LE TRAIT D’UNION Le 28 février 1989 MOT DU PRESIDENT Les questionnaires d'évaluation du dernier Conseil des présidents indiquent clairement que vous avez aimé l'ensemble de la ‘fin de semaine. Ce sont donc deux Conseils consécutifs que les présidents jugent de fagon extréme- ment positive, ce qui est tr€és encourageant pour le Bureau de direction et l'ensemble des employés (ceux-ci et celles-ci contribuent de fagon tangible aux succés de ces réunions et je voudrais ici leur exprimer ma reconnais-~- sance). Ce taux de satisfaction montre de plus en plus clairement que nous attei- gnons notre premier objectif: Ua F.F.C. c'est nous tous, l'ensemble des présidents et des associations que nous représentons. Je dois avouer que je trouve nos réunions de plus. en plus stimulantes avec un taux de partici- pation et un niveau de débats trés 6levé. Je suis heureux de voir que nous avons su créer une atmosphére de confiance et de respect mutuel qui permet & chacun de s'exprimer. La fin de semaine du Conseil des présidents 6tait consacrée 4 la langue francaise en Colombie-Britannique et a sa survie. Deux points de vue ex- trémement intéressants ont 6té exprimés, l'un par M© Yvon Fontaine, l'autre par notre ami anglophone, M. Dale Lovick. Nos deux orateurs nous ont aidé a comprendre davantage les droits que nous avons mais 6galement les diffi- cultés auxquelles nous aurons a faire face dans l'acceptation de ces droits par certains anglophones. . Les réactions négatives souvent inacceptables vis-a-vis cette langue fran- caise qui nous est chére et qui nous unit ne peuvent que resserrer les liens que nous tissons inlassablement entre nous, francophones de la Colombie-Britannique. Comme je le mentionnais dans mon rapport, n'oubliez pas que l'on ne combat pas le fanatisme par le fanatisme. Nous avons des droits qui nous sont garantis par notre Constitution et par la Loi sur les langues officielles. Nous devons exprimer ces droits avec dignité sans tomber dans les nombreux piéges qui nous sont dressés par une certaine presse ou par les organismes anti-frangais. K l'heure ot j'6cris ces lignes, j'ai devant moi une lettre de M. Royal Orr, président d'Alliance Québec. Je pense que ce document qui m'est adressé est un témoignage suffisamment important pour qu'il soit reproduit en entier (vous trouverez une copie de cette lettre en annexe) méme si l'on ne partage pas le jugement que M. Orr porte sur la lol 178. Je pense personnellement que la situation relativement tendue des derniéres semaines va s'apaiser. Cependant, si des francophones se sentaient menacés ol que ce soit dans la province, ils devraient aussitdét communiquer avec la F.F.C. au 669-5264 ou avec moi-méme au 374-6208 de fagon a ce que nous puissions demander au gouvernement de la Colombie-Britannique d'intervenir et ce, au plus haut niveau. " POSITION DE LA F.F.C. EN MATIBRE LINGUISTIQUE: Voici la proposition qui a 6té adoptée lors du dernier Conseil des prési- dents: Il est proposé par Martine Galibois-Barss et appuyé par Paul Picard que la position de la F.F.C. en matiére linguistique soit basée. sur les éléments de base qui ont 6té mentionnés. durant nos. discussions, c'est-&a-dire: 1) nous sommes conscients que la francophonie canadienne est en danger car elle ne représente que 2 % de la population du continent nord- américain, La Fédération des ranco-Colombiens ———$—$————