Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 14 avril 1995 - 2 CETTE TRIBUNE LIBRE VOUS APPARTIENT L'indépendance nationale de I'Etat francais d' Amérique Nous, gens de la Nation francaise d’Amériquée, en son territoire national enfin libéré, la Nouvelle-France laurentienne, proclamons solennellement l’indépendance nationale de notre Etat francais d’ Amérique, de notre pays dont la souveraineté en est l'expression politique en terme international. Velléité d'indépendance nationale de reconquéte de la Nouvelle-France laurentienne écrite en filigrane de notre histoire, celle de nos luttes continues, séculaires, pour sauvegarder notre identité nationale. Nous déclarons le frangais constitutionnellement langue nationale, seule langue officielle et commune, et langue de travail, sur tout le territoire du Québec indépendant. Nous déclarons que le systéme d’école publique doit étre officiellement frangais tout en tolérant cependant, parallélement audit systéme scolaire public francais, des écoles anglaises et des écoles pour aborigénes. Nous déclarons que les catholiques ont également droit aux écoles confessionnelles. Le Québecindépendant doit respecter la Charte de la langue francaise. Nous reconnaissons magnanimement par législation seulement des priviléges a la minorité anglaise comme telle, non comme communauté; point cependant de reconnaissance de soi-disant droits dans la constitution du Québec indépendant, car ce serait ainsi reconnaitre, sanctionner, officialiser indimentla conquéte anglaise dans ladite constitution de notre désormais pays frangais Le Soleil a besoin de votre talent! Vous pensez avoir le tempérament d'un ou d'une journaliste? Le Soleil a besoin de vous! Nous sommes actuellement — a la recherche de collaborateurs et collaboratrices bénévoles pour nous seconder dans la rédaction d'articles, de chroniques, etc. N'hésitez pas a contacter Héléne au 730-9575 ALLIANCE DE L OPIE POUR LA FONCTION PUBLIQUE REVE DU ita indépendant: conquéte anglaise qu'historiquement ni nos péres ni leurs descendants, dont nous sommes, n'ont jamais acceptée de quelque facgon que ce soit, nienleur for intérieur, tout au cours de l'histoire, depuis 1759 (nos luttes et revendications séculaires en font foi, autrement il ya belle lurette que nous serions disparus, ou quasiment, comme nation). La Nouvelle-France de l'époque n'a point signé, a ce que nous sachions, - letraité de Paris de 1763. Nous déclarons, qu’ayant historiquement eu généralement de bonnes relations avec la plupart des ‘peuplades aborigénes en toute l’étendue de la Nouvelle-France continentale etde l’ Acadie, saufavec les Iroquois, et de plus, qu’en quantité de peuplades aborigénes, leurs droits comme tels seront reconnus constitutionnellement par le gouvernement du nouveau pays laurentien souverainement indépendant, aprés ententes cordiales et justes avec lesdites peuplades aborigénes. Nous rappelons que les gouvernements québécois antérieurs n’ont jamais entériné d’aucune fagon, a ce que nous sachions, la cession du Labrador a Terre-Neuve; ainsi, nous considérons que le Labrador fait encore partie du Québec. La citoyenneté québécoise de ce désormais nouveau pays indépendant nous suffit! Et il devra délivrer un passeport que nous serons fiers de produire! Nous déclarons seule allégeance au nouveau pays laurentien : mettant fin ainsi a tous vestiges coloniaux britanniques. I] est inopportun et inconcevable d’étre membre du Commonwealth : symbole de la couronne britannique. L’Etat laurentien créera sa propre banque nationale et frappera Sa propre monnaie. L’indépendance nationale n’est point du tout une affaire de coiitseulement, nide mercantilisme, mais aussi primordialement une affaire d’état d’ame, de coeur, de dignité, d’identité etde fierté de bon aloi. L’indépendance nationale de notre désormais véritable pays, c’est la réalisation ultime de nos aspirations les plus chéres, depuis 236 ans, entant que nation francaise d’Amérique, tant désirée, tant souhaitée : réve de nos péres, réve de toujours, réve enfin réalisé bientot! Nous rejetons tout gouvernement ou parlement si supranational soit-il. Nous déclarons que de par son indépendance nationale, le désormais pays laurentien doit avoir en exclusivité tous les attributs indispensables et normaux de tout pays souverainement indépendant, - notamment: les relations internationales, le commerce international, la représentation 4 — !’ Organisation des Nations unies et, dans d’autres organismes mondiaux, son propre. réseau d’ambassades, sa propre armée, la citoyenneté, la législation et le contréle de Yimmigration. Il ne faut point du tout, de toute facgon, laisser au fédéral la législation ni le contrdle de l’immigration, laquellea toujours été en ses mains, avec continuité, une vaste entreprise d’immigration pour immerger]’élément francaisdans un milieu anglais. Et ce, 4 coup de milliards de dollars 4 méme nos imp6ts pour nous submerger. Il ne faut point perdre de vue non plus que l’on ne doit point du tout juger de notre avenir de minoritaires de quelques 24% dans la fédération canadienne, lequel avenir est dores.et déja si peu rassurant démographiquement actuellement, ayant en vue un taux de natalité d’un des plus bas au monde - et alors que nous serons minoritaires dans toute l’ile de Montréal, dans septans -, mais bien cependant davantage et dangereusement minoritaires éventuellement dans 50 ou 100 ans, dans le grand tout canadien, car c’est cela que nous ne devons point perdre de vue! Et c’est ce qui devrait fortement nous inquiéter, quant a notre pérennité comme nation! Tandis que dans un Québec indépendant bien 4 nous, ot nous sommes actuellement largement majoritaires, nous pourrons légiférer etcontrélerl’immigrationselon nos besoins. Les immigrants sauront alors qu’ils viennent vivre dans un pays frangais. Ils préteront désormais serment d’allégeance uniquementet seulement au Québecet non plus au Canada. Ine fautrien faire qui puisse donner |’impression d’entériner la Constitution de 1982, de laquelle le Québec a été exclu! C’est capital! Cette constitution ne doit pas passer! aie Léandre Fradet, Jean-Louis Brousseau et Bernard Martel Québec .] Le Saleil de Colombie-Britannique mes Président-directeur : Jacques Baillaut Rédactrice en chef : Héléne Peronny. Journallste: Louis-Hugo Marchand Infographisme : Suzanne Bélanger Correcteur: Vincent Vézina. Administration et gestion : Sandrine Lejeune, (collaboration, Sophie Dupin) Correspondant national : Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs : Claudine Lavallée, Marielle Croft, Catherine Lannoy, Sara Léa, Nigel Barbour, Johanne Cordeau, Richard Beamish, Pitre, Andrew Peterson, Jacques Clau, Jocelyne Gaumond. Ouverture du journal : 9h a 17h, du lundi au vendredi Gaston Morin,Stéphane Maher, Jean-Claude Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, 5éme avenue Ouest, Tél : (604) 730-9575. 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