“we : } i : ' des Achat de livres Le Conseil des Arts du Canada aacheté cette an- née 106.000 livres d’au- teurs canadiens, en vue de leur distribution, gratuite au Canada et 4 l’étranger. Sont admissibles les ins- titutions ou groupes cana- diens désirant mettre des livres a la disposition des lecteurs mais n’ayant pas de budget pour s’en procu- rer. La liste des benéfi- ciaires a compris, au cours des derniéres an- nées, des_ bibliothéques scolaires situées dans des régions isolées, des clubs pour personnes 4gées, des hopitaux, des centres communautaires, des as- sociations de bienfaisance, des prisons. A ]’étranger, le Ministére des Affaires Extérieures s’occupe de distribuer ces livres aux universités, centres cul- turels et autres institu- tions. Le Conseil des Arts © consacre environ $600.000 par année 4A ce programme. Les comités de sélection du Conseil ont consulté cette année les catalogues récents de 45 éditeurs de livres frangais et 320 titres anglais. Les béne- ficiaires peuvent rece- voir, au choix, un lot de 200 livres d’une méme langue ou un lot mixte comprenant 100 livres de chaque langue. Les groupes et organis- mes qui désirent rece- voir un lot de livres ont tout intérét a communi- quer, le plus tét possi- ble, avec le Service des Lettres et de l’Edition du Conseil des Arts, pour de- mander les . . formulai - res. Les organismes qui ont déja regu des livres peuvent en solliciter a nouveau. Les demandes ‘devront parvenir au Con- seil le 31 Janvier 1977, au plus tard. Souvenirs Par Robert KEARL Je me souviens bien de mon enfance. surtout 4 partir du moment od j’ai commencé l’école primai- re, parce qu’on y faisait un tas de choses terribles avec tous les copains. Peut-étre la raison pour laquelle je n’aipas ou- blié toutes les bétises que nous avons faites en- semble, c’est que je n’ai pas beaucoup change de- puis ce temps-1la. Biensar, j'ai grandi et j’ai changé d’amis, mais mon esprit est toujours essentielle- ment'le méme,_ et j’aime encore faire des bétises, pas toujours du méme gen- re que dans mon enfan- ce, mais des bétises quand méme. Dans ma classe, & l’éco- le, nous avions une mai- tresse qui était trés gen- tille. Toute la classe ]’ai- mait beaucoup eft nous croyions qu’elle nous ai- mait bien aussi, mais el- le ne le montrait pas tou- jours. Evidemment, avec une classe comme la n6- tre, cen’était pas toujours facile de rester calme. As- sez souvent, elle devait crier &4tue-téte et quand elle le faisait, elle devenait toute rouge. On aimait bien cela, aussi on continuait a faire du bruit afin de voir la maftresse changer de couleur. Elle était chouet- te! ; Tout le monde était vrai- ment copain dans notre classe. Bien sar, onse dis- putait pour une bétise et trés souvent on se donnait coups depoings 4A cause de cela: ce qui a commencé pas mal de ba- garres - oui, on s’amu- Sait bien ensemble! Il n’y avait qu’une seule per- sonne que l’on_ n’aimait pas dutout et c’était par- ce qu’elle connaissait tou- tes les réponses de la maitresse. On ne cOmpre- nait pas trés bien pour- quoi la maftresse l’aimait mieux que nous, parce qu’on le détestait et qu’on Vappelait ‘#le chouchou de la maitresse. Il était pe- tit et, bien sQr, il portait des lunettes. Je crois que c’est le cas avec tous les chouchoux des maitresses. _ sauf le chef, Sect -de les porter faisait d ‘enfance Mais c’était vraiment em- bétant pour nous parce qu’on ne pouvait pas taper dessus aussi souvent que V’on aurait voulu. Dans la classe, il y en a- vait un aussi parmi nous, qui était le plus grand et le plus fort et on l’appelait: ‘tle chef’? parce que, si on ne l’appelait pas ainsi, on recevait un coup. de poing sur le nez. Et il ai- mait beaucoup donner des coups de poing sur le nez! Moi, jen’aimais pas beau- coup cela, c est pourquoi un jour j’ai décidéque j’al- lais porter des _ lunettes. J’ai demandé 4mamaman de m’acheter une paire de lunettes, parce que j’avais besoin de lunettes al’éco- le et que c’était pour cela que mes notes étaient si mauvaises. Comme ma maman était trés gentille, elle m’a’ envoyé chez,l’op- ticien qui. m’a montré des numéros_ et des lettres et je lui ai dit que je ne pou- vais pas les voir. A vrai dire, c’était facile de les voir, mais pour aller 4 l’école, pour moi, on a- vait besoin de lunettes! Le lendemain, 4 1’école, j’étais fier de porter des lunettes ettous les co- pains m/’ont dit que mes -lunettes étaient vraiment Tout le monde, car, -main- tenant, il ne pouvait plus me taper dessus. La classe a commencé, mais, avec ces lunettes, il était difficile de voir le tableau noir et im- possible de voir ce qu’il y avait de marqué dessus. J’ai commencé 4 avoir mal 4 la téte. Enfin, j’ai a la maitresse que je voulais .rentrer chez moi et elle m’a laissé partir; elle était vraiment gen- tille, la maftresse! Chez moi, j’ai dit 4 maman que je n’avais plus besoin de lunettes parce que le fait plus mal 4a la téte que les coups de poing que le chef pou- vait me donner. Depuis cette expérience, je n’ai jamais porté de. lunettes! Bien sQr,,ce n’était pas toujours aussi amusant a V’école. Surtout quand la chouettes. maftresse nous donnait des notes pour les montrer 4 nos parents. Ce _jour-1la, tous les copains ne souri- aient plus, sauf le chou- chou de la maftresse, qui avait toujours de bonnes notes. Moi-méme, aprés avoir regardé mes notes, j’ai décidé de partir un jour pour un pays _loin- tain. J’avais entendu par- ler du Pérou ot les gens faisaient la sieste et oi on n’allait pas a 1’école, mais ot on s’amusait bien et j’ai décidé d’y aller. Je suis rentré tout de sui- te chez moi ot j’ai fait quelques sandwiches, a- vant l’arrivée de mes parents et je suis parti. J’ai marche pendant ce qui me semblait étre trés longtemps quand je suis arrivé 4 un petit parc. La, j’ai mangé mes sand- wiches et je me suis ren- du compte que je n’avais plus rien &4-.manger et que j’avais encore faim. Alors je suis rentré aus- sitdt chez moi. Quand je suis arrivé, ma |. maman et mon papa étaient la et le dimer était prét. A- prés_ avoir mangé le des- sert, j’ai donné mes no- tes A mes parents et ils m’ont grondé et, comme d’habitude, ils m’ont pri- vé de dessert pendant u- ne semaine. J’ai com- mencé alors 4 pleurer et je suis allé au lit. Heu- reusement que _ j’avais beaucoup de jouets dans ma chambre, comme ga, on ne s’ennuyait pas trop quand il fallait secoucher ~ tot. Le lendemain, bien sar, mes parents avaient ou- blié mes mauvaises notes; c’est souvent comme ¢a quand on commence 4 pleurer et le dessert était trés bon. trés bonne cuisiniére et je ne sais pas ce qu’on§ au- rait mangé au Pérou, ni si les desserts y sont aus- si bons. — Mon enfance est remplie d’histoires pire que celles que j’ai racontées ici. A mon école, on aimait beaucoup rire et c’était facile avec tous les co- pains que j’avais, parce qu’ils étaient vraiment chouettes! Ma maman est - Le Soleil de Colombie, Vendredi 10 Décembre 1976, 11 ARBITRE VANCOUVER - Barrie Clark (le ‘*Rentalsman’’, arbitre des litiges oppo- sant locataires et rpoprié- taires) et son personnel de 65 employés ont recu: 484.687 demandes en deux ans: 22.076 d’entre elles seulement (soit 4.5%) ont fait objet de dossiers. Les statistiques démon- trent qu’environ un tiers des décisions prises par l’arbitre sont en faveur du propriétaire, un tiers en faveur du locataire et le reste des cas est réso- lu grace 4 un compromis. Certains cas ne manquent pas d’humour : Le Bureau donna une date limite a un propriétaire, pour terminer des répara- tions. Bien avantl’expira- tion du délai, il teléphona pour dire qu’il était prét pour l’inspection. ‘‘ Venez voir vous-méne’’, dit -il, ‘yous ne verrez pas de dégats 4 présent’’. -‘*Vous voulez dire que vous avez tout réparé’’. ’’Non. J’ai dit que vous ne verriez rien. - J’ai retiré: les am- poules électriques’’. Il y a, en Colombie-Bri- tannique, 25.000 proprié- taireg et 300.000 locatai- res. L’arbitre des locations s’occupe de toute la pro- vince, A partir de son bu- reau, situé au 525 de la rue Seymour a Vancouver. Si vous habitez en dehors de la ville, vous pouvez ap- peler, en frais virés, au 689-0811. Un locataire, qui avait recu unpréavis d’éviction, porta plainte au bureau en précisant qu’il avait amé- lioré lappartement, enle peignant a ses propres frais. Un inspecteur s’est alors rendu sur les lieux et a découvert qu’en verité le locataire avait peint l’ap- partement: les murs, plan- chers et plafonds étaient d’un noir absolu. Une seu- le note de couleur lumi- neuse: la salle de bains é- tait d’un orange fluores- cent. . .! UNICEF Tandis que vous lisezcet- te phrase, si% enfants nais- sent dans les pays envoie de développement. L’un d’eux va bfentét mourir. Tous connaftront la faim et la maladie. Et pourtant, l’un d’eux deviendra peut- étre professeur, scientis- te ou un homme politique qui pourrait changer l’ave- nir. Aidez UNICEF asecourir ces enfants défavorisés, dans 1ll4 pays autour du monde, enenvoyant' des cartes de voeux UNICEF. Pour tous renseignements s’adresser’ au Comite UNICEF, 739 rue Hastings a Vancouver, CB - V6C - 1Al - 687-9096 Nord Burnaby Pour tous renseignements, au 435-9985 ou a C. Mardinian, au 434-3034, pour le Sud-Ouest de Burnaby ou a J. Dibo, au 294-3325 pour - ‘La Pré—Maternelle et la Maternelle francaises de Burnaby téléphoner 4 R. Benna 3213 rue Cambie ” VANCOUVER tel, 879-6924 "EU ZRAWPAIS! 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