ene any On aD tae te ween Se ee ee — 6 — Le Soleil de Colombie, vendredi 24 septembre 1982 L’équipe d“Aujourd’hui”: de g. ad. P. Bourbeau, L. Maynard, J. Ségard de Broglie, D. Marcotte et G. Malo. “Pacifique Express”, l'émis- sion d'affaires publiques de CBUF-FM a perdu son titre en perdant son animateur, Jacques Bernard, promu au poste de directeur. Vous écoutez désormais de 16h00 a 17h45 “Aujourd’hui”. Une émission plus longue, plus compléte - notamment en ce qui concerne [l'information régionale -, avec un nouveau meneur de jeu, Philippe Bourbeau, et un nouveau réalisateur, Denis Bouvier. La véritable innovation, c’est le changement de réali- sateur. En effet, aprés Dieu et le directeur, c’est luile seul maitre a bord. Pour sfir, c’est un point aveugle pour le public, un peu l'homme invisi- ble. Caché derriére sa régie, dédaignant le micro, c’est pourtant le véritable pivot d'une émission de radio, son inspirateur et son organi- sateur. Et Denis Bouvier apparait a la fois inspiré et organisé. “La radio doit trouver un nouveau ton, celui des années 80, dit-il. Les effets de voix ont fait leur temps. Ce qui compte aujourd'hui, c’est le dynamisme, c'est l’efficacité. La radio et la télé anglaise sont déja au milieu de ce ‘tournant”. Denis Bouvier en est bien convaincu, écoutant sans géne aucune les concur- rents. Cette énergie, ce désir d’accrocher |’auditeur en |’in- téressant, de faire connaftre - nés d'une soif personnelle de connaftre (Denis Bouvier est un avaleur de revues et de journaux, un passionné de cinéma, de spectacles, de musique et de théatre, ayant méme mis en scéne le “Jour- nal d’un Fou” pour.le Centre culturel Colombien) - trouve- ront a s’exprimer désormais dans la réalisation quotidien- ned” Aujourd’hui. Certes pas brutalement - “je ne vais pas tout changer tout d’un coup”-, mais par touches successives, avec le temps, un peu chaque jour. En gardant en téte bien sfir les grandes lignes définies par la direction, et notam- ment le souci de mieux couvrir l'information régio- nale. “Je suis entiérement d’accord avec cet objectif, assure le réalisateur. Il faut plus d'information locale. Meilleure aussi. Avec le cété humain des choses, les gens parlant d’eux-mémes, le quo- tidien auras des paquerettes. Avec des angles originaux, pour éviter la monotonie. L’affaire des meurtres de Clearwater, ¢a peut introdui- re un reportage sur les services de sécurité en zone non-urbaine. Tout est possi- ble, au journaliste de jouer”. Le journaliste en charge des problémes régionaux est une. journaliste: Danielle Marcot- te; une ancienne de |l’anima- tion. l'année derniére, mais seule- ment a temps partiel”, dit-el- le. Maintenant j’aurai beau- coup plus de temps pour suivre les dossiers, trouver les bons interlocuteurs.” Ah, le temps! Aussi diffici- leatrouver que le francopho- ne capable de témoigner sur . la chasse au loup dans le district de Burns Lake!” Les gens des régions ont une conception différente du temps, reprend Danielle Mar- cotte. Ils sont aussi trés perfectionnistes, désireux de bien préparer leur interven- tion.” Malgré ces freins, ajoutés au fait quela “régionaliste” de I’équipe doit rester 4 Vancou- ver pour assurer les trois “topos”(1) hebdomadaires e- xigés de chaque journaliste, “Je faisais déja ca. La nouvelle saison de Radio-Canada > _ (3) Les affaires publiques d’ “Aujourd’hui" Danielle Marcotte s’estime satisfaite. “Les régions ont tellement besoin d’étre mieux connues. J’ai plus de temps pour ga”. Une nouvelle revue de la presse régionale complete l'information des auditeurs, "qui doivent étre intéressé: de toute facon, quiils soient du Nord ou du Sud.” , Formule classique “Des statistiques sérieuses indiquent que pres de 500 cas d’abus sexuels sont pratiqués chaque année sur des person- nes &gées en Colombie Bri- tannique...” En cing minutes, au début de l’émission, Philippe Bour- beau a donné les grandes manchettes de la journée, présenté les reportages du jour, et tout de suite la partie magazine peut étre abordée. Une voix chaude, convain- quante. -Pour une formule également rodée, classique. “Je dois d’abord gérer mon ‘temps d’antenne, prendre en main |’émission avant toute autre choses”, confie Denis Bouvier. Malgré sa formation de journaliste, il réalise en effet depuis 6 ans pour CBUF des émissions musicales ou culturelles; dont un certain nombre de dramatiques (par- mi lesquelles “Billy Bishop s'en va t’en guerre”, une “premiére” radiophonique). “Aujourd’huic’est donc une prise de contact. Et il se pourrait qu’une foisle contact pris, l’émission prenne un nouveau départ. L/’a-t-on choisi pour autre chose? Avec assez d’expérience pour prendre en chargelhéri- tage, Denis Bouvier a autant d’idées nouvelles pour le faire fructifier, avec la collabora- tion del’équipe: outre Daniel- le Marcotte et Philippe Bour- beau, Stéphanie Ségard de Broglie, Gérard Malo les journalistes et Lyse May- nard, “la journaliste sans voix”, - documentaliste-re- cherchiste-rédactrice. Une équipe a construire et a dynamiser. “Une formule fascinante serait de faire faire ]’anima- tion par tous les journalistes, d’entrafher]’auditeur dans la ronde de Il'information, dit le réalisateur. mais elle est un peu prématurée. Par contre, dés maintenant, le journalis- te peut contribuer a soutenir le rythme de |’émission en renoncant au systéme du “package”, ces topos de 8 minutes toujours, trop rigi- des. C'est la valeur de l'information qui doit faire la longueur du sujet.” Mais toutes les meilleures résolutions du monde finis- sent toujours par se heurter a cet éternel rabat-joie: le manqued’argent. “Jen’ai pas assez de moyens pour faire ce que je veux, confie le réalisa- teur, -qui est aussi le tréso- rier de son émission -,mémesi pour l’instant le résultat me convient. Il faudrait plus de temps aux journalistes, donc plus d’argent, pour qu’ils puissent nous faire entendre les gens autrement que par téléphone, et des gens direc- tement concernés, choisis ala base, au lieu des éternels experts, qui nous cofitent cher!” . “A nous de faire plus avec moins, comme on nous le demande,” rétorque une journaliste. Ce volontarisme est de bon augure. Tout comme lest le sang-froid de Philippe Bourbeau que je regarde avec crainte dans le studio récolter les informa- tions météorologiques pen- -dant la diffusion de “Réseau 9 66 ouest”, “en espérant que la ligue du centre météo ne soit pas occupée”, et pianoter son bulletin sur la machine a écrire, le temps d’une chan- son. Ah bon. Humour ou dérision? Phi- lippe Bourbeau confie qu'il pratique les arts martiaux, le karaté surtout. “Je l’ap- prends a des confréres de la station aussi...” Marc Girot (1) Interviews ou reportages -pré-enregistrés. Denis Bouvier le nouveau patron de l’émission ; Travaux publics Canada Canada APPEL D’OFFRES LES SOUMISSIONS CACHETEES pour les projets mentionnés ci-bas, adressées au Chef, Politique contractuelle et Administration, Département des travaux publics Canada, chambre 200,9925-109éme rue, Edmonton, Alberta, téléphone(403)420-3213 seront regues jusqu’a l'heure et la date spécifiées. Les documents de soumission peuvent étre obtenus aux bureaux mentionnés, sur paiement du dépét exigible. PROJET Projet No.: 038341, Lac Louise, Alberta Facilité d’entretien aux Parcs Canada ae limite: 11h30, heure des montagnes, 15 octobre Dépét: $250.00 Les documents de soumission peuvent étre obtenus ala chambre 200, 9925 - 1098me rue, Edmonton, Alberta; chambre 632, 220-4éme avenue, S.E., Calgary, Alberta; 1166 rue Alberni, Vancouver, C.B.; 1100 Edifice Motherwell, Régina, Saskatchewan; 201 Edifice fédéral, .269 rue Main, Winnipeg, Manitoba; et peuvent étré également consultés aux bureaux des travaux publics a cine Alberta et au 4900 rue Yonge, Willowdale, ntario. CHANT Au bord de mer, la joie sous le soleil du soir, venue me réchauffer. . . Ce bonheur avec toi est arrivé le soir, en fin d’un long été- car les deux vont de pair: mon bonheur vient de toi, le soleil, c’est la joie, ma maison, c’est la mer. N. Barbour Les documents peuvent étre également consultés a l'association de construction située a Edmonton et Calgary, Alberta; Vancouver, C.B.; Saskatoon et Régina, Saskatchewan; Winnipeg, Manitoba et Toron- to, Ontario. Dépositaire d’offres: les sous-entrepreneurs pour les échanges électriques et mécaniques devront soumettre leurs offres au bureau du dépdsitaire situé a l'association de construction au 2725 - 12éme rue, N.E., Calgary, Alberta, avant 14h00 a l’heure des montagnes, 12 octobre 1982, selon les “réglements standards de la déposition d’offres(projets de construction d’édifices du gouvernement fédéral)”. Pour de plus amples informations, contactez: B. Nosworthv Directeur des projets Téléphone[403]420-3153 INSTRUCTIONS Le dépét pour plans et spécifications doit étre fait sous forme d'un CHEQUE Aa l’ordre du Receveur génral du Canada, et sera remboursé selon. le retour des documents en bonne condition dans le mois suivant la date d’ouverture. L'offre Ia plus basse ou toute autre ne sera pas nécessairement acceptée. -L’oiseau matinal Vanfed Credit Union 1166 Alberni 685-9302 Canadit UE LCLEM @ partir de 7a.m. Public Works !