CONSEIL SCOLAIRE FRANCOPHONE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE volume 3, numéro 4 / novembre-décembre 1998 Transfert de Vécole Brodeur e 20 octobre 1998, toute la communauté francophone de Victoria était représentée lors du transfert officiel de l’école Brodeur du Greater Victoria School Board au Conseil sco- laire francophone de la Colombie-Britannique. Le ministre de lEducation, l’honorable Paul Ramsey, était présent pour l’occasion. «Voila un pas de plus dans le transfert de ressources des districts scolaires vers le CSF; c’est ainsi que les éléves francophones de la Colombie- Britannique obtiendront |’éducation de qualité qu’ils méritent», affirmait-il lors de son discours aux éléves de I’école et aux parents présents. Les éléves de l’école Brodeur n’ont rien ménagé pour souligner cet événement historique: la chorale des 4° et 5® années et les «Générations», groupe musical du niveau secondaire, ont chacun interprété une piéce musicale. Rappelons que l’école Brodeur a été fondée en 1984 sous les auspices du Greater Victoria School District et qu’elle porte le nom du général de la base militaire @Esquimalt qui, 4 cette époque, avait permis aux éléves francophones de s’installer dans ces lieux. Le CSF prévoit effectuer des réno- vations a l’école de l’ordre de 3,2 Une lithographie réalisée par Lindsay Stohl, éléve de 11° année a Brodeur, a été remise au ministre de Education en guise de souvenir. Cette ceuvre, intitulée «Identité», représentait bien la transformation des jeunes francophones dans leur recherche d’une identité au cours de leur “ye $ a Vécole Brodeur. millions de dollars P48 4 Sen’ Prodeur @ici Van 2003. Ces rénovations pourraient débuter dés l’année 1999-2000. Jugement Vickers sur les obligations de la province et la gestion scolaire francophone en Colombie-Britannique e 25 novembre 1998, le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique réagissait au jugement rendu par le juge Vickers dans le cadre de la cause cherchant 4 détermi- ner si les derniers amendements apportés en 1997 a la Loi scolaire (School Act) répondaient aux obligations de la province selon l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. Le juge a donné une directive claire au ministére de Education afin qu’il crée, par légis- lation ou par réglementation, un mécanisme d'arbitrage pour la résolution des conflits dans les situations suivantes: mise en place et fonc- tionnement du transfert de biens immobiliers; cogestion des biens immobiliers partagés; négo- ciations des ententes de location pour des espaces non transférés; tout autre conflit qui pourrait surgir entre le CSF et une commission scolaire majoritaire. Sans imposer au ministére de I’Education des spécifications quant a la formule exacte pour la création de ce mécanisme ou encore d’échéancier a respecter, le juge précise la représentation de trois parties soit le ministére de lEducation, la commission scolaire anglo- phone et le CSE «Le CSF a besoin d’outils pour remplir son mandat et offrir aux éléves la qualité d’enseigne- ment et d’environnement 8 laquelle elles et ils ont droit. Nous devons poursuivre notre travail en collaboration avec le ministére de l’Educa- tion. Le Juge Vickers a estimé que ce mécanis- me pouvait nous étre utile. Nous tenterons d’en faire le meilleur usage possible», déclarait Nicole Hennessey, présidente du CSE Le CSF avait participé a ce processus légal a titre d’intervenant et regrette que le jugement n’ait pas favorisé la création d’un mécanisme précis permettant le transfert des biens immo- biliers ou I’équivalent. 1] FAITS SAILLANTS MESSAGE DE LA PRESIDENTE 2 MESSAGE DU DIRECTEUR GENERAL 2 AFFAIRES DU (SF 3 DEVELOPPEMENT SCOLAIRE 4-5 CELEBRONS NOS REUSSITES! 6-7 Da Vinci inspire les éléves du programme francophone RESSOURCES IMMOBILIERES ET TRANSPORT 8 AVIS AU PERSONNEL ENSEIGNANT 9 TECHNOLOGIE 10 COMMUNICATION 10 RESSOURCES HUMAINES Lil