~~ Légitinement, BEDITORITAL a L'dnnée Un d'une politique a! £URCLDSPERNINAT ION Oo wwe Se ou, Ce titre donne la disension du dé- fi que devra relever la population canadierine frangaise de la Colombie. Jusqu'a tout réceiment, on en éteit encore A discuter en termes de revendication. ges droits’ du frangais. Pas plus tard qu'au dernier congrés général de la Fédération, en Cetobre 1966, on avait formulé un voeu au su- jet de l'école fran 1gaise publique. Enhardis que nous étions par le suc- cés de la campagne en faveur de 1"en- “seignerent frangais dens le District de Coquitlam, nous, espérions, bien gue d'autres comis- sions: scolaires eaboiteraient le pas; particuliérenent 4 Vanccuver et a Terrace. rae -Mais, il a bien fellu se rendre compte que revendiquer des dreits - et méme-en obtenir - s'avére 1l'opé- retion la plus simple d'un problé:e éncrmenent plus complexe. Guestion de volonté... La question qui se pose, aujourd'- hui, n'est plus tellement de savoir si nous pouvons avoir des écoles francgaises, une racic et une télévi- sion frangaises, des services bilin- gues, etc., mais si nous les voulons. Il ve de soi que si nous les voulons vraiment, nous treuverons bien les moyens de les obtenir et de les jus- tifier. . eed prouver. Cr, on ne peut pas dire que la neuvelle d'un programme-d'enseigne- ment en frangais, A Maillardville, -accerdé par les pouvoirs publics, a suscité un gros rezicu d'enthousiasme parmi: la-populaticn francophone. A_Vancouvereese? Cn ne peut pas dire, neon plus, que les francophones de Vancouver et la FIN de la GRANDE ILLUSICN. ge Terrace, pourtant invités phy de, Fé dération Can.-frang. 4 organiser. le - aondage préliminaire requis pour la préparation d'une demande concr§te, ont été vites sur leurs patins. A Vancouver particule) un "conseil" présuué- nent dynamique, qui.devait, noug a-t-on ait, “réyvoluticnner le trop grand pa- ‘roissfePl stie treditionnel du moyverent, avait méue foit savoir, assez claire- ment, a-l'agent de liaison de la Fédé- ration, que l'"affaire était entre bonnes mains." Fas de nouvelle’ depuis. Cuant az “comité scolaire" qui devait tout naturellement en events ea de nouvelle eae ae hap . Pourtant, c'est. au niveau de le volonté propre des Canadiens frangais que la question d'avenir se pose. Culest-ce qui mancue? . Est-ce qu'il feut conclure, du fait cue quelques enfents seulewent ont été inscrits A la maternelle frangajse pu- blique de Maillardville; ou parla fail- lite de ceux qui s'étaient, promus anima- teurs de le communauté francophone de Vancouver, que cette volonté ‘n'est pas 15@ ee ob Ile devrait-on pas se demandey, plu- tét, si la longue disette culturelle qui a affligé les Canadiens frangais, en dehors du Québec, depuis cent ans, n'a pas rompu les fibres communeutai- res cui sont le ressort d'une société? Néc colonialisne Une autre dimension du problfiue s imposée, depuis un an surtout, : Notre orientation institutionnelle- pagsée ne nous prédisposait sireuent pas ® 1'é- mancipation politique. Conséquemment le transfert de l'école paroissjale a “L'Scole publique ‘nous a fait: tomber, du neins. terporairezent, sous un, paternas lisme dont il feudra rapidement se dé- barrasser. Quand les droits cbtenus (suite en page stest