Association francophone de Campbell River Edition Avril 2007 ‘Jjne petite histoire pour yous Plus je vieillis, plus j’aime les samedis matin... Peut-€tre que c’est parce que c’est la douce tranquillité quivient avec celui qui se léve le premier. Ou peut-étre que c’est la joie sans bornes de ne pas devoir aller travailler. De toute facon, les premiéres heures d’un samedi matinsont des plus agréables. {| y a quelques semaines, je me dirigeais vers le garage avec une tasse de café dans une main et le journal du matin dans I’autre. La journée commengait comme un samedi matin typique, mais | aillais recevoir une de ces legons que la vie semble nous donner de temps en temps. |_aissez-moi vous raconter le sujet de cette legon: Jécoutais la radio distraitement et j’ai entendu un vieil homme qui parlait d’une voix des plus agréable... Vous connaissez le genre? Il avait une de ces voixomme en possdent les annonceurs a la radio ou a la télévision. II parlait des billes.. de milliers de billes 4 son interlocuteur. ] €tais intrigué et je me suis arrété pour écouter l’-homme qui disait Eh bien, Tom, il semble que tu sois bien occupé avec ton emploi. Je suis stir qu’il te paye bien, inais c’est difficile de croire que tu doives travailler soicante, soixante-dix heures par semaine pour jvindre les deux bouts. C’est dommage que tu aies manqué d’assister au récital de danse de ta fille» ajouta-t-il ensuite. . Laisse-moi te dire comment une chose m’a aidé a garder mes priorités et comment je suis parvenu « développer une théorie que j’appelle « milliers de billes». « Un jour que je réfléchissait sur tout et rien, j’ai fait un petit calcul. La plupart des gens vivent pendant environ 75 ans. » « Maintenant, si je multiplies 75 fois 52, j’obtiens 3,900. C’est le nombre de samedis qu’une personne a dans sa vie. Suis-moi, Tom, parce que j’arrive a la partie importante de ma théorie. » C’est a Vage de 55 ans que j’ai fait ce petit calcul. A ce momenta, j’avais déja vécu plus de 2,800 samedis. Alors, pur déduction, cela voulait dire qwil me restait encore quelques 1,000 sumedis a vivre si j’allais vivre jusqu’a 75 ans. » Alors, je suis allé dans les magasins de jouets et j’ai acheté toutes les billes que j’ai pu. J’ai di Visiter 3 magasins pour y parvenir. Rendu chez-moi, je les ai placé dans un grand contenant en plastique transparent que j’ai placé ici dans le garage pres de mes outils de bricolage. » A chaque samedi depuis, j’ai sorti une bille du contenant et je ai jetée. J’ai découvert qu’en voyant le nombre de billes diminuer, j’ai porté plus d’attention aux choses importantes de la vie. II i’y a rien comme de voir votre temps sur cette terre filer pour vous rendre conscient des priorités | dans la vie. » | Le Franco-Lien 6