Programme de la télévi Dansun monde d’ hommes Francine Harel-Giasson Dix ans passés depuis I’An- née internationale de la femme. Une décennie de luttes féministes. Le mouvement, comme bien d‘autres mouvements de revendi- -cation — nationalisme, syndica- « lisme —, n’est plus ce qu'il était. A l'image de leur temps, les femmes sont devenues individualistes, : compétitrices, soucieuses de per- formance et de rendement. L’aile du conformisme est aussi passée par la. Comment vivent ces femmes qui ont décidé d’investir des milieux traditionnellement ré- servés aux hommes: les affaires, agriculture, l'industrie miniére, le monde sacerdotal et les P.M.E.? La nouvelle série d'informa- tion Dans un monde d’hommes propose de tracer le portrait de ces milieux et des femmes qui y évoluent. Rita Dionne-Marsolais Ainsi, lors de la premiére émission diffusée le dimanche 24 février 4 18h30, nous rencontre- rons des femmes qui ont relevé le défi du monde des affaires. Ces femmes ont rapidement appris les régles du jeu. Encore mi- noritaires au sein de cette confré- - rie, elles tissent leurs propres liens et créent leurs propres réseaux. Le journaliste Robert Landry a rencontré, parmi celles-ci, !a dé- léguée générale du Québec a New York, Rita Dionne-Marsolais; Ni- cole Forget, avocate et présidente du conseil d‘administration de Nouveler; Francine Harel-Giasson, professeur aux HEC. Toutes trois sont membres du Réseau des femmes de carriére de Montréal. La semaine prochaine, nous explorerons le monde agricole et rencontrerons ses productrices. Réalisation: Marie-Eve Thibault sion francaise de R VENDREDI 22 FEVRIER 1985 Les beaux dimanches Que de chemin parcouru de- puis son Manitoba natal jusqu’a Cannes ow Daniel Lavoie recevait récemment, des mains de la délé- guée générale du Québec a Paris, Louise Beaudoin, un disque d’or pour son dernier album, Tension attention! Si 1984 s‘est avérée |’année 1 Daniel Lavoie, que dire de 1985 qui s'annonce fulgurante? Attention: Daniel Lavoie n’a pas chanté son dernier mot... Avec ses trois Félix remportés au Gala de l'ADISQ dont celui pour le titre d’interpréte de I’année, son disque d’or regu au mois de janvier dernier, Daniel Lavoie est enfin sacré superstar. Cette reconnaissance, qui survient’ aprés 15 ans de carriére, est plus que méritée. Elle couronne le tra- vail, le courage et la ténacité de ce- lui qui a toujours accompli sa tache avec tout l'amour de I’arti- san. Le résultat: Tension attention, un produit qui peut se mesurer sur le marché international. Le maga- zine frangais Les Nouvelles litt raires pariait, il y a un an, de révélation. sitait pas a risquer sa chemise - pour son album Tension attention. ll a misé juste: son international. vidéo, spectacle, nouveau /ook, rien n’a été négligé. Les résultats et les recompenses sont 1a, aujourd’hui, pour en témoigner. Daniel Lavoie : En 1983, Daniel Lavoie n’hé- attention ! Jacques Boulanger recevra donc ce chanteur au charme irré- sistible et aux yeux de velours dans le cadre des Beaux Di- manches le 24 février @ 19h30. En plus de ses indéniables talents de musicien, Daniel Lavoie est également reconnu pour la beauté des textes de ses chansons - Ace sujet, il a déja déclaré: «Je n‘écris pas des chansons pour faire plaisir. . .Je veux que.mes textes aient une véritable portée sociale. C’est-ma mince contribu tion a '‘amélioration'du-genre hu- ~~ main a travers un petit espace- temps musical... Chaque chan- son est comme une goutte d’eau dans la mer...». C’est donc un rendez-vous qu’il ne faut pas manquer, le di-’ manche 24 février prochain. Réalisation: Auréle Lacoste ‘Sur le cable KELOWNA 1 KAMLOOPS ; DAWSON CHILLIWACK 1 KITIMAT 1 adic Canada j Rien de plus étranger a Ma- rivaux que le marivaudage. Et I’un des plus grands écrivains frangais, toujours aussi aimé que joué, de- meure encore aujourd'hui aussi méconnu qu’incompris. C’est l’opi- nion d’Edmond Jaloux qui consi- dére méme |’auteur des Fausses Confidences comme le peintre par excellence d’une pudeur toute francaise que l’on n’a pas su voir. Les téléspectateurs de Radio- : Canada pourront donc juger de la Les grands films Depuis quelques années, on découvre de plus en plus sur nos écrans le cinéma australien. Mais, que savons-nous de ce pays des grands espaces et du désert qui s‘apparente, a plusieurs points de vue, au Far-West américain? Les” _ Grands Films nous proposent cette semaine une épopée australienne signée George Miller, L‘Homme de la Riviére d’argent. Film a la gloire des hautes terres australiennes et de leurs ha- bitants, l’action de L’‘Homme de la Riviére d‘argent se situe en 1880. Epopée en Australie Deux classes s‘affrontaient alors en Australie: les hommes de la plaine et ceux des hautes terres. A travers l'histoire du jeune Jim Craig qui quitte la montagne pour se trouver un emploi chez un éleveur prospere, c'est I’histoire d'un peuple marqué par la soif de conquéte, I’audace et le courage. Mettant en vedette Kirk Douglas, Tom Burlison et Sigrid Thornton, L‘Homme de la Riviere d’argent, d'aprés un poéme de A. B. Paterson, sera présenté le jeudi 28 février a 20h00. x pertinence de ces dires en regar- dant L‘Epreuve de Marivaux, dans le cadre des Beaux Dimanches, le 24 février a 21h20. Mais ce que I’on verra a ~ coup sar, c'est que ce «pur chef- d’oeuvre» est aussi un pur enchan- tement de grace et d’aisance ou la beauté de la langue nous est a I‘o- reille une continuelle musique cristalline. : __ L’Epreuve, de toutes les piéces de Marivaux, peut-étre la plus simple, la plus dépouillée, va directement au coeur d’‘un pro- bléme délicat: l'amour a la fois ar- dent et incertain d’un jeune homme et d’une jeune fille l'un pour l’autre. C'est que leur inexpé- rience tout comme leur vulnérabi- lité les incitent 4 un comportement réciproque aussi pudique que «cruel», : Lucidor Serge Dupire), jeune homme 8 la fois riche et sé- duisant, tombe malade dans le chateau qu'il vient d’acheter en province. Il est soigné avec une tendresse exquise par Angélique (Sylvie Léonard), la fille de sa concierge, qui lui voue une sorte d‘adoration discréte. . . L’épreuve de Marivaux Frappé par sa grace et par la perfection de tout son étre, Lucidor en tombe amoureux a son tour au. point de vouloir l'épouser. Mais, tout craintif, tout incertain, il veut d’abord «l’éprouver», sans penser un instant a la «cruauté» de son geste. . ; A cet effet, Lucidor trans- forme donc son valet en un riche ami parisien qui serait épris d’An- gélique. Incertaine elle-méme de l'amour de Lucidor, Angélique souffre et, afin d’éviter un mariage imposé, fait mine d’étre éprise : geo paysan amoureux de ses gros Ss a Tout comme dans Le Jeu de l'amour et du hasard, L‘Epreuve est une comédie d’amour qui dé- ploie mille et une nuances psycho- . logiques, ou la tendresse et la sen- sibilité inquiéte sont analysées avec autant de profondeur que de subtilité. _ Alleur facon habituelle, te réalisateur André Bousquet et son décorateur, Pierre Bourassa, ont réussi une mise en scéne dépouil- ‘lée qui-souligne 4 merveille a la fois la solidité architecturale de cette piéce de Marivaux, la délica- tesse des sentiments des person- nages et la beauté harmonieuse de la langue. Ceux et celles qui aiment le : répertoire classique de méme que les jeunes qui veulent voir une ma- niére de vivre des sentiments qui n’a plus cours aujourd’huj vou- dront voir absolument L‘Epreuve. Réalisation: André Bousquet Les gestionnaires de lamort La télévision de Radio- Canada présentera le vendredi ter mars a 21h00 un important dos- sier sur les décisions de vie ou de mort que doivent prendre les mé- decins et sur le pouvoir qu’ils exer- cent sur le prolongement de Ia vie. Tourné entiérement a |’H6- pital Notre-Dame de Montréal, ce document fait appel 4 des méde- cins et a des infirmiéres qui nous expliquent comment se prennent pareilles décisions. Nous enten- drons aussi des temoignages de patients de I’hépital. La technologie offre plu- sieurs possibilités de survie, mais qui ne font finalement que surseoir 4 la mort. Les instruments de réa- nimation, les coeurs et les pou- mons artificiels, de méme que les différentes greffes d’organes sont autant de moyens que la médecine emprunte pour faire échec a la mort. La médecine moderne peut dépister les malformations se- rieuses chez les bébés pendant la aecice 2 de la mére et conseiller _ Favortement, le cas échéant. Nous verrons aussi comment se déroulent les derniers instants d’une vie aux soins pallia- tifs, ou l'on commence déja a se préparer au grand départ. Le dossi ier Les Gestion- naires de la mort révéle que 75% d'entre nous mourront a !hépital. Dans ce dur combat, le droit du médecin n‘est certes pas absolu, mais les techniques dont il dispose permettent trés souvent de modi- fier la décision concernant les choix de vie ou de mort. Dans ce document, on aborde la question du droit de mourir. Les textes et les entrevues sont de Normand Cloutier. Réalisation: Pierre Charlebois L’ordinateur mobile Un sujet on ne peut plus ac- tuel, ‘ordinateur mobile, sera d’a- bord étudié a l’émission Science- Reéalité animée par Gilles-Philippe of le dimanche 24 février a En effet, mis au point a Van- couver, un terminal mobile permet désormais aux agents du service de police d’avoir instantanément acces a tous les renseignements qui leur sont nécessaires a partir de leur voiture de patrouille. Le méme systéme, adopté par le Ser- vice des incendies de Phoenix, en Arizona, s’est avéré tout particulié- rement efficace. La version fran- . caise de ce documentaire est une adaptation de l’émission «The Na- ture of Things». Adaptation-réalisation: Thé- rése Patry. ; ll sera question ensuite a cette émission du gazoduc sous /e Saint-Laurent. ll s‘agit en fait de l'emploi, 4 Trois-Riviéres, par la compagnie Gaz Intercité, d'une technologie _ nouvelle: la foreuse orientable a jets d'eau. On a constaté trés tot que cette technique des plus pro- metteuses est aussi audacieuse que les ingénieurs qui l’ont mise au point peuvent étre novateurs. Reporter: Gilles Provost Réalisation: Héléne Saint-Martin oe. |