Prix Judith-Jasmin 87 Le Cercle des femmes journalis- tes organise cette année encore le Prix Judith-Jasmin. La remise des prix aux lauréats aura lieu le ler décembre prochain, entre 18h00 et 21h30, a la Bibliothéque Nationale, 1700 rue St-Denis, a Montréal. Le Prix Judith-Jasmin a été fondé en 1975 par Mme Solange Chaput-Rolland, dans le but de promouvoir l’intérét des journa- listes d’expression francaise a travers le Canada. Cet événement sera sous la présidence d’honneur de Gérard Pelletier. Madeleine Poulin, journaliste et animatrice 4 Vémission Le Point, a Radio- Canada, a accepté de présider le jury composé de douze membres qui devront se prononcer sur la qualité de reportages publiés ou diffusés durant l’année 1986. Pour la premiére fois dans l'histoire du Prix Judith-Jasmin, cette année, la Maison Alcan offrira un trophée a la journaliste qui amarqué sa carriére de fagon toute particuliére. Il s’agit d’une sculpture de l’artiste de réputa- tion internationale, Esther Wer- theimer, intitulée Liberté. Fondé en 1951 par-Mme Laure Hurteau, le Cercle regroupe aujourd’hui 169 membres actives au sein de la presse €crite et électronique. La vocation premiére du Cercle en fut une d’entraide. Une activité importante de ses débuts ayant été di’ ier chaque année un nombre imposant de caisses de livres aux mirorités dépourvues de lecture francaise, telles les régions de Sept-Iles, de par Francois Lagarde Y}Ouest canadien, de |’Acadie, jusqu’en Louisiane. Anne Richer, journaliste 4 La Presse, fonda en 1973 le prix Julia Richer en mémoire de sa mére qui s’est toujours intéressée aux jeunes. Ce prix reconnait le talent des apprentis-journalistes de 10 a 18 ans. En 1975, la présidente du Cercle, Mme Solange Chaput- Rolland fondait a son tour le prix Judith Jasmin qui lui, s’adresse a des journalistes chevronnés et- couronne l’excellence. Pour souligner le 25e anniver- saire du Cercle, des membres publiaient sous le titre 25 @ la une aux éditions La Presse, un recueil des biographies de vingt-cing journalistes émérites. Une filiale a été mise sur pied a Ottawa en 1960 par Mme Henriette Rouleau qui assure encore une fidéle collaboration avec nos collégues d’Ontario. INFORMATION Par Pierre Grenier Pour ceux qui ne le savent pas encore, le Festival du film de Vancouver se tiendra cette année du 15 au 30 octobre. La sélection des films présentés a été faite a méme les meilleurs films des festivals de Cannes, de Montréal et de Toronto. De plus, si l’on regarde attentivement le pro- . gramme, on s’apercoit que les cinémas francais et québécois y auront aussi leur place. En fait, nous pouvons méme dire que nous aurons la chance de pouvoir voir parmi les meilleurs films nouvellement sortis sur les €crans de ces deux grands centres de la culture francaise. Une occasion qui ne nous est pas donnée souvent de pouvoir juger de la réalité actuelle de ces deux cinémas. Aussi, pour vous aider a faire une meilleure idée de la sélection des films francais de ce festival, nous vous présentons PARTICIPaction La Fondation MacDonald Stewart assure gracieusement un lieu pour les assemblées mensuel- les du conseil exécutif du Cercle. Ses divers comités élaborent un programme ‘régulier d’activités culturelles et sociales qui favorisent les échanges entre les journalistes membres et leur offrent de rencontrer_ des écrivains de passage en plus de participer 4 des congrés natio- naux et internationaux. Aujourd’hui le Cercle cherche a s'impliquer davantage profes- sionnellement, 4 diversifier ses activités tout en ne perdant pas de vue ses objectifs afin de se rallier le plus grand nombre possible de femmes journalistes. Vhoraire de ces films. Titres en frangais Lundi, 19 octobre Hollywood, 19h00 Ox que tu sots : (France, Alain Bergala) Mardi, 20 octobre Hollywood, 16h30 Ou que tu sots (France, Alain Bergala) Mercredi, 21 octobre Ridge - 19h00 Rue du Départ (France, Tony Gatlif) Jeudi, 22 octobre Pacific Centre - 19h00 La Vie platinée (Cote d'Ivoire, Claude Cadiou) Discovery - 21h30 Marie s’en va-t-en ville (Canada, Marquise Lepage) Vendredi, 23 octobre Pacific Centre - 14h00 Marie s’en va-t-en ville (Canada, Marquise Lepage) Vancouver East - 19h00 Maine-Ocean Express (France, Jacques Rozier) Dimanche, 25 octobre Hollywood - 14h00 Henri (Canada, Francois Labonté) Discovery - 17h00 Sous le solezl de Satan (France, Maurice Pialat) Mardi, 27 octobre Discovery - 19h00 Un zoo la nuit (Canada, Jean-Claude Lauzon) Ridge - 19h00 Sous le soleil de Satan (France, Maurice Pialat) Vancouver East - 19h00 Les Amours de Manuel (France, Geneviéve Lefebvre) Festival international du film de Vancouver Mercredi, 28 octobre Pacific Centre Pacific Centre - midi Maine-Ocean Express (France, Jacques Rozier) Discovery - 19h00 L’Amie de mon ami (France, Eric Rohmer) Ridge - 19h00 Un zoo la nuit (Canada, Jean-Claude Lauzon) Pacific Centre - 19h00 Un sourd dans la ville (Canada, Mireille Dansereau) Jeudi, 29 octobre Hollywood - 16h30 Le Frére André (Canada, J.-Claude Labrecque) Ridge - 19h00 L’Amie de mon amt (France, Eric Rohmer) Vendredi, 30 octobre Ridge - 19h00 Jean De Florette (France, Claude Berri) Vancouver East -.21h30 Le Frére André a (Canada, J.-Claude Labrecque) on Samedi, 31 octobre Discovery - 14h00 Jean De Florette 7 (France, Claude Berri) —s a} A cause d’une affiche de PARTICIPaction L “histoire qui suit est rigoureuse- ment authentique, méme si Vhomme qui me I’a racontée insiste pour que je taise son nom. Tout a commencé il y a quelques années, lorsque PARTICIPaction a demandé a Louis Z. (c'est le nom fictif que je lui donnerai dans cette chroni- que) de poser pour une affiche le représentant en train de faire de la randonnée pédestre. Il accepta, méme sj PARTICIPaction ne le payait pas, car il était un adepte de l’activité ~—physique et croyait en la justesse de notre cause. L’affiche de PARTICIPaction fut donc réalisée, montrant Louis Z. sac au dos, au flanc d'une montagne, et l'identifiant sous son nom véritable. Elle parut pendant un an ou deux, dans les autobus du Québec. Puis elle disparut, lorsque ‘vint le temps de la remplacer par une nouvelle cam- L’histoire en serait restée la si notre Louis Z. n’avait pas été marié plusieurs années auparavant. Il avait divorcé alors que son fils unique avait deux ans, et n’avait pas eu de nouvelles de lui depuis prés de vingt. ans. Et ne voila-t-il pas qu’un jour il regoit une lettre — justement de ce fils qu'il n’avait pas vu depuis tout ce temps. Celui-ci habitait 4 l’étranger et cest par une amie qui avait vu l'af- fiche de PARTICIPaction qu'il avait appris que son pére habitait le Québec. Pendant plusieurs mois, ils cor- respondirent, renouant connaissance par écrit, avec les lenteurs que sup- pose l’échange de courrier par-dela Yocéan. Un jour, enfin, le fils de Louis Z. ex- prima le désir de voir son pére. Com- me il était lui aussi amateur de ran- donnée pédestre (était-ce l’effet du hasard ou de l’hérédité?), il lui donna rendez-vous dans un sentier de grande randonnée, en France, |'été suivant. « Je ne lui avais pas dit que j'avais renoncé a la randonnée pédestre depuis quelques années, avoue en riant Louis Z. Mais je me suis acheté une paire de chaussures toutes neuves et un bon sac a dos, et je me suis rendu quand méme sans la moin- dre hésitation. Malgré les ampoules aux pieds, le jour de notre rencontre a probablement été le plus beau jour de ma vie. » Depuis, Louis Z. et son fils sont devenus d’excellents amis. Ils se revoient chaque fois qu’ils le peuvent. La morale de cette histoire ? C'est que si jamais PARTICIPaction vous _ offre de vous photographier gratuite- ment pour une affiche ou une annonce, ne dites pas non trop vite. Sait-on comment cela pourrait transformer votre vie ? Educateur physique, Frangois est directeur des communi- cations de PARTICIPaction. Journal-Jeunesse 20 Ve Soler de Colombe, vendredt 2 octobre 1927 a7 a tome en Va ourer, ne, YONI 3 Hi suri 7 tinwrive vom nent tiem AT endende ton nett QUE CONT JOURNAL, ENPRA TON ee Raley scolaire sur ta culties ( les sciences, les peandes découvertes, bes grandes JOURNAL Tu as l’imagination fertile? Tu as des talents de dessinateur? Tu as peut-étre les deux ala fois? Alors pourquoi ne participerais-tu pas au grand concours SOLEIL-JEUNESSE qui consiste a trouver un nom et un logo a ton nouveau journal. Celui ou celle qui proposera le meilleur titre recevra un prix de 250 dollars en argent. 250 dollars seront également remis a celui ou celle qui concevra le meilleur logo. Bien-entendu il est permis de soumettre et le titre et le logo et, quisait, de gagner 500 dollars. * Les participants peuvent travailler seuls ou en groupe. * Un jury composé de membres du personnel du Soleil de Colombie et de jeunes choisira le ou les gagnants. Pour participer a ce concours, tu envoies ton titre et-ou ton logo - au plus tard le 30 octobre a : SOLEIL-JEUNESSE $283 rue Main Vancouver, C.B. V5V 3M6 Et surtout prends bien soin d’inscrire ton nom et ton adresse al’endos de ton envoie. 4