aparsson ‘— Le point de vue par... st _ e Soleil de Colombie, vendredi 12 décembre 1980 nom d’artiste, Coluche. de l’euphorie, il fait parler. pouvoirs. des gaulistes, du RPR, etc.. et la Annie Granger Les élections présidentielles en France L’Etat spectacle... En France, la campagne présidentielle vient de s’ouvrir. Au printemps 81, ce sera lélection du président de la République. Et voila, les candidats a ce poste de président se sont démasqués. Il y en a 30! Strement le président sortant, pour la 3éme fois Francois Mitterand, chef de file des socialistes, Georges Marchais, celui des communistes, quelques-uns de I’extréme-gauche, d’autres de I’extré¢me-droite, plusieurs de la majorité: grosse surprise, Plaf!, un certain Michel Colucci, de son Devenu la “coqueluche” des hebdomadaires, Coluche vient de faire la Une du “Nouvel Observateur”, et “L’Express lui a consacré plusieurs pages. Candidat de la dérision, Coluche est l’objet d'innombrables commentaires, il ne laisse pas indifférent, du dégofit ou Qui est-il, ce Coluche? Un comique au langage non académique, cru, marrant,populaire, guignol avec sa salopette rayée. C’est lui qui, dans ses sketches, se moque des policiers, du pouvoir, etc.et qui a vendu 700,000 disques. Donec, voila un autre candidat. Mais tout n'est pas acquis, car va-t-il trouver les 500 signatures requises parmi les 41,433 élus, maires, etc... Certains ont avancé l’idée que Coluche pourrait facilement les obtenir, ces 500 signatures, parmiles farceurs municipaux, les intellectuels et parmi les naifs vrais ou faux; 500 signatures, cela se trouve. Sur 12 maires sondés par un journaliste d’une revue hebdomadaire, aucun n’a dit non a Coluche. L’Elysée, quant a lui, pense qu’il n’a pas une chance de passer la barre des 500. ‘“‘Les maires auront peur de se ridiculiser”’. Comment ce phénoméne que l'on appelle le coluchisme a-t-il pu naitre en France et surtout &tre suivi par les intellectuels de gauche comme de la droite, par la presse, et surtout par les gens de la rue? Peut-étre c’est parce que les Francais ont plus d’humour qu’on pensait; ils montrent ainsi peut-étre leur déception, leur dégofit du pouvoir, des Les frangais montrent ainsi que cette campagne présidentielle est devenue une vraie farce politique et mettent ainsi dans le méme panier, politique et bouffonnerie. Ils en ont assez des chicanes entre politiciens. Parmi les candidatures, ne trouve-t-on pas des eandidats d’extréme-gauche, d’extréme-droite, 3 écologistes (pas un mais 3, la désunion existe aussi chez eux); parmila majorité, combien de candidats? Giseard d’Estaing, Chirac, son ancienne éminence grise Marie-france Garaud, Debré, etc..et j’en oublie. Les candidats sont de plus en plus nombreux: 6 en 1965, 7 en 1969, 12 en 74 et une trentaine de prétendants pour 1981! De quoi en perdre la téte. Ce coluchisme va peut-étre donner une occasion de voter au 14% qui ne vote jamais et aux 4 millions non-inscrits de s’inscrire. Certains ont couronné et détréné Bokassa, alors pourquoi certains ne revéteraient-ils pas de la ceinture tricolore la salopette de Coluche, méme si c’est pour rigoler! a te Maillardville-Uni se manifeste Suite de la page 1 _ se en Amérique, et s’est-il fait champion des reven- sa province et du pays, mais il a fait sa marque au niveau du “self-help”, c’est-a-dire le devoir qu’ont les communautés francophones minoritai- res a prendre des initiati- ves et a atteindre un niveau raisonnable de pouvoir en ce qui concer- ne leur développement. Le poste de sous-ministre des coopératives qu'il a Manitoba lui a mule coopérative. Il sait que la communauté fran- cophone de Maillardville peut s’organiser de facon . ~ a s’assurer d’un avenir~™ © satisfaisant. I] sait aussi que cette communauté -.-.¢¢¢ fondé en ‘septembre est en danger, faute de. ~ pouvoir, faute d’organisa- tion, faute d’avoir donné un mandat clair de repré- sentation & quelconque organisme. Le succés de ce déjeuner n’a pas manqué d’étre remarqué par les visi- teurs qui y avaient été invités. Le président de la FFC, M. Charles Bouton et sa dame; le D.G. dela FFC, M. jean Riou et son -épouse, ainsi que Suite de la page 1 francophones au lieu de 300 et 400 signatures anglophones, cela empé- rait-il l'installation de la T.V. francaise 4 Vernon? C’est peu probable. De toute facon, mieux vaut s’en tenir aux 300 franco- ' phones et 200 ANGLO— phones et 200 anglo- one on ne sait D’aprés un des respon- sables de Radio-Canada a Vancouver “lorsque les 500 signatures minimum ont été recueillies, il faut envoyer une copie, accom- pagnée d’une demande au Président de Radio- Canada a Ottawa. M. A.W. Johnson, ainsi qu’une autre copoie aux bureaux du C.R.T.C. Tou- tes les demandes qui ont été faites jusqu’alors en bonne et die forme ont obtenu une réponse”. A Radio-Canada, il exis- te un plan de rayonne- ment accéléré, initiale- ment prévu pour 5 ans... et Vernon n’existe pas dans ce plan. II ne tient A quand la T.V. . existe aujourd’hui des qu’a-ces 500 signatures | pour que Vernon soit peut-étre inscrit dans ce plan. Cdté technique, pour que Vernon puisse avoir la T.V. frangaise, il suffit d’installer une antenne réémettrice relié 4 Van- couver par une des lignes déja existante 4 Kelowna ou Kamloops. Pour cela, la population de Vernon n’a rien a payer. Pas un cent ! “Si la demande est accep- tée, cela fait partie de leur droit de citoyen d’étre servi par Radio- Canada, il n’y a donc aucune dépense de la part des gens de Vernon” dit Radio-Canada. Toutefois, si cette demande est acceptée, cela prend du temps pour passer a la réalisation. Il plans qui ne seront pas en route avant un ou deux ans. : Alors que les francopho- nes de Vernon ne désespé- rent pas! Ne dit-on pas vouloir c’est pouvoir! quelques-uns des anima- - teurs dela FFC, dont Mile Sraudetts Tremblay, affectée & Maillardville et an Bas'Frader:" °° Le Maillardville-Unia 1978, dans le but de créer un organisme représenta- tif de tous les intéréts francophones de Maillard- ville et des environs. Un comité exécutif a été élu, lors de la dernié¢re réunion générale tenue au Foyer Maillard, en avril dernier. Jean Aussant, gérant de la Caisse Populaire, en est le président; Léon Lebrun directeur de l’école élé- mentaire Alderson, est le vice-président; Hector Viens, gérant du Foyer Maillard, le trésorier; Mme Amélie Gareau, la secrétaire. Les autres membres du comité sont: Mme Henriette Sévigny, ‘Messieurs Jean Lambert, Germain Fortier, Fay — Roset et Roméo Paquette. Toutefois, pour amorcer une action, que ce soit auprés des instances gouvernementales, ou pour réaliser des projets concrets, comme une coo- pérative d’habitation, il faut que la population soit dans le coup et qu’elle appuie le mouvement de facon informée. Elle doit surtout participer. Ce brunch n’a pas été publicisé. Les organisa- teurs ont procédé par la - méthode bouche-a-oreille, de sorte que |’on puisse faire une expérience. Cette expérience est concluante puisque deux résolutions, au moins, y ont été exprimées: celles de convoquer des réu- nions populaires de consultation et d’informa- tion, pour faire le point, et d’autres déjeuners dans le . but de se serrer les coudes autour d’un théme commun. R. PAQUETTE. La langue francaise dans !e monde Le Congo Huguette DECARIE-DESJARDINS Indépendant depuis 1960 le Congo est une république populaire dont la capitale est Brazzaville. Cet état d’Afri- que équatoriale est limité a Vouest par l’Atlantique et le Gabon, au nord par le Came- roun et l’Empire centrafri- cain, 4l’est et au sud par le Zaire et l’enclave de Cabinda. Sa superficie est de 132,046 pi. carrés (342,000 km carrés) et sa population est approxi- mativement de 1,3 millions d@ habitants. L’alphabétisation des adultes est de 50%. Le francais est la langue offi- cielle. Au 19iéme siécle, Pierre Savorgnan de Brazza négocia un arrangement avec le Bateke afin d’établir un protectorat francais sur les rives du fleuve Congo. En 1910, le Congo devenait une colonie francaise de l’Afrique équatoriale. Lors d’un réfé- rendum en 1958 le Congo opte pour son indépendance. Enfin le 15 aotit 1960 le Congo obtient son indépen- dance. Son premier prési- dent Fulbert Youlou fut foreé de démissionné lors de la révolte de 1963. Son remplacant Massamba- Débbat installe alors le ré- gime Marxiste-Léniniste. En 1977 le président Ngouabi et le cardinal de lEglise catholique romaine furent assasinés. On accuse le président Massamba- Débat d’avoir organisé le complot. En dedans de quelques jours il fut appré- hendé et tué. Par la suite le président Joachim Opanga changea la constitution en 1973. nistes, le Congo a gardé une relation étroite avec: law}. France., Le Congo est caractérisé par un taux d’urbanisation des plus élévés en Afrique et le plus haut de l’Afrique équatoriale par une agricul- ‘Malgré des liens étroits avec. les‘:pays commu--». ture traditionnellement arriérée en raison de |’éro- sion et de la pauvreté des sols, par des richesses natu- relles importantes (gise- ments pétroliers, potasse, fer, cuivre, plomb, zinc) enfin par une industrialisation ra- pide de la péche, seul apport en protéines pour une grande partie de la population. Sila forét, qui couvre la moitié de la superficie du pays, n’est plus le premier secteur d’ex- portation, ( acajou, ébéne, okoumé) elle n’en conserve pas moins un role de premier plan dans |’économie, grace aux emplois qu’elle assure en milieu rural. Les principaux bailleurs de fonds du Congo sont la France, la Banque Mondiale, les pays de l’OPEP, 1’Alle- magne fédérale, les Etats- Unis et le Canada. Le programme bilatéral . d’assistance au Congo a. commencé en 1965. Depuisle:, nes et britanniques. ——Les petits échos — Plus de 270 congrés En 1980, Montréal a été I’'héte de 275 congrés qui ont entrainé des retombées économiques de $103.1 millions, ce qui constitue pour cette industrie montréalaise une année record depuis la tenue de _ VExposition universelle de 1967. Deux facteurs économiques ont joué un réle déterminant. 1] la nouvelle politique du gouvernement du Québec concernant l’abolition de la taxe de vente sur les chambres d’hétel et 2] la dévaluation du dollar canadien “par rapport au dollar américain. L'armée belge 4 vélo! !! * Le ministére de la Défense de Belgique vient de — commander 4 Bombardier 611 motocyclettes pour les forces armées belges. Ce contrat d’une valeur de 4 millions de dollars, sera exécuté par la division des produits récréatifs de Bombardier qui a déja livré 2,500 motocyclettes militaires aux forces armées canadien- programme sectoriel s’est concentré sur les transports. Deux principaux projets ca- ractérisent l'intervention de VA.C.D.I. au secteur des transports. Le projet “Avia- tion civile” commencé en 1974 cofitera 9,7 millions de dollars dont 4,8 millions sous forme de prét. Le but recherché est de répondre a lexpansion considérable de la demande de transport aérien au Congo; de rendre aptes les Congolais a con- tréler eux-mémes leur avia- tion civile. Le deuxiéme projet commencé en 1975 est appelé projet “chemin de fer Congo- Océan”. Il consiste 4 assurer la surveillance des travaux de réalignement de la voie ferrée entre Brazzaville et Pointe Noire, ainsi qu’a four- nir des traverses, une usine d'imprégnation et 4 former des ingénieurs et des techni- ciens congolais. Le projet au cofit de 12,7 millions de dollars dont 11,6 millions sous forme de prét, doit se terminer en 1981. Sur les armoiries du Congo, on peut y lire |’’ins- cription suivante: Travail - Démocratie - Paix. Le transport rapide a Vancouver... L'idée fait son chemin Suite de la page 1 Des représentants du “Urban Transit Develop- ment Corporation de Kings- ton en Ontario, le construc- teur du systéme de transport rapide canadien, étaient de passage a Vancouver la se- _ maine derniére et ils ont ' expliqué les avantages de leurs wagons qui viennent d’étre choisis par le gouver- nement provincial. Selon ces ingénieurs, Vancouver est le terrain expérimental idéal pour le systeme ALRT. De plus la compagnie prétend démontrer que la fabrication canadienne est comparable, sinon supérieure a ce que d'autres pays auraient a offrir. Les wagons canadiens sont moins lourds que ceux de type LRT. Ce qui présente deux avantages: la structure de la voie suréle- vée en béton est beaucoup moins massive et il y a une économie dans le coft de construction des véhicules. 3 Il est bon de souligner que le moteur utilisé présente 1’a- vantage d’étre trés peu bruyant. Le trajet dela premiére ‘| phase soit de Vancouver a New Westminster, serade : 22km. Le point de départ se | fera du quai d’embarque- ment du “Sea Bus’. En utilisant le Tunnel Dunsmuir il sera possible d’aménager trois stations souterraines, dont l’une al’édifice ‘““Bow- mac”, une seconde au pied de la rue Granville et une troisiéme au Théatre “Queen Elizabeth”. - Par la suite le train sera surélevé et desser- vira le futur stade et les terrains d’exposition de Transpo 86. Avec ce systé - me de transport rapide, il ne prendra que 24 minutes pour se rendre de Vancouver a New Westminster. Le maire Harcourt se rendra a Kingston en Ontario avec deux vancouverois, Jack Lee et Marg Kuzuk. Ils ' iront examiner sur place le nouveau systéme de trans- port rapide proposé et déja ' accepté par le gouvernement ' de la province. En permettant 4 deux citoyens de |’est de la ville de Vaccompagner, M. Harcout veut témoigner de son inten tion de favoriser une plu: grande participation du pu blic sur la gestion de la ville. D’ailleurs le maire de Van couver réserve le dernier lundi de chaque mois aux citoyens de sa ville. recevra durant cette journée tous ceux et celles qui dési- rent le rencontrer pour dis- cuter des différents problé- mes que ces derniers peuvent avoir avec la bu- reaucratie municipale. La Troupe de la Seizitme offre 4 tous les intéressés des ateliers d’écriture et d’improvisation a partir de la : semaine du 19 janvier 1981 jusqu’au 24 avril. Les cours d’écriture se donneront les lundis soirs de 19 4 21 heures. Les cours d’improvisation auront liey les mercredis a la méme heure. Le coat de ces ateliers est de $30 pour la session par atelier. La Troupe de la Seiziéme organise des auditions pour une création collective le mercredi 17 décembre 1980 a partir de 13 heures. Pour plus de renseignements et rendez-vous, téléphonez au: 731-9516. :