2 Le Soleil de Colombie, vendredi 7 septembre 1979 Fein CD tei. RES C ci ¢ Téléphone: 879-6924 : LE co a [ DE COLOMBIE: ‘LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison. Secrétaire : Suzanne Gagnon ~ Compagnie des Jeunes Travailleurs: Lucie Chouinard PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213, rue Cambie, Vancuuver, U.-B. VoL 2W3 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 Francophone Hors-Québec Laurie Gallant . ; id Association de la Presse Au coeur du pays Une evaluation des services bancaires au Canada Par W. Roger Worth Certains petits et moyens entrepreneurs canadiens esti- ment étre victimes d’une politique de discrimination de la part des banques a charte, et ils n’aiment pas ¢a du tout! C’est ce_qui ressort des résultats d’une enquéte ef- fectuée récemment auprés de ‘55,000 membres de la Fédé- ration canadienne de l’entre- prise indépendante. Plus de 16,000 propriétaires-exploi- tants de petites et moyennes entreprises, en répondant aux questions de l’enquéte, ont fourni un échantillon repré- sentatif de l’opinion que les entrepreneurs du Canada ont de leurs banquiers. Roger Worth est Directeur, Affaires publiques, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante Que révéle cette étude approfondie? *Les petites et moyennes entreprises de création ré- cente ne sont pas traitées par leurs banquiers de la méme maniére, du point de vue de ~ la qualité des services, que les firmes établies depuis long- temps. < ’ Ainsi, 75% environ des exploitants de firmes ayant plus de 10 ans d’existence considérent que les gérants de leurs banques compren- nent bien la nature de leur activité, contre 65% des entrepreneurs établis a leur propre compte depuis moins de quatre ans. in apprend aussi que 33% des entreprises bien établies n’ont jamais recu la visite de leur gérant de banque, contre 45% pour les firmes nou- velles. ¢ L’étude a également révélé que les banques n’accor- v4 daient pas assez de fonds | pour le financement des comptes a recevoir et des préts 4 long terme garantis par des immobilisations, ce _ qui représente un probléme particuliérement sérieux - pour des entreprises établies depuis moins de quatre ans. *A l’échelon des provin- ces, ce sont les banquiers de la Saskatchewan qui ont recu les meilleures notes (78%) pour leur compréhension de la nature des entreprises clientes. Ce sont également les gérants de banque de cette province qui se dépla- cent le plus volontiers pour visiter les établissements de leurs clients (77%). Au bas de Il’échelle, les banquiers du Nouveau-Bruns- wick ont la réputation d’étre les pires du pays. Plus de la moitié des entrepreneurs in- _ terrogés ont déclaré que leurs services sont tout simplement atroces, et les plaintes qu’ils ont formulées au sujet de la pénurie de moyens de fi- nancement des comptes 4 recevoir représentent presque le double de celles enregis- trées dans les autres régions du pays. La Fédération a communi- qué les résultats de l’enquéte aux banques a charte cana- diennes et s’efforce mainte- nant de convaincre leurs cadres supérieurs d’améliorer la qualité de leurs services, notamment au Nouveau- Brunswick. Le financement est une, - question cruciale pour les petites entreprises, ainsi que pour |’économie canadienne tout entiére. Aprés tout, ce sont les petites entreprises qui ont créé la plupart des nouveaux emplois au Canada Van dernier; leur santé pré- sente donc un intérét vital pour I’avenir du pays. ‘La semaine derniére a Vancouver, aprés 70 ans d’existence, “The Courrier”, anglaise, fermait ses portes et déclairait journal hebdomadaire de langue faillite. Le fait d’avoir essayé sans succés, pendant deux mois, de briser le monopole des deux grands quotidiens de Vancouver, “The Vancouver Sun” et “The Province”, a sans aucun doute accélérer cette faillite. Distribué gratuitement, il dépendait des revenus publicitaires; malheureu-. -sement, ceux-ci n’ont pas augmenté au méme rythme que les coitits de production. Résultat inévitable; la faillite. Le Soleil de Colombie doit lui aussi faire face aux mémes problémes. Les — frais de production ne cessent d’augmenter, par exemple: la poste. Le coat d’envoi par la poste, suite 4 la conversion au systéme métrique [le poid de base se trouvant réduit] a augmenté de plus de $100. par semaine, cela veut dire plus de $5,000.00 par an. Ou prendre cet argent? Le Soleil a deux sources de revenus; la publicité et les abonnements. La premiére, comme nos lecteurs peuvent s’en rendre compte, est trés irréguliére; sur le plan local, presque inexistante. Il y a trés peu de commerces appartenant 4 des francophones en C.-B.; les quelques uns qui existent préférent, comme leurs concurrents anglophones, rejoindre la masse des consommateurs par l’entremise de publications anglophones. La publicité du gouvernement provincial est rare et celle du gouvernement fédéral, depuis les derniéres élections, est réduite a presque zéro. Le revenu des abonnements devient donc de plus en plus vital. Par le passé, la direction a été indulgente, peut-étre trop, envers les lecteurs retardataires dans le renouvellement, en continuant, méme aprés plusieurs avis, l’envoi du journal. C’est par force que nous devons aviser ceux qui remettenttoujours a plus tard l’envoi de leur renouvellement, que la livraison de leur journal sera arrétée. C’est regrettable mais l’alternative est le méme sort que celui du “Courrier” EDITORIAL L’indulgence ne paie pas, _ André PIOLAT. ou Réduisez vos impéts avec undon © G la Fondation Le Soleil de Colombie SES BUTS: La Fondation a été éréée pour promouvoir I’étude et l'enseig- nement de la langue francaise en Co- lombie-Britannique par l'intermé_ . diaire de bourses, prix,etc. : La Fondation est administrée par un conseil composé de huit membres: : Président: M. André Piolat ; Vice-Président: Me Bruce Howard, Juge en Chef, Cour de la Citoyenneté, Trésorier: M. Jean Aussant, Directeur-Gérant de la Caisse Populaire de Maillardville. Secrétaire: Mme Margaret Andrew, ex-présidente de la Commission Scolaire de Vancouver, Secrétaire-adjoint: M. W.A. Herring, directeur du département des langues, école secondaire Eric Hamber. Aviseur légal: Me Douglas MacAdams, avocat. Conseillers: Dr. Charles Paris, Secrétaire du Conseil | des Chrétiens et Juifs — M. David Radler, président Sterling newspapers. La Fondation Le Soleil de Colombie est enregistrée a Victoria, C.-B. sous l’Acte des Sociétés et avec Revenu Canada Impdt, qui I’a autorisée & remettre des + recus aux donateurs qui pourront s’en servir pour réclamer en déductions d’impéts les dons versés. — Les dons doivent étre envoyés a: La Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie - - : Vancouver, C.-B. V5Z 2W3 ’ Voici la répartition actuelle des dons: M. André Piolat: $500 Le Soleil de Colombie: $500. Librairie Le Soleil: $250 Mme Margaret Andrew: $25 M. Gérard Page: $20 anonyme: $30 _ anonyme: $100 ; Cercle Francais de Coquitlam: $20 M. H.A. Descamps: $150 M. Louis Abgrall: $30.00 Anonyme : $10.00 Horizon Publications’ Ltd [David Radler]: $500.00 M. Walter A. Herring: $50 . eee M. André Chollat: $20.00 M. Yvan Malboeuf: $5.00 M. J.J. M. : $50.00 M. L. H. : $100.00 Mme Marcelle Courteau: $10.00 M. Russel E. Perret: $25.00 M. René Goldman: $14 Dr H.E. St Louis: $40 Anonyme: $10.70 TOTAL: $2,459.70 , Fag eis ee. ae eee eer emer uence 3 | Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie ; | | Vancouver, C.B. V5Z 2W3 | | Oui, je crois que l'avenir du francais | _. dépend de notre jeunesse. Ci-inclus | ‘mon chéque au montant | i de $ secesesceveccersescccscescceceeescceccesscacoocoeees | ¥ | NOM eeecsccce a ee PS RS eeocccccccs ca eat ge (ADRESSE Sacgcn et Saeed {VEL os PROVe Sienee | CODE POSTAL . BOS TAD sree eae ae Bile a a a