meen eee | t 7 : t canncpongeepnpeesqueisibdiimaaasisigeds ' : - LL Code d’éthique professionnelle _de la presse hebdomadaire Le journai hebdomadaire est un medium d information qui a une intivence protonae sur ia vie des personnes et des groupes auxqueis tis adresse Le journal hebdomadaire a donc une grange responsabilite envers ses lecteurs et ie milieu qu tl sert Les edireurs Gd nhebaomadaires reconnaissent ie droit strict de | homme et Surtout de homme contemporain a étre bien informe ase former iiorement une opinion et al exprimer etis entendent contrbuer a son information C est pourquoi ies hebDdomadaires adherent au principe de la liberte de recueiilir et de diffuser les informations. ils le con. siderent comme une dase essentielle au libre epanourssement de ihomme. et. de ia commundute humaine Les heb domagaires croient aussi que la liberte de presse est !a garan tie dune libre discussion indispensable au fonctionnement d un Etat democratique Les jOuraux heddomadaires s’engagent a accomolir leur mission premiere qui est de servir la societé dans la liberte et a verte En consequence us adoptent te code dethique survani RECHERCHE DE LA VERITE Le journai nedDacmadaire a pour premier et constant souci d apporter a ses iecteurs Une information exacte. complete. honnéte et de bon gout 1 Le journal hebdomadaire ne tente pas d'obtenir des infor- mations. des photographies ou des documents au moyen d’abus de confiance. de subornation. de chantage ou d’autres procedes maihonnétes. 2 Le journal hebdomadaire respecte les engagements pris et particuiieérement te secret professionnel concernant les sour- ces de ses informations. méme au prix de sanctions penales. COMMUNICATION DE LA VERITE Le journal hebdomadaire situe la verite au-dessus de tout et la respecte en raison du droit qu ont ses lecteurs de la connaitre. 3 - Le journal hebdomadaire recherche la fidelite aux faits dans toute l'information et relate les activites humaines sans en déformer le sens et sans tromper ses lecteurs. § 4- Le journal hebdomadaire s'interdit de dtifuser déliberement de ia publicité ou des informations qu'li sait etre fausses, mensongeres et contraires ala moralite publique. ‘ 5 - Le journal hebdomadarre rejette les informations douteuses 30 P’TITES MINUTES . .. ~ Suite de la page 8 . me ¢a, et quand on sait que la vie d’un gars consiste en des aspects sociaux, politiques, économiques, légaux, de santé et le reste, et que tous ces aspects-la ont été relégués, depuis trés. trés longtemps, aux oubliettes, comment voulez-vous que le francophone pense autrement que langue et culture? Maintenant, de dire que ‘‘le francophone, méme dans sa maison, ne fait pas ce qu'il devrait faire’, je reviens un peu a ce que j’ai dit au début. [I] faut comprendre a un mo- ment donné que si la société anglophone ne permet pas aux francophones de vivre, et que si le franco est sans cesse traité comme un hors-la-loi, il va toujours avoir comme réflexe conditionné d’obéir aux régles de vie de la majorite, méme dans sa maison. L’école, c’est loin Le francophone doit avoir une volonté et un courage qui dépassent les bornes de n’importe quelle vie normale. Je te donne des exemples bien précis de ce que veut dire “‘dé- . passent les bornes’’: un francophone qui veut vraiment vivre en francais hors Québec, doit penser lorsqu’il s’achete une maison ‘‘Ou est l’école francaise la plus pro- che?” Un anglophone n’a pas besoin de penser a ¢a, il a tou- jours ces services. Alors 1a, il faut qu’il aille s’installer a telle place. Il n’a pas tellement le choix, c’est ¢a ou rien d’autre. Dans certains cas, ¢a peut avoir des implications économiques si, par exemple, les écoles sont situées dans des quartiers assez bien pourvus et qu’il peut difficilement y acheter une maison; a Edmonton peut-étre, a Winnipeg, a - Halifax. En d’autres mots, les premiéres choses a penser sont: ‘‘Ou dois-je m'installer? Puis-je me permettre de m‘installer la? Est-ce que ¢a va étre bien compliqué d’avoir accés a une école francaise?” Maintenant supposons qu’il y a une école qui a certains services francais et qu’il veut envoyer son enfant la. La premiére question qui se pose: ‘Est-ce quiil y a du transport scolaire?” S’il n’y en a pas et qu’il n’a qu’une voiture, qu’est-ce qu’il fait? Il doit penser en fonction du transport pour son jeune a l’école. Est-ce qu’il va le wvéehiculer lui-méme? Est-ce qu’il a le temps de le faire ou. s'il les publie. precise leur degre de probabilite et les limites de ses propres possibilites d investigation. 6 - Le journal hebdomadaire évite d escamoter les faits ou les idees qui lui deplaisent. dé masquer ou de maquiller la verite 7 -Le journal hebdomadaire évite d’accentuer le cote sen- sationnel des nouvelles de caractére morbide ou trivial 8 - Le journal hebdomadaire s‘interdit les titres en contradic tion avec le contenu des informations. les truquages ou |! em ploi malhonnéte des illustrations et documents 9 - Le journal hebdomadaire rectifie promptement et loyalement les informations qui se revelent erronnees surtout si elles sont préjudiciables. : 10 -.Le journat hebdomadaitre. pour eviter toute forme de com promission. n’acceptera aucun cadeau. aucune prime aucune faveur qui risque d'aliéner sa liberte et damener ses collaborateurs a violer | éthique professionnelle 11 - La direction du journal hebdomadaire assume ta respon Sabilite de tout ce qui Se publie dans le journal RESPECT DES JOURNALISTES 12 Leéditeur ou le proprietaire dun journal hebdomadaire détermine la politique editonale mats 1! n oblige aucun éditorialiste a ecrire al encontre de sa conscience 13. Le journaliste au service d'un hebdomadaire ne Subitd aucune represaille de la part de !a direction pour la publication d'informations d’intérét public conformes a la verite DROITS DU PUBLIC Le journal hebdomadaire place |interét general au-dessus de l'intérét particulier. étant sauf les droits inviolables de ia per sonne humaine 14 - Le journal hebdomadaire s’interdit tout ce qui peut Causer un préjudice grave sars raison suffisante en s immisgant dans la vie privee des personnes. : 15 - Le journal hebdomadaire s'interdit la diffamation. le chan- tage. les accusations sans preuve et ne diffuse les accusations , fondees et les informations defavorables concerant une per- sonne. un groupe ou une institution que si leur caractere public et I'interét general l'imposent. : 16 - Le journal hebdomadaire ne préjuge pas des decisions de la Justice et évite de les influencer par des comptes rendus - tendancieux. LES HEBDOS REGIONAUX ‘ avant d’aller travailler? Est-ce que c’est sur son chemin? - Ca va lui coiiter combien de plus par année? Ca, ce sont des questions qui se posent réguliérement dans des familles francophones. _ Zal Quant a la télévision, bien sir que dans certaines régions il y a des services de radio et de télévision; il y a “un” poste de radio, que les jeunes n’écoutent pas parce qu’il n’est pas a leur portée. Alors, qu’est-ce qu’ils ont com- me deuxiéme choix? Un poste de radio privé en francais? Ben non, ben non, sauf Ottawa et a un autre endroit au Nouveau-Brunswick. Alors, ils écoutent quoi? Un poste anglais! A la.télévision, si tu as le cable, tu peux capter 7 postes anglophones pour | poste francophone. Si, un samedi aprés-midi, on nous présente une joute de football, le jeune va écouter quoi? La télévision anglaise! Alors qu’est-ce que tu fais 4 ce moment-la? Tu as une déci- sion a prendre. Est- ce que tu le laisses regarder la télévi- sion sachant qu’il s’assimile parce que la proportion du temps qu’il va vivre en francais va étre diminuée pour cha- que minute qu’il regarde la télévision anglaise? Moi, je suis conscient de ¢a comme francophone! Alors il faut que je fasse ‘‘des réglements de télévision’”’, il faut que je dise a mon jeune “‘pour chaque heure de télévision en anglais, il en faut une en francais". ' Comme j’ai accés 4 7 postes de télévision en anglais pour 1 poste en francais, je n’ai pas de chances. Les “‘odds"’, comme on dit en langage des communications, sont contre moi. Et Phépital? Quant aux services de santé, je n’ai pas a y penser si j’ai accés a un médecin francophone dans une clinique ou il ‘y a plusieurs médecins, je choisis le francophone et ¢a va. Dés que j’entre a l’hépital pour des traitements spéciaux, la c’est en anglais dans la plupart des cas dans le pays. Si j’ai Le Soleil de Colombie, Vendredi 10 Mars 1978. 13° Les progrés du Canadien National Le Canadien National a connu en 1977 le volume de trafic le plus important de son histoire et enregistré son revenu net le plus élevé depuis 1943. En présentant le rapport annuel du chemin de fer au ministre des transports, Ro- bert Bandeen, président-di- recteur général du CN, a précisé que la compagnie avait réalisé un profit net, aprés intérét sur la dette, de $28 millions, au regard de $11,8 millions en 1976. Il s'agit de la deuxiéme année consécutive ot le CN rend compte d’un surplus, aprés 20 années déficitaires. Qualifiant ces résultats de “satisfaisants, compte tenu des conditions financiéres et des marchés difficiles”, M. Bandeen s’est dit d’avis qu’ ils reflétaient l’objectif de rentabilité de l’entreprise. “Nous croyons que la re- structuration de la société en vue d’en arriver a une gestion saine et axée sur le profit, a largement contri- bué a cette situation”, a-t-il ajouté. La compagnie, a fait re- marquer M. Bandeen, a éga- lement accompli des progrés en ce qui touche 4 la qualité de ses services et a |’effica- cité de ses installations. “Un important program- me d'investissement de capi- tal, entamé en 1974, a conti- nué de porter fruit, permet- tant l’exploitation du maté- riel de la compagnie a un haut niveau d’efficacité”, a souligné le PDG du CN. Les revenus bruts pour l'année ont atteint $2,7 mil- liards, une augmentation de $200 millions par rapport a 1976, soit la hausse la plus considérable de l'histoire de la compagnie. le francais, je le parle par Y& besoin d’un gars qui va traiter plus particuliérement mon gros orteil, alors 1a, est-ce qu’on a des spécialistes 1a- dedans? Non, on n’en a pas. On a des praticiens généraux. Donc, au niveau des soins médicaux, j’ai un certain choix au départ mais aprés ¢a c’est fini! J’ai moi-méme di aller a “‘l’urgence” de I’hdépital Montfort a Ottawa, qui est un hopital supposément francais, et j’y ai eu des services en anglais. C’est trés francais ca? Si tu arrives 4 un moment oii le personnel est anglophone, tu te soumets, tu n’a pas le choix. J’arrive la la nuit; mon jeune est en train de s’étouffer; je remplis les papiers, bon . . . ’administration de la province en matiére de santé est en anglais. Tous mes questionnaires sont en anglais. Je veux avoir du service en francais, mais est-ce que je vais me battre 1a pendant que mon jeune est en train de s’étouffer? Non non, je vais remplir mes papiers. Ca c’est une situation de fait. On manque de joueurs Du cété des loisirs maintenant. Si mon fils veut appren- dre le hockey a Winnipeg, il n’y a pas d’endroit ou il peut le faire en francais. Donc ou il va apprendre le hockey en anglais, ou je vais lui dire ‘‘tu ne peux pas aller au hockey parce que je ne veux pas que tu parles anglais”. Je vais avoir l’air fin, moi, comme parent. Si on veut des services en frangais au hockey, ¢a impli- que quoi? Ca implique que !’on doive s’organiser méme si la population francophone est éparpillée. Dans une région, c’est le réseau des Community Clubs qui organise les loisirs. C’est tout. Et nous, on va arriver la et dire qu’on a trouvé huit p’tits gars pour apprendre a jouer au hockey? On sait déja que ¢a prend douze gars au moins pour former une équipe, parce qu’il faut bien qu’ils jouent contre quelqu’un. La, ¢a devient un probleme de nombre. Dans nos villes, méme 1a ou il y a une certaine con- centration de francophones, il n’y a pas de loisirs organisés pour eux, d’aucune facon. Les loisirs, en général, sont en anglais! (A la prochaine parution: autres faits et conclusion.)