“6 Le Soleil de Colombie Vendredi 28 juillet 1978 Subvention de $325,000 a Association des consommateurs du Canada Le ministre de Consom- mation et Corporations Ca- nada, M. Warren Allmand, a annoncé l'octroi d’une sub- vention de $325,000 a I’Asso- ciation des consommateurs du Canada (ACC). Ces fonds permettront a VAssociation de poursuivre ses vérifications de produits, la publication de sa revue Le consommateur canadien et les recherches relatives a Yorientation de sa politique au cours de l’année 1978- 1979. : En accordant cette sub- vention, M. Allmand a dit: “L’ACC a un réle trés impor- tant a jouer en informant et en aidant les consommateurs de méme.qu’en défendant leurs intéréts.” Il a ajouté que |’Associa- tion devait accroitre le nom- bre de ses membres afin que plus de consommateurs puis- sent participer a |'élabora- tion des programmes et des politiques. : M. Allmand a poursuivi en disant “qu'il était essentiel que les consommateurs Nous Ne \ ‘ = ai} BLACK Jamais! y \ a Be be LAO NOS . s’unissent et forment une force nationale, car indivi- duellement ils semblent pas- sifs, et leurs intéréts sont fragmentés.” Ces fonds ont été octro- yés par l’entremise du Pro- gramme de subventions aux consommateurs du ministé- re, programme qui fut créé en 1978 afin de venir en aides’, ‘aux groupes qui prénent et défendent les intéréts des consommateurs. L’ Association des consom- mateurs du Canada est une organisation nationale dont ladministration centrale se trouve a Ottawa; les provin- ces et les territoires sont dotés d’organisations affi- liées. Les 86 groupes régio- naux de l’ACC au pays sont tous reliés par l’intermédiai- re de l’administration cen- trale. POEME Te souviens-tu, chérie, d'une pente en montagne ot tu m’aimais? Te souviens-tu, mon coeur, du soleil qui partait a l’ouest et de la beauté qui faisait pleurer I’Italie? Oublierons-nous, mon amour, ° dees que la France et son coeur de vieille dame jolie nous ont recus et bercés ces étés-la; que les prés et les fleurs, le ciel et la mer nous ont souri et chanté les nuits des rossignols ou la lune nous embrassait? Je me rappelle, petite ange, que le monde est beau, Dieu bon, toi belle — et le vin de notre jeune amour me fait rire, léger... Nigel K. BARBOUR Vancouver Fermons o ANEUS RESTAURANTS STEAK HOUSE 1098 Rue Davie. & THURLOW, VANCOUVER Telephone 685-1724 685-5939 WwW | BLACK ANEUS . ROOM TRAVELLER RESTAURANT STEAK HOUSE 1101 RUE ROBSON THURLOW VANCOUVER Telephone 681-0641 681-9716 Leyorrt OUVERT 365 JOURS PAR AN GROS STEAKS, PETITS PRIX ~ 78 ’ we tpe | 1 t b= J Téléglobe Canada cons- truit actuellement a Weir, village des Laurentides situé 4 une centaine de kilomé- tres au nord-ouest de Mont- réal une station terrienne de télécommunication par satellite. Les techniciens estiment que cette station permettra a Téléglobe de faire face a "augmentation de la deman- de dans la zone de !’Atlan- tique. L’extension du télé- phone automatique 4 la plu- part des grandes villes cana- diennes doit en effet provo- Distribution de livres canadiens SA wk Wy eS Etranglés par la récession par Dieter BUHL traduit de l’allemand par Leon HURVITZ] Le patriotisme se lais- se-t-il calculer en dollars et en cents? Les Canadiens, enclins plutét aux affaires. pratiques, sont moins affec- tés par le concept abstrait de la “nation” que, par exem- ple, les Européens, que I’his- toire a empreints de la conscience nationale au mo- yen de sang, sueur et lar- mes. Méme si leur pays a participé 4 deux guerres mondiales, les grandes et obligeantes expériences his- toriques manquent: toujours aux Canadiens —— surtout parce que des millions de Canadiens sont des immi- grants de la premiére géné- ration. Celui qui enquéte sur I’in- quiétude a l’endroit de la division possible du pays se heurte partout a des déclara- tions telles qu’a faites un certain ouvrier ontarien, qui a dit: “Tout ce brouhaha sur Vunité nationale est l’affaire des intellectuels!”. Par les sondages on constate que pour les gens entre Montréal et Vancouver la liste des priorités est tout autre. La premiére place est occupée par le souci concer- nant le développement éco- nomique. quer l’'augmentation du tra- ‘fic transatlantique, auquel s'ajoutera la croissance du télex, des données numéri- at Mill-Village Ce souci est étroitement lié au mécontentement des Canadiens a I’égard des fric- tions entre le gouvernement fédéral et les capitales pro- vinciales. Ce n'est qu’aprés ces deux qu’on rencontre la crainte des intentions de la région francophone qu’est le Qué- bec. Le désintérét a cet > égard en dit long. Premiére- ment, pour les habitants des provinces de l'Ouest, le Qué- bec est un pays trés lointain. Deuxiémement, les velléités de sécession semblent constituer une menace a long terme plutét qu’un dan- ger immédiat. Les difficultés économi- ques agitent, en revanche, actuellement et directement des millions de Canadiens. Leur pays a été fortement frappé, plus fortement que les autres états industriels, par la récession. Avec le chiffre de 8 p. cent, le cho- mage a atteint son plus haut niveau depuis la crise éco- nomique mondiale des an- nées 30. Le taux d’inflation oscille entre 8 et 9 p. cent, les revenus moyens réels stagnent, le bilan fédéral ré- véle un déficit record de onze millards de dollars et, aprés une chute boulever- sante, le dollar canadien, Communications par satellite ques, de la transmission vidéo et de la télécopie. La station des Laurenti- des sera la quatriéme de Téléglobe, société d’Etat chargée des télécommunica- tions internationales par ca- ble et par satellite. Deux sont situées a Mill-Village (Nouvelle-Ecosse) et la troi- siéme a Lake-Cowichan, sur Vile Vancouver (Colombie- Britannique). Elles sont re- liées aux satellites d’Intel- sat placés sur orbite au- dessus de l’Atlantique et du Pacifique. d’une valeur globale de $700,000 Le Conseil des Arts du Canada a distribué récem- ment plus de 123 000 volu- mes d’une valeur globale de $700 000 dans le cadre de son programme d’achat et de distribution gratuite de li- vres canadiens pour l'année 1977-1978. Au total, 476 organismes canadiens ont bénéficié de cette distribution, sur plus de 1.100 qui avaient présen- té des demandes. Parmi les bénéficiaires, on trouve des bibliothéques rurales, des associations locales, des fo- yers pour personnes 4gées, des hépitaux, des prisons, des auberges de jeunesse et des bibliothéques scolaires accessibles 4 la population. Des livres ont aussi été distribués a4 l’étranger par Vintermédiaire du ministére _ des: Affaires extérieures. ; ‘ | est le 31 janvier 1979. Les Les volumes, en prove- nance de 105 maisons d’édi- tion canadiennes, dont 36 de langue francaise et 69 de langue anglaise, ont été réu- nis en lots de 200 titres. Le Conseil a distribué 193 lots de langue frangaise, 234 de langue anglaise, et 58 com- prenant des livres des deux langues: 75 dans les provin- ces de l’Atlantique, 158 au Québec, 94 en Ontario, 90 dans les Prairies et Terri- toires du Nord-Ouest et 59 en Colombie-Britannique et au Yukon. Ce programme est concu pour encourager les maisons d’édition et les auteurs cana- diens et pour aider des groupes et institutions a éta- blir des centres de lecture. La prochaine date limite dinscription au programme eae | a ; formulaires de demande se- ront mis a la disposition des institutions intéressées dés le mois d’octobre prochain. En Colombie-Britannique, ont bénéficié du programme: e Les Alouettes de Vernon e Le Centre culturel colom- bien, Vancouver. ¢ Le Centre culturel francais de l’Okanagan, Kelowna. . ° Le Centre francophone d’Alberni, Port Alberni. e.Le Cercle des Canadiens- francais de Prince George. e Le Club Les Amis, Dawson Creek. e Le Club canadien-fran- cais de Victoria. ¢ Le Dogwood Pavillon, Co- quitlam. e Les francophones Nanaimo. de ' EE SEEEOD COMING SLD FGF Ati SOL jadis plus précieux que son homologue américain, n’en vaut aujourd’hui que 87%. Comment se fait-il que le Canada, pays si riche, soit tombé dans un tel piége? Comme source de minerais, de bois, de pétrole, d’ura- nium et d’autrés matiéres premieres, le pays souffre naturellement d’une deman- de partout affaiblie. La chu- te canadienne s’explique aussi, dans une certaine mesure, par le point auquel le pays dépend de l’éco- nomie américaine. Quand le voisin au sud s'enrhume, le Canada est obligé de prendre garde a la pneumonie. Mais la misére du Canada est principale- ment la faute des Canadiens eux-mémes. La ot lait et miel coulaient pendant si longtemps, la force initiatri- ce s'est endormie en grande mesure, le moral du travail a souffert des dommages per- sistants. Ce n’est pas pour rien que les “managers” canadiens semblent étre, pour la plupart, inférieurs a leurs vigoureux collégues américains. Ce n’est pas pour rien non plus que |’en- thousiasme pour la gréve est au Canada plus fort que n'importe ou, sauf en Italie. (A SUIVRE) La Gaspésie L'Editeur Officiel du Qué- bec et les Editions Beauche- min viennent de publier un guide, en deux volumes, sur la Gaspésie. C’est une appro- che a la fois humaine et touristique de cette merveil- leusé région du Québec, autant maritime qu’agricole. Prés de 500 pages de renseignements souvent iné- dits, de photographies en couleur et en noir et blanc, de dessins, de plans: une mine incroyable d’informa- tions touristiques, _ histori- ques, géographiques, écolo- _ giques qui font de ce guide un des meilleurs compa- gnons de voyage en Gaspé- sie. s Aux Editions Beauche- min, 450, avenue Beaumont, Montréal, P.Q. H8N 1T8. Pas de fumée sans feu... Un directeur administratif demande que lui soit soumis un devis pour les travaux a exécuter en vue d’éliminer la fumée de tabae qui rend l'atmosphére irrespirable dans une salle de conféren- ces. Le jeune ingénieur char- gé d’établir le projet présen- te avec chiffre a l’'appui deux propositions: 1) Installer un aérateur plus important et augmenter la puissance des systémes de chauffage et de climatisa- tion, ainsi que la capacité des canalisations correspondan- tes. Cofit: $2,600. 2) Placer une pancarte “Interdit de fumer”. Coifit: $3.00 Wy SudipaAL * a.