2, Le Soleil de Vancouver, 17 aoft 1973 est publié par: Téléphone : Directeur: André Denise , Lucie. LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE LE SOLEIL DE COLOMBIE LTD., 3213 rue Cambie, Vancouver 9 879-6924 Ont collaboré 4 ce numéro: André Marsot, Marguerite Batut, Yvonne Huguet, Francois Rivest, Michéle, Jean-Claude Arluison, Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES. HEBDOS DU CANADA ("67676166 01874707. eta tereteters 0.0.9.0.0.0.° werere's'e"6 eetates: ete ee eee anes sa ae PIOLAT ¢, Tee MT LES MACHINISTES — Quelle grave du ry:? Départ de M. Gauthier A l’occasion du départ de son directeur , M. Andre Gauthier, qui a été permu- té A Dar es-Salam, Tan- zanie, 1l’Alliance frangaise de Vancouver avait organi- sé une soirée vin et fro- mage pour permettre 4 ses membres de faire leurs a- dieux A celui qui avec son épouse a été pendant qua- tre ans l’Ame de cette or- ganisation. Venant d’Haiti, of il était professeur A l'Institut de frangais de Port-au-Prince depuis 1961. André Gauthier arriva 4 Vancouver en sep- tembre 1968. Sans ambages, avec le concours de sa char- mante épouse, il se mit au travail. Ceux quifréquentent Alliance en savent les ré- sultats. E Dans son discours d’adieu, le président de 1’Alliance frangaise, M. Thorpe, avo- cat de renommée, se fit le porte-parole des membres en exprimant leurs regrets causés par le départ de M. Gauthier, qui pour tous sem- ble premature. Puis comme souvenir de leurs passages, hélas trop court 4 Vancou- ver, il présenta A M.et Mme Gauthier un tableau-de pein- ture esquimaude. Prenant la parole, M. Gau- thier remercia le président et les quelques 150 mem- bres présents , en ces ter- mes: Chers Amis, Je ne voudrais pas vous im- portuner par un long dis- $ @ 0 $ cours et tirer sur la corde sensible du ‘‘délire verbal affectif*‘.<. Oui, noss som- mes tristes de quitter Van- couver, des amis si chers et aussiune Alliance Fran- ¢aise aussi belle....Voil2, c’est fait. Nous aimerions tout sim- plement vous remercier d’ étre venus, et remercier Monsieur et Madame Viz- zanova, Monsieur. Thorpe, Monsieur et Madame Fres- co et les membres des dif- férents Comités, notam- ment Monsieur Dephilip. Nous voudrions personnel- leanent remercier les pro- fesseurs de U-B.C. quinous ont particuliérement aidés et appuyés au long des jours. Monsieur Bongié et nos chers amis: Baudouin, Tou- gas et Bouygues. Du cdté de S.F.U. nous n’ oublierons pas non plus la gentillesse et la précieuse collaboration de Monsieur Bartlett et des Saint-Jac- ques. Nos remerciements per- sonnels vont également 4a Monsieur Piolat, & Mon- sieur et Madame Henrion, & Monsieur et Madame Dray A Monsieur et Madame Rous- sel, 4 Monsieur et Madame Réche, Monsieur et Madame Bild, aux gens de CRBUF-FM, aux professeurs et au per- sonnel de 1l’Alliance Fran- gaise, sans oublier les mem- bres et tous nos amis. Nous remercions surtout, et du fond du coeur, tous 14 NOUS FAUT ABONNEMENTS POUR SU les étudiants de 1l’Alliance Francaise, nos éléves en particulier, qui sont deve- nus des amis et qui nous ont encouragés dans notre tache, et de qui nous sont venues les plus grandes sa- tisfactions morales. D’autres nous remplace- ront et continueront l’oeu- vre sibien commencée, mais nous ne pourrons pas ou- blier Vancouver... nous y reviendrons puisque nous y laissons des amis fidéles.. et puis...notre fils est né ici et il est canadien. D’ici notre retour et afin de nous revoir bientdt, nous vous invitons A un ‘‘safari africain’’. Encore merci pour ce ma- gnifique cadeau, et toute no- tre affection aux organisa- teurs de cette mémorable soirée: Monsieur Thorpe, 4 Monsieur et Madame Fres- co, Monsieur et Madame Tattersfield, 4 Monsieur et Madame Vizzavona, Mon- sieur Gioffray, a Made- moiselle Régine Pasquier. Et Vive 1’Alliance Fran- gaise de Vancouver... Dans une classe de catéchisme d’un temple de quartier de Bir- mingham, le pasteur demande a un de ses jeunes éléves de lui décrire les malheurs du pauvre Job. Le gamin se léve et recite : — Job a eu tous les ennuis pos- sibles. Il a d‘abord perdu son bétail; puis il a perdu ses enfants; et ensuite, il a été obligé d’aller LF an aly 9 Mh wil i MT brat : Wo CR; ; TF jit x TMU Va a Ze wn fC)" a, LES SERVICES ESSENTIELS = 96,000 TRAVAILLEURS DU RAIL LE Ze HISTORIQUE Au mois de juillet 1963, i Premier ministre de l’époque, le regretté Lester B. Pearson, institue une Commission ro- yale d’enquéte sur le bilin- guisme et le biculturalisme, plus connue sous les vocables de ‘Commission BB”. En plus de mener une enquéte pancanadienne, cette Com- mission avait pour mandat de “recommander les mesures a prendre pour que la Confédé- ration canadienne se dévelop- pe d’aprés le principe de |’éga- lité entre les deux peuples qui VPont fondée, compte tenu de apport des autres groupes ethniques a l’enrichissement culturel du Canada...” Dans son rapport prélimi- naire, ladite Commission con- cluait tragiquement que le Canada subissait “‘la crise ma- jeure de son histoire”’. A la suite de cette angois- sante conclusion, une Com- mission permanente aux lan- gues officielles fut créée et dirigée par Keith Spicer. De plus, le Gouvernement cana- dien, afin de donner plus d’ampleur a sa politique du bilinguisme, sanctionna le 9 juillet 1969, la “‘Loi sur le statut des langues officielles au Canada”. CONTENU DE LA LOI La pierre angulaire, soute- nant toute l’essence idéologi- que du bilinguisme, se retrou- CETTE SEMAINE ipa d’Ottawa. ja ERSASt BILINGUISME AO NS ve a l’article 2 de la Loi con- cernant le statut des langues officielles du Canada: ‘“‘L’an- glais et le francais sont les langues officielles... pour tout ce qui reléve du Parlement et du Gouvernement du Canada; elles ont un statut, des droits et des priviléges égaux...” BUT DE LA LOI — Qu’implique, dans la réali- té canadienne, cette impor- tante ordonnance législative qui. draine tapageusement avec elle, tant de passions et de polémiques originant de tous les milieux et de tous les recoins du pays? Certes pas, en tous cas, a contraindre légalement les francophones a apprendre Vanglais, ni a astreindre les anglophones a parler le fran- cgais! Le but ultime de la Loi est de permettre, 4 tous les Canadiens, le choix de s’a- dresser a l’administration pu- blique fédérale dans l’une des deux langues officielles du Canada, soit le francais ou Vanglais. CHAMPS D’APPLICATION Qu’entend-on par ‘‘admi- nistration publique’? La loi nous précise, a l’article 2, que ses dispositions législatives af- suite page 11:SEMAINE VIVRE er ae vveecane le désert avec fy ABONNEZ-VOUS AU | SOLEIL de vancouver S$ |8213 rue Cambie, VANCOUVER 9, C. b. Télé: 879-6924} ® ® LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE. Veuillez trouver ci-joint la somme de $........ pour () abonnement, ( ) renouvellement au Soleil de Vancouver. 0 $ |J‘inclus aussi la somme de $. .. ..... pour don en | aide au journal. | NOM: Eee IL ee IES TOT Ae Re RADRESGE Re 82 “aos ates paige ag ee DAT Bet eco: cress ota ab ere tioe ents 1 an, Canada & U.S.A $7.00 - Autres pays $10.00