A ees Tout sur tout Suite de la page 1 cais y diminue, et les parois- siens s'‘éparpillent. L’église peut-elle éviter d’étre moins importante comme lieu de rencontre pour des fiangail- les? Nous vivons une ére de grande mobilité; des liens sociaux se desserrent et ca exige des transformations de nos attentes. Notre livre néglige la pré- sence de la langue francaise sur les ondes radiophoniques de C.B., sauf pour le mention des 69 emplois qui y ont été créés pour des francophones. Mais les graines de francais que sément les postes fran- Cais de radio et télévision trou- veront-ils des racines dans les foyers? Encourageront-ils des causettes en francais a la maison? Que notre société d'état, Radio-Canada, se fasse sociologue et nous renseigne 1a-dessus. Au chapitre de l'économie, le livre donne une plus bonne mesure d’attention au So/ez et la lutte de son fondateur, M. André Piolat, de le maintenii en vie, débouchant sur le triomphe d’un bénéfice de 1 200 $ pour une année récente. “Le journal ne sem- ble existe que par la volonté de certains”, €écrivent nos auteurs. Les deux gros courants de progrés pour la langue de ce cété des Rocheuses découlent, bien sir, des mécontente- ments québecois qui ont dé- clenché des efforts pour refai- re la Confédération, en com-- mencant avec la création de la- Commission sur le bilinguisme et le biculturalisme. N’ou- blions pas cette grave décla- ration contenue dans son rap- port préliminaire de 1965: “... le Canada traverse actuel- lement, sans toujours en étre conscient, la crise majeure de son histoire. Cette crise a sa source dans le Québec.” De cette premiére phase de la crise confédérale nous. avons la Loi sur les langues officielles, les subventions fé- dérales pour l'éducation en francais et du francais et pour des organismes francophones comme la FFC, les classes d’immersion, et les préparatifs pour une nouvelle constitu- tion canadienne. La deuxié- me phase, qui comprend Vélection du Parti Québecois au Québec et les exercices d’apaisement qui ont suivi au Canada anglais, nous a donné la nouvelle constitution et le iv Conseil de la radiodittusion et des vor ns Canadian Raiooatevsion and ; décisions CRT avait ét nant informé le Conseil que, sont pas en mesure de fournir 1985 l’audience initialement actuellement autorisée, soit entend examiner toutes les (PN-232) Services hors programmation: Remise 4 plus tard de l'audience publique sur la distribution par cable de services hors programmation; Dans le &'31-919 & 81-922, le Conseil avait annoncé qu’il comptait tenir une audience publique, dont la date arrétée provisoirement a la fin 1983 d’évaluer l'incidence de la distribution services hors programmation sur les plans économi- que, technologique, culturel et social. Ces services furent autorisés par .le. Conseil a. titre expérimental. Des: représentants du secteur de l'industrie ont mainte-— économique et technique, les télédistributeurs n'ont pas beaucoup progressé dans leurs expériences et qu’ils ne. lui permettraient d’évaluer convenablement J’incidence possible de ces nouveaux services. C’est pourquoi, et suite aux demandes recues de la part du secteur de _ l'industrie, le Conseil a décidé de reporter jusqu’a la fin licences d’exploitation d’entreprises de télévision par cfible qui comptent implanter, a titre expérimental, de nouveaux services hors programmation ou distribution de services autorisés au-dela de la date limite présenter leurs demandes le plus tét possible. Le Conseil emandes de ce délai, en conformité des procédures simplifiées ex sées dans l’avis public CRTC 1982-42 du 31 mai 1982. réambule aux , afin ar cable de our des raisons d’ordre au Conseil les données qui prévue. Les titulaires de _ ursuivre la le 31 déc. 1983, doivent nre sans Canada NINA SIMONE ~enconcert Samedi 26 novembre a 19h30 Thédtre Reine Elizabeth Vancouver Billets: comptoirs VTC et CBO : eee ee er ae roe ak ae programme cadre de fran- . ¢ais pour les petits franco- phones de la C.B. On peut retracer l’essentiel de ces événements dans le livre Lengyel-Watson sauf qu'il laisse tomber (a cause d’un raccourci dans sa documenta- tion de départ) la connection directe entre la grande pous- sée bilinguisme et bicultura- lisme et le lancement du pré- curseur des programmes d’im- mersion a Coquitlam 4 la suite d’un mémoire présenté a sa commission scolaire par la Fédération canadienne-fran- ¢caise de la C.B. (aujourd’hui la FFC). La fédération avait vu reje-- ter.une pétition pour des écoles communautaires fran- Gaises présentée au gouverne- ment Bennett-pére en 1965, mais a saisi un défi que le premier ministre, W.A.C. Bennett, a laissé tomber deux ans plus tard. Le premier ministre du Canada, M. Lester Pearson, avait déclaré dans un discours a Banff que si les Canadiens- anglais n’étaient pas préts a faire une place honorable et respectée dans tout le Canada pour les Canadiens-francais — surtout dans le domaine scolaire — ce pays n’aurait plus d’avenir. Jamais, a juré M. Bennett, pendant une conférence de presse, le 18 octobre 1967, on n’aura des écoles privées ou Le Conseil des présidents Suite de la page 1 sirs, etc, 4) les activités cultu- relles, 5) la communication-* publicité, 6) les relations publiques, 7) les jeunes—vo- yages échanges, 8) le déve- loppement communautaire, 9) la politique, 10) la re- cherche: _ Au cours des délibérations | qui s’ensuivirent, le sujet le plus controversé fur le perpé- tuel probléme des relations entre la direction de la F.F.C. et les associations membres. Ces derniéres, jalouses de leur autonomie, ressentent comme ingérences dans leurs affaires presque toutes les directives venant des bureaux de la F.F.C. : Le cas en question fut celui de l’éducation qui, selon les directives de la derniére as- semblée générale, doit dépen- dre d’un comité de la F.F.C. L’Association des Parents du programme-cadre. de tran- Cais, tout en admettant que ce _ comité s'‘occupe du program- me scolaire d’immersion fran- aise et de l’enseignement du francais comme langue secon- . de, insiste pour avoir l’exclu- sivité de tout ce qui concerne le programme-cadre de fran- cais. Le consensus d’opinion fut que, en attendant que les réle du comité d’éducation soit modifiés 4 la prochaine réunion générale, chacun fas- se un effort de compromis et de coopération. La proposition que l’as- semblée appuie la demande du Comité des Parents du Programme-Cadre pour un octroi qui lui permettrait dembaucher un employé a plein temps, a recu I’assenti- ment unanime. Un appel d’aide financiére a la Société Franco-Mani- tobaine pour la soutenir dans sa lutte pour le bilinguisme au Manitoba, fit l’objet d’une collecte parmi les personnes présentes qui résulta en une somme de $518, Le diner de samedi soir fut égayé par la musique de Jean- Pierre Leblanc et Claude Giguére, la Claudette Tremblay et la distribution du livre “La situation de la langue fran- caise en Colombie. britanni- que”, oeuvre conjointe de Catherine Lengyel et Dominic “Watson. zaaroaeee danse de | séparées soutenues par le tré- sor provincial de la C.B: Mais il a dit plutét vaguement que les districts scolaires pour- raient établir des classes dans lesquelles des sujets seraient enseignés en frangais. Ainsi, il a rejeté au niveau local une question qui appartenait a la nation. é La Fédération ne pouvait que répondre a ce défi, et c'est a la suite de cela que la commission scolaire a lancé le programme d’enseignement en francais qui, aprés un premier recul, a tellement fleuri depuis. La fédération francophone a ainsi déclenché un mouvement scolaire favo- risé par des anglophones. Mais mettons __1’€vénement dans son contexte national. Et permettez-moi de spécu- ler: les diplémés du_pro- gramme d'immersion seront- ils portés 4 épouser des vrais francophones et 4 ainsi créer un nouveau type de foyer ou la langue francaise résonnera encore? Le lecteur aura bien fait son exercice s'il sort de ce livre ni pessimiste ni trop optimis- te, comme les auteurs eux- | mémes. “La situation de la | langue francaise en Colombie | britannique a longtemps été, et demeure encore aujour- d’hui trés précaire, ils se résu- ment... La réalité est telle que les francophones de la Colom- bie britannique ne représen- tent que 4% de la popula- tion totale de la province — pourcentage qui diminue de moitié si l’on ne considére que Le Soleil de Colombie, vendredi 28 octobre 1983 Mais dans I’introduction on trouve cette déclaration confiante: “... au-dela des Rocheuses, a l'intérieur de cette terre installée montagnes et océan, la-bas sur la céte du Pacifique, nous parlons aussi et toujours d'un fait francais. Sa voix est peut- étre faible, son existence entre’ méconnue..., néanmoins, pour ceux qui vivent sa réali- té, elle existe vraiment.” Le livre se vend a 5.85$ auprés du Ministére des Com- munications, Diffusion des publications, case _ postale 1005, Québec (Québec) G1K 7B5. Cherche & promouvoir et encourager le dévelop- .pement socto-culturel en frangats.en Colombie bri- tannique, au moyen de productions audio-visuelles de qualité, appuyées sur un réseau de télécommu- nications communautat- res. St vous étes actsfs dans le domaine ou vous y inté-. ressez, la S.A.V. peut vous aider a: © établir des contacts utiles; @ obtenir un soutien technique et matériel; _ L’action de la Société Audio Visuelle © échanger vos pro- grummes avec d'autres et leur assurer une diffusion | plus grande; ' © avoir accés a des temps d’émisston radio ou TV. Vous pouvez nous aider aussi en devenant membre de la S.A.V. [cotisation annuelle $10.]. Ecrivez- nous ou téléphonez-nous durant la journée. SAV, 203, 1008 Homer St. Vancouver, B.C., V6B 2X1. Tél. [604] 688-3256 APPLIANCES LTD. Vente et service de réfrigérateurs domestiques et commerciaux. Représentant de Roy & Gibson Travaux gerantis Escompte pour l’ége d'or 3772 rue Main, Vancouver, C.B. ceux qui maitrisent toujours V5V 3N7 879-1555 la langue francaise.” - Fy Commission de la Fonction Public Service Commission publique du Canada of Canada Directeur - Programmes de la | participation des personnes indigenes Y Commission de la Fonction publique du Canada Ottawa (Ontario) votre expérience. Nous cherchons un cadre de premier ordre particuli¢rement doué pour la gestion et possédant un sens poussé de l’organisation. Ces qualités vous permettront de proposer aux agences et ministéres gouvernementaux des moyens concrets destinés a développer un programme de cheminement professionnel valable pour des autochtones. A cette fin, vous-serez impliqué dans tous les aspects de-nos programmes de participation allant de la recommandation de politiques gouvernementales globales visant a favoriser entrée des autochtones dans la Fonction publique, a la collaboration avec les agences et organismes autochtones et ce, dans le but de contribuer a la connaissance, 4 la compréhension et a l’'appui des programmes de recrutement gouvernementaux. Ce faisant, vous créerez un climat favorable a l’amélioration des relations entre le gouvernement et les agences et organismes autochtones. Vous serez également appelé a élaborer des stratégies promotionnelles et des programmes de communication destinés a favoriser l’embauche et le perfectionnement des autochtones au sein de la Fonction publique, et 4 obtenir des données a l’appui de-vos programmes de la participation des indigénes. En résumé, vos fonctions sous-tendent une interaction majeure avec une centaine d’agences et ministéres gouvernementaux et a peu prés cent organismes autochtones pour lesquels votre participation sera de la premiére importance. Vous cherchez une occasion de mettre en valeur votre compréhension profonde des communautés autochtones canadiennes, de leurs aspirations ainsi que de leurs besoins sociaux, culturels et économiques. Vous savez analyser des problémes, résoudre des conflits et élaborer des programmes dans un contexte ow les intéréts sont nombreux et divers. Si cette affinité vous est naturelle grace 4 votre appartenance a une communauté > autochtone, nous serons heureux de pouvoir profiter de vos connaissances et de votre sensibilité. Nous compterons sur vos talents de communicateur pour encourager une compréhension mutuelle et pour établir de bonnes relations de travail 4 tous les niveaux communautaires et organisationnels. Ce poste exige une connaissance des deux langues. Notez que dans certains cas, nous assurons la formation linguistique de la personne choisie. Nous vous offrons une rémunération allant de 47 960 $ 4 56 400 §, selon Adressez votre curriculum vitae ou votre demande d’emploi, en indiquant le numéro de référence 83-MC-SM-62, (1762), a: Cecil de Bretigny (613) 992-5135 Commission de la Fonction publique du Canada Ottawa (Ontario) K1A 0M7 mentioned above. a Fotictian (oblique dis Canthila offre des chances égales d'emploi a Date limite : le 15 novembre 1983 This information is available in English by contacting the person Canada —7-