Le Soleil de Colombie, vendredi 19 soft 1983 — 11 Lettres, arts et spectacles AuC.C.C. Un auteur par semaine Feraoun FERAOUN [Mouloud. Aid Chadébane dit -]. Tizt-Hibel [Algérie], 1912 - Alger, 1962. Né en Kabylie dans une famille trés pauvre, il devient instituteur, puis ~ directeur d’école dans la banlieue d’Al- ger. Son premier roman, Le Fils du pauvre (1950), décrit son enfance difficile. Avec La Terre et le sang (1953) et Les Chemins qui montent (1955), il traite de la vie des travailleurs nord-afri- cains émigrés. Dans Jours de Kabylie (1954) il trace un ta- bleau de la vie quotidienne dans son pays natal. — Partisan d’une coopération franco-musulmane, il est assassiné par des extrémistes a la fin de la guerre d’Algé- rie. Son Journal (1963) est un témoignage trés sobre et trés émouvant sur ces années diffi- ciles. Lucien Roy, sa guitare, ses chansons Mardi soir chez le poéte au Centre Culturel Colombien 795, 16e avenue Ouest Mardi 23 aotit a 20 heures Entrée libre “La forét tout en vert, l’hiver sent bonne toute l'année On est si bien a y marcher D’accroc d'amour Ya pas meilleur reméde a cuillerée... ... quile parc Stanley!” Lucien Roy est né 4 Québec dans la Basse-Ville. I] trim- ‘bale sa guitare et ses chan- sons depuis cing ans, faisant quelques apparitions ici et 1a. “Ma musique, je la fais pour le plaisir de la’ faire. Jaime partager les mélodies qui me passent par la téte” déclare-t-il. Son répertoire est original. Presque toutes les chansons qu'il interpréte sont de sa composition. Installé depuis 18 mois a Vancouver, il a su composer quelques chansons inspirées de la ville et du pays. Son style est trés varié, passant de la ballade jusqu’a la chanson engagée. Il écrira tantét en frangais, tant6ét en québécois. Il y met du coeur. . “Québec Cinéma: “Maria Chapdelat- ne”, le dernier film du ciné- aste Gilles Carle, a été sé- lectionné officiellement pour participer au Festival de Veni- $1 aout au 11 septembre pro- e 17, 18, 19, 20, 21, 24, 25 , 26, 27, 28 aoat Centre Culturel Colombien 695, 16&me avenue ouest, Vancouver Information: Téléphone 874-9105 Une production du Centre Culture] Colombien Duo Sudamerica’ Musique Latino-américaine det “sao 83 a 20h30 chain. Adapté de l’oeuvre célé- bre du romancier francais Louis Hémon, ce long métra- ge met en vedette la comé- dienne Carole Laure dans le réle-titre. Festival d’été: Grace 4 une programmation diversifiée et a une température splendide, le 16e Festival d’été de Qué- -bec a connu le plus grand succés depuis sa fondation. En effet, du 7 au 17 juillet, plus de 1,1 million de specta- teurs ont assisté 4 quelque 200 spectacles. d’artistes venant d'une quinzaine de pays, que ce soit dans le domaine de la musique populaire ou classi- que, du théatre, de la danse et du mime. - Vers un nouvel ordre de la communication A Voccasion de l’Année internationale des com- munications, l'Assemblée mondiale des artisans des radios communautaires ' (AMARC) s'est ouverte officiellement 4 Montréal dimanche le 7 aoit en pré- sence de 400 délégués représentant les radios communautaires d'une trentaine de pays des cing continents. Dans une allocution pro- noncée le soir de l’ouver- ture, le ministre québécois des Communications, M. Jean-Francois Bertrand a souligné que les radios communautaires méritent d’étre encouragées puis- qu’elles sont “les porte- voix des sans voix et des minorités et qu’elles cons- tituent la voie vers la liberté d’expression”. La premiére journée de Assemblée était consa- crée a un débat portant sur une recherche effec- tuée par deux professeurs de l'Université du Québec a Montréal (UQAM). ment comme un mal né- cessaire. -Parrallélement a cette Selon un intervenant fran- gais, ce premier effort de définition souligne la di- versité de ces radios que lon nomme, selon les pays, radios-pirates, asso- ciatives, clandestines ou libres, ou encore radios- rurales, éducatives ou populaires et que “le point commun des radios de type communautaire est qu'il n’y ena pas de point commun”. Tout au long de lasemai- ne, des ateliers et des panels structurés en thé- mes et sous-thémes ont fait objet de débats qui sous-tendent l’action des radios communautaires dans leur milieu. Les ques- - tions majeures soulevées sont celles de la légitima- tion, principalement pour l'Europe, et de la publi- cité considérée unanime- 1 ) 1983 premiére édition de l’As- semblée mondiale des artisans des radios com- munautaires,!’ Association canadienne des_ franco- ontariens (ACFO) tient un colloque dont lobjectif vise 4 déterminer l’éven- tail des ressources leur donnant accés au réseau des médias. En ce sens, les stations communautaires représentent le moyen le plus approprié pour ré- pondre a leurs besoins d’accés aux ondes. Outre la participation fran- co-ontarienne 4 TAMARC, notons la présence de représentants de la com- munauté acadienne, la- quelle compte actuelle- ment deux radios univer- © sitaires, et d'une déléga- tion francophone de la Co- © lombie-Britannique. S) Année mondiale y des communications Québec se (Italie) qui se déroulera du, EN VILLE | Les jardins Bota: jardins ot 200 sortes de tulipes et 1000 rhododendrons, azalées, etc., at- tendent le public. Ouverts tous les jours jusqu’a la tombée de la nuit, d’avril a octobre. Tél. 271-9825 a Richmond. Le jardin botanique Van Dusen au coin de la $37éme et Oak: des parterres de fleurs, des lacs, fon- taines s’étendent sur 55 acres. Tél. 266-7194. Le Parc Stanley: 404 hectares de bois, jardins, endroits pour pi- que-nique. A l'intérieur de ce parc presque en pleine ville, le zoo (gratuit) intéressera les petits et les grands: des ours polaires, des otaries, des singes, serpents et en liberté des animaux de _basse- cour, canards, oies du Canada, paons, etc. Tél. 681-1141. Le Parc Elizabeth au coin de Cambie et de la 33@me avenue est a 125 métres de hauteur; la vue sur la ville est superbe. 52 hecta- res d’oasis. Des courts de tennis (gratuits), du golf. Tél. 872-5513 Les jardins-japonats Nitobé a Tuniversité de la Colombie bri-- tannique. Prix d’entrée 50 cents. Musée de Vancouver situé dans le parc Vanier, 1150 rue Chest- ‘nut. L’histoire de Vancouver est racontée dans ce musée qui yen- ferme également un wagon de passagers CPR, etc. Une aile est réservée a la. culture indienne de la céte — nord-ouest. SESE 736-7736. Village Héritage a Burnaby au Parc Century: 2 hectares. Le public est plongé dans le 18€me siécle et le début du 19@me. On peut y voir la boutique du for- geron, celle du pharmacien, le cabinet du dentiste, etc. Le Centre des Arts, des Scien- ces et de la Technologie au 600 rue Granville. Pour tous les ages. Trois étages de démonstrations, d'expériences. Téléphonez au 687-8414 pour les prix d’entrée et les heures d’ouverture. Le pont suspendu de Capilano: ouvert en 1899, ce pont suspendu, le plus long au monde, se balan- ce 4 137 métres de hauteur sur la gorge de la riviére Capilano. Tél. 985-7474. Ga AVIS AUX ARTISTES ET ARTISANS FRANCO-COLOMBIENS Les artistes et artisans fran- co-colombiens qui aimeraient exposer leurs oeuvres a la boutique du Centre Culturel Colombien, sont priés d’entrer en contact avec Alain Blancard a la librairie Le Croque - Bouquins, Tél. 874-9433. humour Depuis des mois, un de mes amis réve d’u- ne voiture sport deux- places. Tout le probleé- * me est de parvenir & convaincre sa femme. it a usé tour & tour de tous les arguments, jusqu’a celui de |’éco- nomie. — C’est une voiture économique, d’accord, dit sa femme. Mais que ferons-nous quand nous voudrons emme- ner des amis diner en ville? — Justement, encore de |’économie! On ira dans leur voiture! “Il est rare que plusieurs personnes aient exactement la méme idée, sauf quand il s‘agit d’acheter des cadeaux de mariage. avec David Niven, Robert Wagner, Herbert Lom, Capu- cine et Ted Wass. Réalisation: Blake Edwards Panther prouvera bien dans les prochains jours si la série de Pink Panther, débutée en 1964 avec A Shot in the Dark, pourrait se prolonger. Aprés la suite de the Trail of the Pink Panther ow Clou- seau est porté mystérieuse- ment disparu, |'inspecteur- chef Dreyfus fait rechercher par ordinateur, 4 la demande spéciale du président de la France, le détective capable de résoudre l’affaire Clou- seau. Alors vient notre nouveau venu Clifton Sleigh (Ted Wass) ; méme si Clifton (qui est Américain) est aussi in- compétent que Clouseau, il n’a pas su profiter du méme succés que son collégue fran- cais. Ses supérieurs New Yorkais sont contents de pré- ter Sleigh a la Sareté, dépar- tement d’enquéte criminelle francais. verly d’Angelo et Imogéne Coca. Mise-en-scéne: Harold Ramis Est-ce que n’importe quelle mésaventure véritable est aus- si commune que ces vacances familiales gachées. C'est ce qui arrive 4 Clark Griswold (Chevy Chase, Seems like Old Times), un homme d'affaires de Chicago qui décide d’emmener sa fa- mille en auto pour visiter des sites touristiques a travers l’Amérique jusqu’a Walley- wold, parc d’amusement ulti- me de la céte californienne. Chevy Chase, le comédien le plus sophistiqué de la série télévisée Saturday Night Live, The Curse of the Pink ~ LES FILMS DE LA SEMAINE VUS PAR GASTON. “The Curse of The Pink _Panther’’ Aussi dans le coup sont David Niven, Robert Wag- ner et Capucine qui repren- nent leurs réles respectifs de l'original A Shot in the Dark. La majeure partie du film est bien faite; quelques gags sont si bons qu’on est tenté d’en rire encore 4 la sortie du cinéma mais la partie la plus délirante est lorsque Clifton se proméne dans un café avec dans ses bras une embar- rassante poupée _ gonflable ayant comme fonction d’étre une escorte automatique. La ot The Curse of the Pink Panther s'affaiblit, c'est a la toute fin lorsque Sleigh réussit 4 pénétrer dans la demeure suspecte trouvant Roger Moore (James Bond) imitant la voix de Clouseau tout en faisant l’idiot. Vraiment the Curse n’est pas méchant, en fait c'est un excellent film a voir pour rigo- ler un dimanche aprés-midi si l'on n’a absolument rien a faire. Joue aux cinémas Denman Place, Richmond Square et Willowbrook 6. ‘National Lampoon’s Vacation’’ Interprétes: Chevy Chase, Be-* qui a connu un succés é€cra- sant a ses débuts au cinéma dans Foul Play avec Goldie Hawn, est de retour et essaye de se dégager de la comédie physique pour se consacrer au dialogue et au développement caractéristique de ses farces. Mais la ot Vacation gagne c'est dans le fait que quicon- que ayant pris des vacances avec sa famille peut se recon- naitre dans les actes du film. Bref, recommandé pour tous ceux qui veulent avoir l'occasion de rire d’eux-mé- mes et des autres. Présenté aux cinémas Capi- tol 6, Columbia, et Willow- brook 6. La Francophie & You Une production de la SAV présente son émission d'une heure le mercredi 4 20h00 avec reprise le samedi a 22h00 et le dimanche a midi au cable 10. Vancouver, Burnaby et Richmond Tél. 669-9332