par Alain Dexter ~ de consommation etde remplacement. Nous vivons a !'époque du «jetable». éme Une telle situation donne lieu a des -— problémes de. pollution gigantesques = gui sont liés non seulement au proces- ua- sus de fabrication d'un produit, mais me aussi a la facon dont la société va en isposer une fols sa durée de vie utile - civilisés. En tout cas, au Canada, il n'y _ en a pas de plus sérieuse. Bien sir, nous nous référons au procéde de blan- Chiment au chiore utilisé par les indus- tries de pates et papiers. Comme les Canadiens. recyclent moins d'un pour cent de leurs déchets, et que nous sommes sur le point de = manquer de dépotoirs acceptables, ily Ene quia trait a : socaion di un a produit, prenons le cas du papier blanc — par exemple. La soi-disant pureté dun tel: produitest!' une des pires causesde ion it justrille dans es pays dits _ a lieu de croire que la solution va non ‘seulement: dans le sens d'un recyclage: des boites de conserve, des bouteilles et des journaux, comme on |e fait ac- Wallement dans plusieurs grandes vil- : les, mais on pourrait récupérer jusqu'a - 70: pour cent des déchets si le recy- _ Clage portait également sur les revues, - les cartons, les plastiques, les textiles, les matiéres ligneuses et végétales, mographiques. en vidant jes campa- -gnes au profit des villes; cette indus- trialisation améliore la qualité de vie a court terme, en procurantde l'emploiet en permettant!'accés a une multiplicité de biens de consommation. Touleiols, : _ dien moyen a découvert aussi qu'il a Noe constatons que |’ indusiriaisa- : tion a entrainé des changements dé- _ production sera basé sur la capacité- de réflexion de!’ homme et non ee ‘en découvrant les affres de la pollu-- tion, ces derniéres années, le Cana- ‘UN Sérieux Coup de barre a donner. _ Dieumerci!L’ére industrielle tirea $a fin. Nous entrons de plein pied dans |'ére de la haute technologie, ou le développementdes instruments de. Sapacte de: bate de. somme. ‘Aaain Dexter est consultant en en envi- Tomenent 3 Ollawa ae ; Rendre au sol sa pureté naturelle par Jacques Beaupré N e serait-il pas agréable de pouvoir éliminerles effets de la pollution en inventant une machine qui nettoierait la terre et lui redonnerait toute sa propreté? C'est a peu prés ce que propose la compagnie UMATAC de Calgary (Alberta). A l'initiave d’'Environnement Cana- da, UMATAC a inventé et commercia- lisé le procédé ATP (AOSTRA-Taciuk Process) qui par simple pyrolyse per- met de décontaminer le sol. La terre ou le sable entrent par convoyeur dans un énorme cylindre divisé en plusieurs compartiments. A l'intérieur, les conta- minants organiques s‘élévent sous forme gazeuse aprés avoir été chauf- fés 4 des températures de moins de 550 degrés Celcius. Une fois déconta- minés, la terre ou le sable ressortentde lautre cété du cylindre, propres et débarrassés de leurs contaminants. Ces demiers peuvent tre récupérés soit pour réutilisation, pour le pétrole par exemple, soit pour étre définitivement détruits par incinération, comme pour les BPC. Les seuls rejets sont ceux de l'eau qui peut étre acide et de l'air qui peut contenir du carbone. Dans les deux cas, un appareil normal de filtrage et de récupération suffit a régler le probléme et l'eau peut étre réutilisée. Le systéme ayant été congu pour s'adapter, UMATAC affirme qu ‘il peut étre utilisé avec n'importe quel type de terre pour éliminer n'importe quel con- taminant organique qui s’évapore a moins de 550 degrés Celcius. Lapremiére usine commerciale ATP entrera en fonction prés de Chicago aux Etats-Unis ou elle servira a net- toyer la zone portuaire de Waukegan, ol! se trouvent environ 20 000 tonnes de terre polluée par de I'huile contami- née aux BPC. Le procédé ATP pourrait peitaver le site d'Hagersville et celui de St-Basile-le-Grand. Débouchés logiques Au Canada, cette technologie pour- rait 6tre utilisée pour nettoyer le site d'Hagersville (Ontario). Suite a l'incen- die qui a détruit plus de 13 millions de pneus, le sol est désormais imbibé par des millions de litres de pétrole, de benzéne, de toluéne, de xyléne, etc. et le ministére de!’ Environnementde I'On- tario craint que ces produits contami- nent l'eau de la région. UMATAC a d'ailleurs déja établi des contacts avec ce ministére pour lui proposer sa solu- tion. ATP pourrait aussi s'avérer fort utile pour nettoyer le sol contaminé aux BPC a St-Basile-le-Grand (Québec) ou encore |’ex-zone portuaire de Toronto ol sont enfouies d’énormes quantités d'huile. Depuis 1985, ce «séparateurde con- taminants organiques» a été mis al'es- Sai avec succes pour séparer les conta- minants & base d'huile (pétrole, es- sence), les biphényles polychlorés (BPC), le plastique et les pneus. Certains de ces essais ontété menés en collaboration avec Vinod Marwaha du bureau régional de l'Ouest et du Nord d’Environnement Canada. Il futle premier a suggérer !'utilisation du pro- cédé ATP pour la décontamination, car a lorigine, cette technologie avait été développée pour extraire le pétrole des sables bitumineux. Aprés sept mois d'essais contrélés en 1987, la techno- congue pour étre démontée en modu- les et transportée par camion, l’usine pese 350 tonnes. UMATAC recom- mande donc de I'utiliser pour des sites assez vastes qui contiennent un mini- mum de 15 000 a 20 000 tonnes de terre Contaminée (environ I'équivalent de 1 000 chargements de camion de déneigement de 10 roues). De plus, l'usine fonctionne moins rapidement quand le pourcentage d'eau dans la terre est élevé. Enfin, la ques- tion des colts se pose. Le traitement d'une tonne de terre ou de boue conta- minée coite entre 100 et 200 $ Ia tonne. Malgré tout, signe peut-étre que #) _moinsenmoinsd'importance, ontrouve logie a été qualifiée de trés bonne. Les essais avaient alors prouvé un taux d'efficacité variant entre 95 et 99 pour centetce, méme quandles échan- tillons de sable contenaient moins de deux pour centd’huile contaminée. Mais depuis, le procédé a été amélioré et le taux d’efficacité, affirme le porte-parole d'UMATAC, Bob Ritcey, est mainte- nant de 100 pour cent. Un pas en avant Selon Vinod Marwaha, cette tech- nologie constitue un pas en avant vers un meilleur environnement. Par rapport a d'autres procédés connus, dit-il, ATP est plus propre et plus acceptable pour l'environnement. Son grand avantage, ajoute-t-il, est de pouvoir traiter les matiéres boueuses. Le procédé ATP, selon ces concep- teurs, ne représente pas la solution a tous les problémes. Quoiqu’elle ait été » e Bandes élastiques souples a la taille et aux jambes e Attaches ajusta- bles en VELCRO™S le coat d'un environnement sain a de. COUCHES EN COTON LES MEILLEURES COUCHES POUR VOTRE BEBE ET NOTRE ENVIRONNEMENT Confortable pour votre bébé, économique et pratique pour les parents, meilleur pour l'environnement Pour de plus amples renseignements, appelez: Région de Québec: Région de Montréal: Rive-Sud de Montréal: Ailleurs au Canada: plusieurs acheteurs intéressés, en particulier au Québec et en Ontario. UMATAC compte d'ailleurs recevoir sous peu la permission du ministére de ‘{'Environnement du Québec d'utiliser sa technologie dans cette province. Est-ce qu'un industriel fait aussi un effort personnel pour améliorer I’envi- ronnement? Oui, M. Ritsey faitie trides déchets domestiques et il interdit, dans son bureau, I'utilisation des verres en styromousse. De plus, il a opté pour une voiture a faible consommation d'essence. Jacques Beaupré est journaliste au joumal Le Franco en ‘Alberta — riy yovros _ i aoe en Bee 2 © 100% flanelle de coton douce et con- fortable © Centre super-absor- bant e Entiérement lavable (418) 626-3819 (514) 697-3768 (514) 441-2368 1-800-663-1730 €L (4d¥) «sejqesuodse: ep suojjw sz» ‘jueweuUONAUy