Jean- Guy Léger; Mon Joe et la Com- plainte a mon frére. Robert Léger sera le directeur musical de |’émission et Claude Jasmin en signera les décors. Prise de son: Roger Désautels; direction technique: Philippe La- marche. Cette émission de la série Ve- dettes en direct sera réalisée par Lise Chayer, assistée de Jo- celyne Hade-Cassivi. 75iéme anniversaire de l’Orchestre symphonique de Québec A l'occasion du 75e anniver- saire de fondation du plus an- cien orchestre symphonique du Canada, on proposera aux télé- spectateurs des Beaux Diman- ches, le 19 février 4 21 h 30, un concert doublé d’un documen- taire sur les faits importants qui ont marqué la vie de I’Or- chestre symphonique de Qué- bec depuis ses débuts. L'émission commencera par ‘Ouverture du Carnaval romain, op. 9, d'Hector Berlioz et se terminera par /'Ouverture fan- taisie Roméo et Juliette de Tchaikovski. Les deux oeuvres seront exécutées sous la direc- tion du chef attitré de l’orches- tre, James De Preist. Entre l'audition de ces deux piéces symphoniques, on nous aura expliqué, @ travers diffé- rentes interviews, l’existence a la fois difficile et exaltante d’un grand orchestre. Pour ce faire, Henri ‘ Bergeron a _ -rencontré cing chefs d’orchestre qui se sont succédé a la direction de !'OSQ. Tout d’abord, Edwin Bé- langer, le premier véritable chef (de 1942 & 1959), nous décrit les débuts de l’orchestre fondé en 1903 par Joseph Vézina. Nous entendrons ensuite Wil- frid Pelletier, qu'on est allé ren- contrer a New York. Il nous fait comprendre combien la période de 1950 a 1960, ot il fut a son tour directeur de 1'OSQ, fut dif- ficile sous tous les rapports. Certes, sa venue donne un nou- vel essor a l’orchestre; mais ce n'est pas tant & cause de sa renommée que parce qu'il a su faire preuve de «patience, de courage et de persévérance». Quant 4 Frangoys Bernier, di- recteur entre 1960 et 1968, il veille surtout a transformer les structures de I'OSQ. II en fait d'abord un orchestre permanent et prévoit, dés son arrivée, une saison de 30 semaines avec 60 a 70 concerts tant a Québec _ qu’en dehors de la Vieille Capi- tale. Parallélement, il travaille a «lancer» et aider les jeunes compositeurs québécois et ca- nadiens, en dirigeant leurs oeu- vres en premiére audition. De sa résidence de Biévres, en banlieue de Paris, Pierre Der- vaux, qui dirige !'OSQ de 1968 a 1974, en parle avec chaleur et enthousiasme. Les musiciens de l'orchestre de Québec appré- cierent grandement d’étre diri- gés par ce chef qui, non seule- ment possédait un métier ex- ceptionnel, mais aussi une vaste et profonde expérience acquise un peu partout a travers le mon- de. Pour sa part, l'Américain Ja- mes De Preist, directeur actuel de i'OSQ depuis l’automne 1976, un artiste dont on se plait a signaler le dynamisme et |’am- bition, insiste sur l’importance qu'il attache a |l’amélioration de cet orchestre et aussi a son rayonnement a |’étranger. A la fin de ce documentaire, qui dure environ une trentaine de minutes, on nous raménera au Grand Théatre de Québec ou a lieu le concert présenté a l'émission. Nous y entendrons une bréve allocution de M. Jo- seph Dionne, président de !'OSQ, ainsi que des commen- taires de quelques musiciens de l'orchestre qui nous décrivent leur travail, leurs ambitions et leur souci d'inculquer aux Qué- bécois le godt de la belle et bonne musique. Tout se termine par une répétition d’orchestre sous la direction de M. Herman Courchesne, le seul musicien vivant qui ait fait partie de l'OSQ a ses débuts. Signalons qu’au cours des an- nées, |'Orchestre symphonique de Québec a accueilli plusieurs chefs de renommée internatio- le comme Pierre Monteux, Wla- dimir Golschmann, etc.,. et des solistes prestigieux tels Wil- helm Kempff, Nicole Henriot, Jon Vickers, etc. James de Preist Pour le documentaire Images: Claude Normand; son: Walter Stas; éclairage: Jean- Louis Viel; montage: Elise Anc- til; mixage sonore: Gilles Clé- ment; interviews: Henri Berge- ron; recherche et documenta- tion: Marc Samson; graphiques: Pierre Décary. Pourle concert - Caméramans: Raymond Gro- thé, Paul Landry, Robert Lowe, Georges Morriset et Jean-Jac- ques Valliéres; prise de son: L’OSQ, qui groupe aujourd'hui 70 musiciens, se veut un reflet du caractére francais de Qué- bec et met l’accent, dans sa programmation, sur la musique francaise. Aprés 75 ans d’acti- vité ininterrompue, il veut res- ter fidéle 4 sa devise: «L'art est notre nourriture et notre rayon- nement». Hervé Bibeau; éclairage: Jean- Guy Corbeil et Jean-Guy Brous- seau; assistant a la production: Yvan Lalonde; script-assistante: Marie-Madeleine Sheitoyan; di- rection technique: Jean-Guy Fleurquin et Jean-Marc Néron; aiguilleur: Herman Tremblay; montage magnétoscopique: Jac- ques Boulay. Réalisation: Evely- ne Robidas. “Le Blanc, le jaune -—etle noir” A l'affiche de |'émission les Grands Films du jeudi 23 février a 20 h 30: /e Blanc, le jaune et le noir (Il blanco, il giallo, il nero), un western comique réa- lisé. par Sergio Corbucci, avec Giuliano Gemma, Thomas Mi- lian, EJi Wallach et Jacques Ber- thier. : De faux Indiens attaquent un train, s’enfuient avec un poney sacré appartenant a un seigneur japonais en voyage aux Etats- ‘Unis et réclament une rancon d'un demi-million pour le rendre. Le shérif Gédéon, surnommé Black Jack, est chargé d’effec- tuer la transaction. Sakura, le palefrenier du poney, l’accompa- gne et un aventurier suisse, Blanc de Blanc, se joint a eux en convoitant la rancgon: Les trois hommes sont poursuivis par des hors-la-loi et connaissent diverses mésaventures avant de ‘libérer |’animal sacré. e A |'émission les Ateliers du vendredi 24 février a 14 h 30, les animateurs Monic Lessard et Jacques Houde nous présente- ront M. Léon Ipperciel, un re- traité agé de 80 ans qui vit a Montebello. Ce dernier évoque- C'est un simili western de style bouffon que Corbucci s'est amusé & réaliser et vous allez rire en regardant les aventures picaresques de ces trois héros disparates. Ce n’est pas le raf- finement mais la bonne humeur de l'ensemble et quelques trou- vailles qui vous feront passer d'agréables moments. II faut sur- tout voir le film pour la compo- sition de Thomas Milian dans le réle du Japonais. Une trouvaille. ra la vie d’autrefois en nous parlant des moyens de transport et des outils de nos ancétres. Le deuxiéme invité sera Serge Dion, qui lira un de ses poemes. Réalisation: Patricia Ely. } ' ’ | |