billet feminin par Madeleine Lemaire Les célibataires Non, ce ne sont pas ceux de Mo de Montherlant, ce sont celles que lton appelle avec un peu de mspris ou de commissération les " vieilles filles"; celles dont on ignore si ce sont de vraies demoiselles ou des "femmes celi- bataires",. __,Vrates demoiselles ou femmes celibataires ne met-on pas tout dans le méme sac et le nom de Madame n'est réservé qu! aux per-= sonnes du sexe ayant passé avec leur promis devant M. le Cure et deyant M. le Maire. véme tres jeune je me suis tou= jotirs posé la question de savoir pourquoi la plupart des étres hu- mains meprisaient et frequen- ‘taiont difficilement les femmes celibataires? Un homme célibataire, meme age, est souvent le bienvenu dans une famille : on peut espérer marier une fille assez difficilement ma riable. ,D'une femme célivataire on se méfie; on se pose des questions- ‘A son ‘age pourquoi ntest-elle pas marise?"Si | la femme est moins que jolie la reponse est facite- Quivaurast voulu de ga?" Si a quarante ans cétte femme a l'outrecuidance de ne pas etre trop croulante et decrépite on se pose encore plus de questions, ou la plus part du temps on affirms; "Slast une aventuridsre, une égois- te qui_n'a pas.voulu prendre. de —ressonssbilt tes; elle a du en me- ner une viel A moins qu'on ne di- se avec une pointe d'envie:"Elle en a de la chence d'etre libros, elle fait ce qu'elle veut". mais elle inquiéeéte et presque toujours on la fuito Pour 6tre recue dans une famille il faut que la femme célibataire soit ou trés riche, ou célsbre mais surement d'une position socia- le qui flatte. Pourquoi introduire chez soi une femme seule, d'un age pas encore eueia ts oe et cet age est repousse bien loin aujourd'hui! femme que l'on suppose pouvoir Stre encore dangereuse pour 1'harmonie de son foyer et qui du point de ~ vue social ne vous apporte risno @u'tells reste chez elle la vieil- le filles’ En effet elle y reste. “Que fait-elle? Elle é6léve des cna s des perruches, fait par- tie d'un club de vieilles demoi- selles ou on ressassera toujours les memes griefs; il y a aussi les services sociaux mais pour cela il faut avoir du temps ce qui n'est pas toujours le cas. A tton lL'honnétete de poser objectivement la question :"Pour- quoi cette femme de quarante ans pas vilaine, pas sotte, ntest- elle pas marise?" Les réponses étonneraient bien souvent. Ce n'est pas toujours egoisme, re- fus des responsabilités, amour immodéré de la liberts ou désir d'aventure. D'ailleurs ce que les celiba- taires regrettent c'est un maria- ge parfait, ce qui n'existe pas; ce que les femmes mariées regrot-= tent c'sst une. liberté qui nta pas toujours que des avantageso Beaucoup de femmes mariées fierss de leur titre de Madame n'ont quelquefois pas plus de moralite qu'une "chatte sur un toit brilant". Yomme la femme de César ne doit pas étre sus- pectse on étend complaisamment le manteau de Noé. Et ceci me fait me souvenir d'une chanson que Cora Vaucaire détaillait si bien . "Et n'allez pas surtout courrir le guilledou avant de prendre époux", mais une fois mariée "Vous pourrez alors, femme d'imbecile, prendre autant d'amants que vous le voudrez", De A a Z, la beaute. Infiniments petits. L'alimentation est la base de la santé et de la beauté, l'une commandant l'autre. Les yeux, la peau, etc, ont particuliérement besoin d'infiniment petits: sels minéraux, vitamines, etc, dont certains aliments sont riches. Nous trouverons le fer dans les carottes, les légumes verts(épi- nards, cresson, persil, laitue) Le soufre dans les choux, les radis, oignons et. concombres.« La fluorine dans le son (grains de blé, pain complet) Sels de chaux: grains de ble, petit-lait, orange, pamplemousse La silice : grains de ble, son, peau des fruits(pommes, poire, raisin. ' Du moment que c'est imprime nous pouvons vous le fournir. SEYMOUR BOOKS~ ‘Vous offre des livres de luxe, de Yangue francaise “& prix populaires. TELEPHONE: 987-4644 Brochures Revues. :1821 avenue Lonsdale,Nord Vancouver TRACAS suite de la ped son sale bar du port, solici- tant n! impor te quelle besogne et me déclarant, or ou chau- ssette". La ville carnaval de la resplendissate Rio de Ja- neiro. Le boeuf succulent, cuisant au charbon rouge dans les bistros du Copacabana. Et dehors? Les noirs mal nourris presque nus. A Panama, la mé- me chose. Au moins il fait chaud. La liste augmente d'un pays & l'autre. Soit au Japon ou en Angleterre, en France ou aux Bermudes. Ils sont par- tout les malheureux. Il faut les voir afin d'apprécier un peu les bonnes graces qui nous sont accordées. Ainsi finit mon sermon. Mal exprim&? peut-6tre. Insi- gnifiant? peut-étre encore. Tl me semble tout de meme que . nous avons comme devoir, la formation de l'ssprit chari- table de nos enfants. La réa- lisaticn que la récompense _survient ‘a ceux qui la gagne et qu'il y a des épines sous le lit de roses qu'ils occu- pent. le 19 juillet,1968 Watsaas-ee2 .dure du rivage, Le Soleil, page 9 VALIZE TEA ROOM Specialite de différent thés Patisseries francaise Spécialite sur conmande "Fondue au chocolat" Degustation de café francais Sandwiches a la francaise Ouvert-lundi au samedi:10hr a 6hr 2150 West Parkway,UBC Shopping : Centre - CARNET suite de la p.8 Chevrenné comme un, loup de mer, le second prend’-son micro et attire notre attention sur ke s curiosités. C'est ainsi qu! il nous montre certaine centrale electrique perdue dans la ver- pleine d'appa- reils et regie par un seul hom- meo Mais le paysage seul parle avec beaucoup plus de grandeur que notre guide. Des collines bosselées se détachent en vert brun sur les montagnes bleua - treso Grenite Falls. L'Auberge est entourée de tables de _ pique ~ niques Dans la salle a manger, une belle cheminée de granit, flanquse de chaque cété par un couple de castors empaillés. Sous les poutres du plafond sont accrechés des nids touffus. L'thotesse nous apprend qu'il a fallu en faire tomber deux. Ils étaient juste sous le fafte -du toit, au milieu du restaurants "iedame, voulez-vous me rempor= ter gai Je n'ai pas commandé de potage aux nids d'hirondelless"™ Ta Gascade de "Granite Falls™ dévale sur les pierres. Celle | de Wigwam=-Inn, de l'autre cote de l'eau, me parait plus impres- sionnante. La Chute du Jet de ' Perles agite son immense et blane panache. On grimpe un se@- tier pour l'admirer, et on re- descend en cueillant des mures.o Retour. Les passagers échan- gent leurs impressions et les enfants courent dans leurs jam- bes. Paysages graves et recueil- lis, et revoigi Vancouver. T1 y a dans le fond du bateau un piano noir &@ tabouret. Une jeu- ne fille oe est assise et joue une valse. Cette musique d'un autre Pons devant-le decor des gratte-ciels qui grandissent termine notre journee sur une note romantiques Notre journal doit étre termi- né fectes les ‘semeines te LUND! soir. : Nos annonceurs _comprendront qu'il nous est impossible de- faire tout le journal en une journée. '-Notre travai]. est réparti sur les cing jours: qui précédent le lundi. Nos ennonceurs nous facilite- ront la tache et s'assureront un meilleur service en nous confiant leurs annonces les MERCREDIS, JEUDIS et VENDREDIS. RN a ta tin aie ti aie i a eee Per Ar Rey IN NN RN RR te tg i A me Aw nA eee ee Se ee a ee aon wee Seas | AAA AAA AA AA AK AA AR RL I A A RL eR A RA A A te — = [eS eee eee : A