AM Ce ee 16 Information Congres du "Reform Party" Bilinguisme, subventions et TPS dans le collimateur Quelque 1300 délégués du «Reform Party» se sontrassemblés au Centennial Auditorium du 4 au 7 avril dernier pour leur assemblée annuelle. Pendant quatre jours ils ont amendé et adopté une soixan- taine de résolutions qui constitue- rontla philosophie de ce jeune parti qui prend de l’ampleur au pays. Les réformes visées par le RP, dont le slogan est devenu «Building The New Canada», tou- chent particuliérement les questions constitutionnelles, économiques, fiscales et sociales. La premiére résolution adoptée concernait les langues officielles. Ou plut6t LA langue officielle. La juridiction sur la langue et la culture doit relever, selon le «Reform Party», du do- maine provincial, méme dans les cas d’administration fédérale. Un seul peuple fondateur Le RP reconnait le libre choix de la langue, mais rejette toute législation la concernant. Chaque province deviendra responsable de ses propres affaires linguistiques. A part des cas de justice a travers le pays, Preston Manning, chef du RP, croit que les provinces proté- geront les droits linguistiques des minorités. De méme en va-t-il du bi- linguisme. Le RP supporte Je bilin- guisme dans les institutions fédé- rales-clés, seulement 1a ou le nombre le justifie. Manning affirme qu’il s’agit 1a d’une prise de position majoritaire au pays, «pas méme une position minoritaire, sans par- ler d’ une position radicale.» De plus, le RP rejette la notion de «deux peuples fondateurs, une nouvelle théorie de la Confé- dération qui n'a pas de lignée his- torique ou méme de fondation lé- gale pour la supporter.» Le modeéle américain Cété multiculturalisme, le RP soutient l’intégration des nou- veaux immigrants dans le courant dominant de la vie canadienne. Il soutient également le principe que les individus ou groupes sont libres de préserver leur héritage culturel, mais a leurs propres frais, avec leur propres ressources. Si le RP venait au pouvoir, il abolirait le ministére des Affaires multiculturelles. Dwayne Barber, délégué de Swift Current en Saskatchewan, expli- que que plusieurs «Reformers» adhérent 4 la notion américaine d’un«melting-pot» culturel, plutot qu’au multiculturalisme canadien. «Ce que nous voulons dire, c’ est que quand vous venez au Canada, devenez Canadien... Plusieurs pensent que nos politiques favori- sent l’Anglo-Saxon anglais. Tout ce qu'on veut, c'est que les gens s intégrentalaculture telle qu’ elle existe ici.» Pour-ce qui est des autoch- tones, le réle du gouvernement fédéral sera de permettre 4 ceux-ci d’assumer eux-mémes la pleine responsabilité de leur bien-étre. Le RP entend mener cette résolution en remplacant le ministére des Affaires Indiennes par des agences gérées par des autochtones, et ré- pondant d’elles-mémes. Le RP défend le principe que les autoch- tones sont libres de préserver leur héritage culturel, mais ils devront le faire en utilisant leur propres ressources. Fin des subventions agricoles Dans le domaine agricole, le RP favorise une politique basée sur les mécanismes du marché. Cela signifie «une mutation d'une in- dustrie agricole dominée et sup- (C.-B.). Craig Murray Bureau 500 PETROCANADA = V5G 4M7 5 Lee offre une excellente occasion a une personne qu'intéresserait la location d'une STATION-SERVICE AVEC. DEUX BAIES DE SERVICE située a Mission STATION-SERVICE A LOUER Une expérience de l'industrie automobile et de la mécanique serait souhaitable, mais les principales qualités nécessaires sont l'esprit d'initiative, l'enthousiasme et la volonté de s'intégrer a une équipe gagnante. Vous aurez également a faire un investissement. En contrepartie, Petro-Canada vous assu- rera un soutien commercial exceptionnel, notamment en matiére de publicité, de pro- motion et de techniques marchandes. Veuillez envoyer votre curriculum vitae a : Produits Petro-Canada 4370, Dominion Street Burnaby (C.-B.) portée par le gouvernement, vers une industrie modelée par de libres opérations entre régions, un libre accés dans tous les secteurs de production et de mise en marché, et le libre-échange en général.» Le RP entend réaliser ces politiques en réduisant, puis en éliminant toute subvention, ou tout programme de support présentement offert aux fermiers, si les autres secteurs domestiques et les autres pays font de méme. «Mettons I’ argent Ia ou est le probléme,» explique Elwin Her- manson, fermier et un des six membres qui ont formulé les résolutions. «Si le secteur du boeuf va bien, pourquoi donc continuer a le subventionner? » «Le systéme de quota et de protection de marché, comme il existe dans I industrie laitiére et avicole, détruit des avan- tages importants et crée des bar- riéres interprovinciales. Nous voudrions ouvrir le marché, on ne veut pas voir de complicités ou de monopoles dans la production.» Les membres du RP ne veulent pas que la Commission canadienne du blé demeure le seul exportateur du blé et de l’orge canadiens. «On veut ouvrir le marché. On ne veut pas voir de complicités ou de monopoles. Permettre aux indivi- dus comme aux groupes de fer- miers de commercialiser le blé et l’orge al’ étranger procurera de la compétition et augmentera les compétences de la Commission canadienne du ble...» Coupures, coupures Au point de vue fiscal, le RP veut réformer la TPS. Si elle était abolie, un gouvernement ré- formiste devrait introduire 25 mil- liards de dollars de coupures dans les dépenses. TPS ou non, des coupures devraient, selon le RP, avoir lieu dans les programmes sociaux. El- les affecteront également la fonc- tion publique, les garderies et au- tres programmes sociaux. Selon certains observateurs, la tendance a la droite du parti continuera de soutenir des politi- ques prénant un marché libre, de profondes coupures dans les pro- grammes sociaux et une décentra- lisation radicale. Le résultat pour- raitcréer un écartencore plus grand entre riches et pauvres Canadiens, entre riches et pauvres provinces, une société ot. survit le plus fort. La «Saskatchewan Coalition for Social Justice», qui a accueilli les délégués jeudi dernier avec des pierres tombales simulées sur les différents programmes sociaux a disparaitre, décrit les Réformistes comme étant des «Conservateurs pressés». Mathilde Jutras puis a Vii: déja dix ans que nous offrons des bourses Nous voulons vous encourager a étudier, travailler en communication... le prouvons! Et nous d'études pour encourager les francophones hors Québec aspirant 4 faire carriére en communication. Mais pour apprendre un métier, il n'y a rien de Et dés l'an prochain. nous offirons a ceux qui le font une prime de 50% sur leur bourse d'études. Demandez tous les détails 4 votre journal ou au bureau de la Fondation. tel que de l'exercer. C’est pourquoi nous sommes contents quand nos lauréats complémentent leurs études en trouvant un emploi dans leur domaine. Les bourses de la Fondation Donatien Frémont Sge bge roo” w Bourse Petro-Canada $ 1 800 Les boursiers qui = Bourse J.-Donat Langelier $ 1 000 compléteront un u Bourse Quebecor $ 1 000 stage pratique = Bourse Publications Dumont $ 1 000 approuvé au terme = Bourse Journal LeDroit $ 600 de leur année = Bourses des communicateurs Maximum $3000 d'études recevront = Bourses de |'APF Maximum $3000 un supplément de 50%. Tél. 613/ 234-6735 Fax 613/232-6193 Fondation | Donatien Fremont im. 900-325, rue Dalhousie Ottawa, Ontario KIN 7G2 Date-limite pour soumettre une demande: ter juin 1991 Formulaires de demande disponibles auprés des joumaux de l'APF des Une oeuvre des journaux de |'Association de la presse francophone -- Président de la Fondation: Henri Bergeron Le Fonds communicateur pour le développement des communications en milieux francophones minoritaires au. Canada BEETS Sfely) Les bourses de la Fondation sont principalement financées par le Fonds des communicateurs. > “i. Vendredi 19 avril 1991 Le Soleil de Colombie as SSIES OE we i i a ————