PROFIL C'est avec une poignée de main ferme et chaleureuse, un sourire a provoquer le mien que Marylin Giroux-Shorkey a bien voulu me rencontrer pour PROFIL. Femme d'affaires mais d'abord et avant tout canadienne-francaise, elle se situe parmis celles qui ont forgées leur place au sein de cette société. Depuis plusieurs années, Marilyn Giroux-Shorkey a pu stadapter a différents milieux, climats, fonctions et ce, en raison des réaffectations professionnelles qu'a connu son époux au long de sa carriére. C'est toute la famille qui doit se ré-affecter et chacun, nonobstant la routine, doit Littéralement suivre le fil des événements. S'agit-il de réinventer sa vie? Remontons le cour du temps. Marilyn est née a Notre-Dame-de-Grace, au Québec. Son pére, d'origine irlandaise, parlait le francais; sa mere, d'origine irlandaise, ne parlait que l'anglais. Ils s'adressaient a leurs enfants dans leur langue respective. D'autant plus intéressant de visiter la parenté le dimanche lorsque, d'un cété, les aieuls paternels s'exprimaient en francais et que du versant maternel, un mélange de l'anglais et du francais régnait en gloire des conversations convoitées. Il fallu "déméler" les langues afin de communiquer en bonne et due forme. Son éducation scolaire se fit aussi bien en = anglais qu'en francais. Les gens du quartier réclamait son aide afin de mieux comprendre l'usage du_ francais. Elle traduisit, expliqua les régles de grammaire... En 1968, elle épousa > Lenard Shorkey. Ils eurent trois enfants et adoptérent un petit vietnamien. Elle poursuivit, a la mesure que la _ famille s'agrandit, des études universitaires en Arts visuels. Dix années en Colombie-Britannique dont six 4 Prince-Rupert, s'accumulent avec le reste d'expériences et de réalisations. Elle enseigna, depuis son arrivée, la langue francaise 4 plusieurs niveaux: programme d'immersion, écoles primaires, élémentaires, secondaires, fonction publique fédérale; tout en poursuivant des études 4 U.B.C., U.de M., Lester B Pearson et Camosun College (...) toujours en Arts visuels, ainsi qu'au département de langue francaise. C'est avec un certain enthousiasme qu'elle vient de prendre possession de |'ACADEMIE dans le Marquet Square, rue Johnson. Le programme déja en place de ce centre d'études des langues et des Arts, lui sert de canevas a l'accomplissement de ses idées les plus complexes et les plus pratiques. Elle déborde d'imagination. Il lui a fallu tout ré-organiser - comme si c'était nouveau - afin que la qualité et la diversité des services satisfassent les plus avertis. Bes ca Seed a Ba ee Marylin est force et ténacité, semblant connaitre plus d'un secrets, posséder plus d'un mystére. Elle parle des Arts avec le grand A des connaisseurs. Une certaine subtilité de son regard témoigne bien de sa généreuse affection; elle aime les gens et eux, faut-il croire, ne peuvent que lui rendre la pareille. Si Marylin Giroux-Shorkey croise votre route, prenez le temps de lui jaser quelques mots. Bravo femme-orchestre et merci pour l'entrevue. P.M.