Election d'un comité de concertation provinciale a la FFCB De nouveaux objectifs | pourlafrancophonie del’an 2000 La Fédération des Francophones de la Colombie Britannique a tenu ce week-end une assemblée générale extraordinaire afin d’élire un comité de concertation provinciale composé de douze membres chargés de diriger la consultation de la communauté francophone dans la province. Rappelons que cette consultation se tient dans le cadre de la signature LES DOUZE REPRESENT. : éventuelle d’une entente «Canada- Communauté» entre le gouvernement fédéral et la communauté francophone de la Colombie Britannique. L’assemblée a eu lieu dans les locaux de l’hétel Sheraton Plaza 500 en présence des principaux représentants des associations francophones de la province. Cette assemblée survient alors que la FFCB arrive au terme de son plan de développement actuel et qu'elle veut pouvoir planifier son développement, donc décider de ses priorités , en obtenant un versement pluri- annuel de ses subventions. Le comité élu ce week end sera chargé de rédiger le plan de développement global de la communauté selon les priorités qui seront identifiées lors des consultations 4 venir. Il aura aussi pour mission de déléguer des représentants et représentantes de la communauté au comité de négociation de |’entente «Canada-Communauté». Le comité se réunira a plusieurs reprises a Vancouver avant |’assemblée générale delaFFCB prévuen octobre prochain. L’ adoption deceplan ce week end, qui va déboucher sur une vision commune de la francophonie de l’an 2000, est trés importante pour le développement de la communauté. Pour Yseult Friolet, Directrice de la FFCB, ils’ agit d’une étape historique qui marquera les célébrations du cinquantiéme anniversaire de la Fédération. «C’est le jalon qui va assurer un ancrage dela communauté francophone sur la céte Pacifique» expliquet-elle. Les trois autres communautés francophones de l’ouest canadien ont déja consulté leurs communautés, identifié leurs priorités de développement et conclu des ententes avec le gouvernement du Canada. C’est maintenant au tour dela communauté francophone de Ia Colombie Britannique de passer un nouveau contrat social avec le fédéral. Héléne Peronny d'autres coupures. L’entente Canada-Communauté Il s’agit d’une nouvelle fagon de gérer les relations entre le ministére du patrimoine et les communautés francophones qui recoivent des subventions. Aprés |’ annonce, |’année demiére, de coupures dans son budget, le gouvernement fédéral a proposé cinq scénarios ala FFCB pour unenouvelle gestion des subventions accordées, Elle a retenu |’ententec Canada-Communauté». Cela veut dire que la communauté va décider de ses priorités de développement. Mais cela ne garantit pas qu'elle soit a l'abri A |S isetis® LES CINQ SIGNES D’UN BON NOUVEL AN Chaque jour prend une tournure festive au Marché Publique de I'lle Granville. Mais dimanche 29 janvier sera vraiment spécial. Venez vous joindre a nous pour les célébrations du Nouvel An Chinois. Nous aurons les Lion Dancers et 100000 enveloppes rouges porte-bonheur a distribuer. Tout le monde pourra s’amuser. Kung hei fat choy! Fat Caroline semble une fusion accom- plie de son pére et de sa mére. Une des rares personnes, a ma connaissance, a posséder des pouces dissembla- bles mais parents: «un pouce de ma mére, un pouce de mon pére» assure-t- 2 = elle. Caroline Mc Guire, _& stow son = 4 pére engagé dans pilote de Ligne —_—_—sviationpendant a deuxiéme guerre mondiale. Expérience malchanceuse. Lors de son premier vol solo comme pilote, son avion s’écrase. L’armée le change en navigateur et son avion entre en collision avec un autre avion ami, bilan :2 survivants. A partir de ce moment, il n’ aimait plus voler et quitte 1’ aviation a la fin de la guerre. Il disparaitra dans des circonstances moins spectaculaires de vie, plus tard. Sa mére, agente de voyage s’est beaucoup déplacée dans le monde en compagnie de sa fille. Et souvent, la petite Caroline demandait et obtenait de passer un moment dans les cockpits des avions en vol. De sa mére, elle proclame son admiration pour son opiniatreté et son courage. Au Club Med en Martinique a dix huit ans, elle rencontre un pilote d’United Airlines qui lui raconte sa vie professionnelle. A la fin de son récit, elle lui lance : “Je crois que tu as le plus beau métier du monde». A quoi il répond : «Pourquoi ne le fais-tu pas?». Un mois aprés, elle prend son baptéme de |’ air, puis, sucessivement, passe son brevet de pilote privé, décroche son brevet de pilote professionnel, travaille comme instructeur puis pilote de ligne. Au début, WJe posais des questions innocentes du genre, qu’est-ce-qu’un piston?» dit-elle. Mais elle a tout appris avec acharmement. Quand on lui demande ce qu’elle ressent lorsqu’elle pilote, ses yeux s’évadent et une voix engluée d’impossible réplique : «Comment peut- on décrire son plaisir». Elle ajoute, et ses yeux reviennent 4 vous, que pour connaitre le plaisir qu’elle éprouve, il suffit de lire Jonathan Livingstone le goéland de Richard Bach, sa «bible». Elle se veut une femme de carniére et son réve consiste a entrer un jour a Canadian ou Air Canada pour piloter des Boeing 747. Toutefois, elle s’interroge sur les fagons de concilier ce métier avec une famille car elle ne connait pas de précédents et appréhende le «SIDA» (Syndrome qui Induit le Divorce 4 cause de 1’ Aviation). En attendant, si vous prenez en Colombie-Britannique un Beech 99 pouvant embarquer 18 personnes et transporter 2500 livres de fret, pariez que c’est Caroline Mc Guire. En plus des 1430 chevaux des moteurs, vous serez portés par sa passion, qui, dans son cas, lui permet de voler trés haut. ec eee T 5 a4 Ul HEURES: Du mardi Jusqu’au dimanche de 9h00 a 18h00 Le Soleil de Colombie-Britannigue, vendredi 20 janvier 1995 - 3