t Opp St et Mi eae $ yl pA par Lucien BRISSON - Suite au succés mondial de la musique des Cereé- monies d’Ouverture des Jeux Olympiques 4 Mont- réal, A titre de Président dela Fondation André Ma - ‘thieu, j’airegu des — té- moignages d’appreCciation des 5 continents et le Co- mité Organisateur des Jeux a également regu d’innom>rables demandes de renseignements sur l’oeuvre, la vie et la car- riére du compositeur montréalais, André Ma- thieu.. Devant ce succés universel, nous sommes en mesure d’annoncer que, ja- mais dans l’histoire de la musique, un compositeur de musique classique n’au- ra bénéficié d’un moyen de diffusion de son oeuvre aussi puissant. Permettez-moi de préci- ser immédiatement que toutes ces demandes con- cernent l’intégralité des oeuvres d’André Mathieu. Certains représentants of- ficiels nous ont demandé de leur faire parvenir la musique d’orchestre, d’au- tres veulent des oeuvres de musique de chambre ou des piéces pour pianosolo. En bref, tous désirent met- tre A Jl’affiche de leurs salles de concert Ou a la programmation d’organis- mes de diffusion de leur pays, des oeuvres du ré- pertoire d’André Mathieu. Vous comprendrez ma lé- gitime fierté d’annoncer aujourd’hui que, grace aux Jeux Olympiques de Mont- réal, l’un de nos plus grands compositeurs” et interprétes, André Ma- thieu, est sorti de l’oubli et que justice est faite a sa musique par cette dif- fusion internationale. Je veux remercier d’abord le Comité Organisateur des Jeux Olympiques de Mont- réal, qui a voulu la réali- sation du concept musical intégré des Jeux de la XXIé. Olympiade, ce qui a permis la réalisation d@’u- ne des. grandes richesses culturelles de notre patri- > définitives, LX FONDATION ANDRE MATHIEU DOCTEURS D’AUTREFOIS moine - la musique d’An- dré Mathieu. Tant de pays nous ont fait parvenir de demandes que vous comprendrez que, fi- déle 4 la tradition olympi- que, j’annonce d’abord la demande de la Gréce et que, selon le protocole des Cérémonies, j’annonce par ordre alphabétique fran-- ¢ais, les demandes des pays suivants: ALGERIE ALLEMAGNE ARGENTINE AUTRICHE BELGIQUE BRESIL EQUATEUR ESPAGNE ETATS-UNIS FRANCE GRANDE- BRETAGNE HAITI ITALIE JORDANIE LIBAN MAROC MEXIQUE MONACO SENEGAL SUEDE SUISSE TUNISIE VENEZUELA YOUGOSLAVIE ...et CANADA. Le premier pays 4 annon- cer un concert des oeuvres du compositeur André Ma- thieu, fut la Tunisie. Nous continuons de rece- voir d’autres demandes, mais vous comprendrez que nous ne puissions annoncer que les ententes c’est-a-dire, au total,des concerts de la musique d’André Mathieu dans 25 pays. Concernant le Canada, j’ai la joie d’annoncer officiel- lement la présentation de 2 émissions de l’Heure du Concert, au réseau fran- c¢ais de télévision et de radio de Radio-Canada; des négociations sont en cours avec le réseau an- glais de radio et de télévi- sion de Radio-Canada Aa Toronto. Avis Public Ottawa, le 10 Aoftt 1976 TELEVISION A PEAGE commentaires Le 30 Juin, 1976, le Conseil sollicitait l’envoi de sur la-structure d’une agence de télévision 4 péage et demandait que les commentai- res soient soumis auplustardle ler Septembre 1976. Réflexions faites et aprés demande générale du pu- blic, le Conseil a décidé de prolonger la date-li- mite pour soumettre des commentaires au ler Oc-~ tobre 1976. Guy Lefebvre Secrétaire général. iv canadiennes Conseil de la radiodiffusion et des telécommunications Canadian Radio-television and Telecommunications Commission Nous discutons également de la participation du Con- seil des Arts du Canada, pour l’édition intégrale de la musique :d’André Ma- thieu. Nous annoncerons cette réalisation dans un proche avenir. Au titre de président de la Fondation André Ma- thieu, j’ai le grand plaisir d’annoncer la collabora- tion toute particuliére du Ministre des Affaires Cul- turelles du Québec, quia apporté son aide financiére a la diffusion de la musi- que du compositeur des Jeux Olympiques de Mont- réal. - Lettre Mesdames & Messieurs, La Bastille est tombée et, par pure coincidence, c’est aujourd’hui que votre hum- ble serviteur va subir l’examen, qui le ménera, en septembre, vers la citoy- enneté canadienne. (A- prés cela, je ne serai plus votre humble — serviteur, mais votre frére impos- sible. Une chose reste- ra pourtant sans change- ment - mon exécrable dac- tylographie). : Pour changer de sujet, je voudrais éclairer un peu le probléme de la partici- patior des athlétes chi- nois d’origine taiwanaise aux Jeux Olympiques. Les deux gouvernements, celui de Pékin et celui de Taipei (le pé-pei dans les deux noms signifie ‘‘nord’’) veu- lent certes étre considé- res comme LE gouver- nement légitime de toute la Chine (y compris Taiwan et Hong-Kong), mais les 2 se désignent sous deux noms assez différents, ce- lui de Taipei s’anvelant: ‘République de Chine ” (tchong houa min kouo), ce- lui de Pékin: ‘‘République Populaire Chinoise’’ - (tchong houa jen min kong ho kouo). Les deux noms différent l’un de l’autre dans toutes les langues du monde. Si les fonctionnai- res qui s’occupent de cet- te affaire regardaient bien les documents sous leurs yeux, le probléme dispa- raftrait. Pour ma part, j’étais prét 4 prédire’ que les Jeux de Montréal n’auraient pas lieu. Evidemment, jeme trompais. Malgré cela, je suis également prét apré- dire que ceux de Montréal seront lesderniers. sur- tout si Montréal devient la scéene d’un massacre tel que celui qui s’est déroulé A Munich. Ceux qui se croient capables de sépa- rer nettement le sportetla politique n’occupent évi- demment pas la méme pla- néte que vous et moi. Léon Hurvitz. «css 486: WANCOUVES. cos. Le Soleil de Colombie, 20 Aofit 1976, 5 DK. Ahl les bons docteurs d’autrefois, Ils avaient peut-étre moins de science Mais vous parlaient... Vous écoutaient.- » Avec tellement de bienveillance! Ces hommes en qui vous aviez foi Donnaient peut-étre moins de pilules! Ils vous saignaient... Vous consolaient. «. Vous disaient des mots qui stimulent! Et les médecins villageois, Par tous les temps. .beau ou tempéte. . Ils arrivaient * A vos chevéts Dés qu’ils en avaient la requéte. Ah, ces bons docteurs d’autrefois. . ‘Ils prolongeaient moins votre vie! Mais vous mouriez Les. yeux fermés Par les doigts d’une main amie! Berthe de TREMAUDAM ey, DS A LA RECHERCHE DES ANCETRES Un historien du Québec, Marcel Trudel, a publié une vingtaine d’ouvrages importants, traitant surtout de la Nouvelle-France. Son livre le plus récent, La Popula- tion du Canada en 1663 (Editions Fides, Montréal) est fort intéressant pour tout Québécois désireux de con- naitre ses ancétres. Les recensements étaient a la mode sous le régime frangais, mais ils n’avaient pas la méme valeur que ceux de nos jours. Marcel Trudel, en s’appuyant sur les documents les plus authentiques et les plus vala- bles de Il’époque, a voulu trouver des chiffres plus pré- cis, pour reconstituer le plus exactement possible la situation telle qu’elie était il y a un peu plus de trois siécles. Les résultats obtenus fournissent la substance ‘de son livre. wR lly avait alors, sur les bords du Saint-Laurent, 3,035 personnes: 1,908 hommes (62.9%) et 1,127 femmes (37.1%). La population s’élevait 4 1,976 personnes dans la région de Québec, a 597 dans la région de Montréal et 4 462 dans celle de Trois-Riviéres. Sur les 1,253 immigrants dont le dossier d’origine a pu étre complété par M. Trudel, 1,246 étaient nés en Fran- ce, trois dans les fles britanniques, deux en Wallonie, un en Suisse et un autre était né en mer. Les provinces de louest de la France, en particulier celles du littéral de l’Atlantique, ont fourni le plus grand nom- bre de-colons. Huit provinces de l’Est et trois de la Méditerranée n’en donnérent aucun. Seize autres pro- vinces n’envoyérent en tout que 72 sujets. La population de 1663 était jeune: en moyenne 20.6 ans, soit 22.2 ans pour les hommes et 18.2 pour les femmes. Les hommes nubiles de 14 ans et plus étaient deux fois plus nombreux que les femmes nubiles de 12 ans et plus. Dans les classes de 20 a 34 ans, il n’y avait en tout que neuf filles 4 marier pour 216 célibatai- res masculins. Les filles se mariaient fort jeunes; et a moins d’étre trés agées ou d’avoir plusieurs enfants en bas age, les veuves se remariaient facilement. Une fois mariés, les couples élevaient généralement beaucoup d’enfants.. : Toutes proportions gardées, les analphabétes étaient ‘deux fois moins nombreux au Canada (44.3% seulement des gens ne savaient pas signer (qu’en France (80% ne savaient ni lire ni écrire). ‘Les premiers colons de la Nouvelle-France.. étaient surtout des hommes de métiers (68.5%); 13.1% étaient des hommes a’tout faire; 6.4%, des commer- cants; 6.5%, des fonctionnaires, et 5.3% des hommes d’Eglise. Plusieurs possédaient des terres ou les culti- _vaient en plus d’exercer un métier ou une profession. PRINCIPALES PROVINCES D’ORIGINE DES IMMIGRANTS (sur 1,246 immigrants nés en France) Normandie 282 Poitou 95 Maine 65.8 Aunis 204 ~=Ss Paris 90 Anjou 61» Perche 142 Saintonge 65 Ile-de-France 40 Marcel Trudel, La Population du Canada en 1663, p. 36.