la garderie francaise parce qu’a la paroisse, les gens diminuaient tout le temps, on aurait pas pu faire vivre la paroisse. Y’aurait fallu accepter les anglais pis ca ld, a la minute que si on dit oui aux anglais, dans six mois, un an, deux ans dans le plus, c’est anglais!" Ces femmes, fiéres de leur origine, ont su garder cet héritage francais laissé par leurs ancétres! Mais ce patrimoine donné par nos grands-parents, que devient -il dans cette nouvelle génération? Cette culture de la langue, cette francophonie, ov sont-elles? Est-ce qu’il n’a pas lieu de s’inquiéter quand peu 4 peu le francais disparait? Quand les _ francophones s’intégrent dans un milieu linguistique qui n’est pas le leur? Est-ce qu’il n’est pas temps d’ouvrir les yeux et de protéger ces biens qui nous appartiennent? Le présent fait l’avenir, alors si on ne réagit pas dés maintenant pour préserver ces biens, que deviendra la fierté d’étre francais et que deviendra notre histoire? COMMENTAIRES DE LECTURE THE GENEALOGY OF THE FIRST METIS NATION: The Development and Dispersal of the Red River Settlement 1820-1900. Compiled by D.N. Sprague & R.P. Frye with an Introduction by D.N. Sprague. Pemmican Publ., Winnipeg 1983. (En vente: Ed. Pemmican, 701-310 Broadway, Manitoba R38C 0S6, $19.95) Winnipeg, Commentaires: Valérie Melanson, British Columbia Genealogical Society (Bulletin 1985:vol.14:2). Traduction par Catou Lévesque et reproduits par aimable autorisation de la B.C.G.S.. Parlant des Métis, les auteurs déclarent, dés la préface, qu’"I] n’existe (que) peu de peuples qui nous aient laissé une documentation aussi compléte en ce qui concerne les mariages et leur répartition géographique comme |’ont fait les pionniers du district de la Riviére Rouge de 1820 4 1870". Le but de cet ouvrage est de 16 compiler toutes ces données généalogqiues, de les cataloguer par ménage et, finalement, d’établir les liens de parenté de génération en génération. Le volume se présente sous forme de tableaux généalogiques précédés d’une courte introduction sur le profil historique du peuple Métis vivant sous le contréle des Compagnies du Nord Ouest et de la Baie d’Hudson, de celui du Conseil Assiniboia! en passant par l’avénement de la Loi du Manitoba (amendement aux Statuts canadiens) imposée par le gouvernement du Canada, jusqu’a leur dispersion finale. Les Tableaux généalogiques: Tableau no.1:Généalogie des noyaux familiaux du District de la Riviére Rouge par ménage de 1818 a 1870. Compilation des données des recensements effectués sous Lord Selkirk jusqu’en 1824; ceux de la Compagnie de la Baie d’Hudson de 1830 4 1849; les statistiques provenant des registres paroissiaux de c.1830 4 1860 et de documents légaux réunis et conservés par le gouvernement canadien (1875). Chacune de ces sources est diiment documentée. Malheureusement, il n’existe aucun index des noms des méres de famille. Tableau no.2: Composition familiale, biens personnels et situation géographique des propriétaires, 1835. Récapitulatif des familles 4 qui des terres furent octroyées de 1814 4 1835. Tableau no.3: Les employés de la C.B.H. engagés sous contrat. Seuls les employés engagés sous contrat sont énumérés ici. Ceux qui étaient embauchés sous d’autres conditions (travail saisonnier, projets 4 court terme, etc.) ne sont pas mentionnés dans les registres gardés 4 la C.B.H.. Mais les auteurs s’empressent de jsutifier la liste englobant tous les types de_ travailleurs, "serviteurs" (de 1821 A 1870) que ces derniers soint engagés ou 4 leur propre compte. Tableau no.4: La répartition géographique et les enfants, 1970. Noms des enfants, leur Age et l’adresse de leur domicile tel qu’enregistré au recensement de 1870. Pour corroborer les adresses, les auteurs se sont appuyés sur les rapports des inspecteurs et arpenteurs datant des 1 Le Conseil Assiniboia était composé presque exclusivement d’anciens traiteurs en _ retraite et de membres du clergé nommés par la Compagnie de la Baie d’Hudson Le Chronographe Printemps-Eté 1987 Volume IV:1-2