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Le Soleil de Vancouver,page 6, Vendredi 5 septembre 1969

Echange France-

Québec de soixante
enseignants

\JUEB:;C-Le ministre de l'éducation du
quebec, i, Jean-Guy Cardinal, a annon-
cé que soixante’ jeunes paws québe—
cois iront enseigner en France durant
la prochaine annee scolaire et qu! un
nombre équivalent de jeunes maitres
francais viendront enseigner auebec,

“TL s ‘agit de la premiére étape
dtun programme élaboré par la Commis—
sion permanente de coopération franco-
québécoise,

D'aprés M, Cardinal, cet échange
revet une importance particulicre car

_il constituera une expérience- pilote
qui sera suivie attentivement en Fran-
ce et au Quebec par des péedagogues et
autres experts, :

Si ce programe donne des resul-
tats positifs, il est possible que
dans quelques années, ce soit nonplus
60 mais 1,000 enseignants qui partici-
pent a cet echange,

M, Cardinal a egalement annoncé
l'envoi d'une Jnission d'information a.
Dahomey pour étudier les do ssiers des
étudiants dahomiéns conformément aux
conclusions de la :tission multinatio-
nale,

la mission se compose de HN, Jean-
Marie Lepage, directeur de la section
education a ja Delégation ‘generale du
Québec a Paris et de M, André Savard,
de l'Agence internationale de aévelop-

pement.

Ecole francaise a Toronto:
1,000 étudiants dans 5 ans

TORONTO-Selon le aiveeveus de la pre-
miére école secondaire publique delan-
gue frangaise a Toronto » M. H, Lionel
Remillard, le nombre des inscriptions
a cette Stole devrait passer de 300q.!
il est cette annee a plus de 1,000 d!
ici cing ans.

M, Remillard prevoit également
que son école déménagera sur un ter-
rain de 25 acres dans le canton de
North York et englobera le cours éle-
mentaire, :

Ila nouvelle ecole accueillera le
2 septembre, dans ses classes préfabri-
quéees installées derriére le collége
York Mills, des éléves du Toronto meé-
tropolitain, de Georgetown, de Burlig-
ton et d!Oshawa, ;

Pour pouvoir s'inscrire a ltcole,
le candidat doit parler "raisonnable-
ment"le frangais, a dit M. Remillard
au cours d'une interview, en precisant
que 1'institution nlavait pas comme
role d'enseigner le francais aux anglo-
phones,

La création de cette école a sou-
leve, on s'en souvient, une controver-
se au sujet de la Végalité de la con-
tribution financiére de la commission
scolaire du Toronto metropolitain et
du fait que quatre de ses 15 maitres
soient des Scan?

Fo eS Sa |

du" Vieux Monde”

“e%e"o"e"e"e"e"e"e"e"e"e

par exellence

renese10.0.0.0.0.0.0.0.0.0-0

MARCHEUR DE LA PAIX

Un Québecois. de 27 ans, Bernard
Rioux,est arrivé a Vancouver’ aetaedtaad
de la semaine passée,

DO n'y aurait rien de bien origi-
nal dans cette nouvelle si ce n'était
le fait qu'il a couvert le trajet Wué=
bec-Vancouver a pied en tirant derrié-
re lui une voiturette a quatre roues
ou sont entasses ses bagages.

Bernard Rioux quittait le numero
1,60 de la rue Saint Pascal a (uebec
le 27 juillet 1968 4 destination du
Japon,

Depuis, il a vecu et loge enim jeu-
re partie grace a l'hospitalité qui
lui fut offerte en cours de route.

Da passe L'hiver dernier a Sud-
sbury, (Ontario) | et espere pouvoirtra-
vailler sur la cote Jusqu'au print enps
afin de gagner le prix de son passage
pour le Japon. ¥

Si tout se deroule selon ses
plans, il terminerait a pied le long
periple qui doit l'amener a Osaka ot
il a l'intention de planter undrapeau
canadien qu'il a emporte avec lui au
départ.

ooo |

Calmement, Ian Kovnats (a g.), 4g6 de 14 ans, et
Frances Prior, 16: ans, -se balancent dans un pare
d’Edmonton, tout en lisant leurs bandes dessinées
préférées. Durant deux heures, sans arrét, ils ont
répété leur mouvement de haut-en-bas et de bas-en-
haut. C’est qu’ils participaient alors 4 un marathon
ayant pour effet de garder en action, pendant dix
jours, cette seule balancoire du parc. Le but de
cette initiative déclenchée par une vingtaine de
jeunes était de recueillir assez d’argent pour acheter
d’autres appareils de jeu.

Paul Gérin-Lajoie enseignera a Ottawa

OTTAWA-Paul Gérin-Lajoie, age de 49ans,
ancien ministre québecois de 1! éduca~
tion de 1964 a 1966, sera professeur
invité a L'université d' Ottawa cette
année, a-t-on annoncé hier. M, Gerin-
Lajoie est actuellement viceprésident
de la commission fédérale sur les prix
et les revenus; il donnera des cours
au départ ement de sciences politiques
traitant surtout des institutions par-
lementaires canadiennes et québecoiises,

AFFAIRES! |

ni
;

. a MS, IR Fa OT Nae Th] OT

W 3:
Je suis une annonce de 2x

Mon prix ?

Ac kva

La CECM et l'éducation
francophone non-

catholique

SONTREAL-Voici le texte de la résolu-
tion adoptée par la Commission des eco=
les catholiques de Montréal a la séan-
ce du 21 aout dernier,

“Considérant que des enfants non-
catholiques peuvent fréquenter les é-
coles catholiques de Montréal et quiun
certain nombre de ces enfants s{nscrit
déja dans ces écoles

Considérant que des parents fran-
cophones d'une religion autre que les
confessions catholique ou protestante
manifestent le désir d'inscrire leurs
enfants dans les écoles francophones.
de la Commission des écoles catholi-
ques de Montreal.

Considérant que la Commissiondes
écoles catholiques de Montréal doit ré-
pondre au souci de ces parents d'assu—
rer a leurs enfants une meilleure par-
ticipation 4 la culture frangaise.

En conséquence, il est résolu:

1) de faciliter l'admission dans
les écoles de la C.E.C.M. d' enfants
francophones d'une religion autre que
les confessions catholique et protes-—
tante, afin de leur assurer une meil-
leure participation a la culture fran-
gaise;

2) de permettre le regroupement
de ces enfants dans des classes, sile
nombre est suffisant et si lesfrents
le demandent, afin de faciliter 1' or-
ganisation dtun enseignement religieux
conforme 4 leurs croyances, mais sans
toutefois que la C.E.C.M.n'assume au-
cun déboursé suppl émentaire;

3) de prendre les mesures néces-
saires dans ta poursuite de ces objec-
tifs pour préserver sur le plan des
principes et des faits, le “caractere
catholique des écoles frequentées par
des éléves catholiques,.

Dupont, aprés une longue journée de jardi-
nage, s’exclame :

— Je suis mort !

Sa femme hausse les épaules et se contente
de dire :

— Eh bien, quand tu seras ressuscité, tu vien-
dras m’aider a faire la vaisselle

1410

sur le cadran

JACQUES BAILLAUT

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