: : LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE VOL.13 No28 VENDREDI 31 OCTOBRE 1980 ; Le projet du centre cultu- rel francais de Kelowna avait pour but de donner aux enfants en bas 4ge un meilleur apercu et une plus grande initiative francais pour l'avenir. Tout était prét pour lancer cette pré-maternel- le, ilne restait plus qu’a obtenir le rapport de V'inspection des pompiers. Selon ce rapport, les locaux nécessitent “un besoin d’amélioration”. Suite a ces constatations le service de santé de Kelowna n’a pas pu appu- yer - dans ces conditions - la demande pour !’ouver- ture de cette pré- Victoria. Toutefois, d’aprés le chef des pompiers, toutes les écoles de Kelowna ont besoin d’améliorations . Ce qui serait nécessaire - d’aprés le rapport - rési- A Kelowna | | Pas de pré-maternelle| Remise de $1000 aux deux lauréates dans |’apprentissage du | eae J » maternelle auprés de~— Parce que les protections contre l’incendie n’étaient pas suffisantes d’aprés le rapport de l’inspection du chef des pompiers, les classes francaises de pré-maternelle ne pourront pas étre ouvertes 4 Kelowna. Le Centre Culturel francais de Kelowna prévoyait la mise sur pied d’une pré-maternelle pour enfants de 3 a 4 ‘ans, donnant . quelques heures de cours par semaine... aujourd’hui, le département des services de santé de Victoria met son véto. Pas de pré-maternelle francaise! derait dans l’amélioration du systéme d’alarme, Yinstallation de signaux lumineux et dans la couverture des murs ;d’une peinture spéciale contre l’incendie. Que peut faire le ministére pour que quel- ques-uns de ces critéres soient révisés? Par la méme occasion, peut-étre faudrait-il reconsidérer les prévisions budgétai- res et administratives pour ces pré-maternelles? ~ ' Actuellement, nous travaillons 4 Kelowna dans cette perspective, ‘mais si cela se révélait impossible, il serait trés difficile et décourageant aire des critéres du service de santé qui ne sont méme pas appliqués dans d’autres locaux. Roland Poirier Animateur régional[FFC] Région de Okanagan. ur nous diavoir a satis)" ~ SECOND CLASS MAIL COURRIER DE 2e CLASSE _ La Fondation “Le Soleil de Colombie” a récompensé, cette semaine, Mile Holly Marcino de North Vancouver et Mile Rebecca Catley de La Fondation “Le Soleil de Colombie” a été créée pour promouvoir l'étude et l’ensei- gnement de la langue fran- caise en Colombie britanni- que, par l’intermédiaire de bourses, prix, etc.. C’est donc en présence ae MM. Walter Herring, chef du département des langues de l’école secondaire Eric Hamber, du Dr. Charles Paris, secrétaire général de l’ Association des Chrétiens et des Juifs (tous deux sont directeurs de la Fondation) et de Mme Marcino, qu’André Piolat, Président de la Fondation, a remis 4 Mile Holly Marcino, 5 billets de $100. Mlle Rebecca Catley, poursuivant ses études actuellement 4 Toronto, en sciences politiques n'a pas pu se déplacer pour la remise de son prix. Elle recevra ses $500 par courrier. Mlle Holly Marcino nous a _expliqué, en frangais, qu'elle faisait actuellement ses études a I’In. stitut de Tech- nologie de la CB en communi- cation: radio et télévision. L'enquéte Le Soleil de Colombie ieee L'éditorial, le courrier des lecteurs semaine’ Quant a Mlle Catley, etu- diante en sciences politiques, | La Fondation Le Soleil de Colombie ‘No 0046 {25 CENTS Vancouver, pour avoir obtenu la meilleure note a I”examen de francais a l’issue de leur 12@me année. Elles recoivent toutes deux $500.00. elle désire entrer dans le corps diplomatique canadien. Bonne-chance aux deux lauréates! . Marcino, l’heureuse bénéficiaire et M. André : se ns ' age eae : 3 : rite = De gauche a droite sur la photo: M. W. Herring, le Dr. Paris, Mme Marcino, Mlle Holly Piolat. et... “l'abonné de la Claude TRONEL - Hy aun mois, le Soleil de Colombie a lancé une enquéte sur le contenu de notre journal... ou plutét de votre journal! 28 personnes nous ont répondu. 15 sont de la région de Vancouver ou du Grand Vancouver, 2 de Vile de Vancouver, 3 de I’Okanagan, quelques-uns n’ont pas indiqué leur origine. A Les 28 réponses a notre enquéte du “Soleil de Colombie” ne constitue pas un échantillon suffisant pour pouvoir réaliser une analyse scientifique des désirs des lecteurs. Cepéndant, ces réponses (voir tableau p.4) indiquent des “tendances” qui ne sont pas inintéressan- noter que 2 réponses viennent du Québec, 1 des_ ‘®°- Etats-Unis et 1 de-Calgary. Tous ceux qui nous ont répondu sont abonnés. C’est ainsi que les items les Au “Soleil de Colombie” nous pensons déja au numéro du journal de Noél. Nous nous sommes dit: comment faire partici- per nos lecteurs, d’une fagon originale, 4 l’élabo- ration de ce numéro? Alors voila! La photo! Pour le ‘Soleil de - Colombie” du 19 décem- bre 1980, nous ferons un . supplément de photos faites par vous, lecteurs. Il a fallu choisir un théme pour donner une certaine unité a ce repor- tage-photo. — L’hiver _approchant... Pour vous lecteurs “LU'hiver en photos” nous avons donc choisi ‘Vhiver en Colombie Britannique”. La date limite de récep- tion des épreuves au Soleil de Colombie est le 12 décembre. Nous précisons qu'il s’agit bien sar de photos noir et blanc sur papier. Nous publierons les photos avec les noms et adresses des participants. Derniére précision, les photos ne pourront pas étre retournées a leur propriétaire. Alors a vos appareils!..... plus lus sont : “I’éditorial”, “le courrier des lecteurs” et “Tabonné de la semaine”. En _ seconde position, on retrou- ve: “D’une place a l’autre” et les “interviews”. Puis “Point de vue sur..” et les “petites annonces”, “Figure du passé’ est aussi apprécié des lecteurs. = De l'autre cété de I’échelle, parmiles items les moins lus, ily a: “le petit rayon”, “les sports”, “les jeux” et la “page école”. Pour ce qui est de la qualité et de l’appréciation des lecteurs sur le contenu de ces différents items: “L’abonné de la semaine” renforce sa position. C’est la rubrique la_. plus lue, mais aussi la plus appréciée. Sur un autre plan se situe “Figure du Passé”, a un degré moindre: “Point de vue sur...” et “’Editorial”. Suite page 4 Les aventures de Marie et Stephen L'Europe a vélo Ca va? Ici, trois semai- nes depuis notre départ de Vancouver, les choses _ vont trés bien. . Nous avons fait plus de 400km en commengant de Calais, en allant au sud jusqu’a Reims et mainte- nant nous sommes préts a partir vers Paris. Notre itinéraire ne pas ‘trop; il fait beau, mais froid la nuit. En ce moment les vendanges commencent. Dans la Champagne, ils ramas- sent le raisin dans tous les vignobles. C’est ce qu’on appelle “les vendanges”. La route la plus belle de notre voyage a été la route de la Champagne. Cette excursion nous a amenés sur 70 km de vignobles entre Reims et Epernay. Les propriétai- res sont trés fiers du Champagne et nous ont fait visiter leurs caves. Quand nous sommes arrivés dans les grandes villes, comme Lille par exemple, ce n’était pas le cas. Les habitants n’a- vaient pas le temps pour les touristes. Nous nous sommes perdus fois, mais a l’aide d’une boussole, nous avons trouvé la bonne route. C’est dans la campagne ou nous avons été le mieux recus. Les fermiers aiment jaser et sur la route les enfants nous envoient la main. Un soir, il n'y avait aucun endroit a faire du camping, alors un couple nous a permis de dormir dans le paturage. Une autre nuit, les patrons d’une auberge nous ont demandé de rester la, parce qu'il faisait déja assez noir dehors. En manger avons été si bien recus, partout en dehors de la ville. - Dans les terrains de camping, nous avons rencontré plusieurs gens de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Une chose qu’ils ont répété c'est que, parce qu’ils ne savent pas parler le francais, leur séjour est difficile en France. C'est . bien vrai. Nous avons. complétement perdus sans le La nourriture ici est délicieuse et pas cher. des paté a la charcuterie, légumes et fromages au Co-op ow au petit marché, de l'eau a 2 franes le litre,” le vin a 10 francs, mais il n’y a pas de beurre d’arachides nul part en France. Méme au super marché dans les grandes Tous les jeunes ont une mobylette ici. Ils ont le droit de conduire a un age ~ trés jeune. Suite page 3 - ao