4 - Le Sore pe Cotomeie, VENDRED! 9 JUILLET 1993 —NFoRMATION Chronique du Chemin de fer La route de la soie chemins de fer du pays déployaient tout leur attirail commercial et publicitaire afin de mettre en valeur leurs plus beaux fleurons, leurs ultra-rapides “trains de soie” La concurrence était alors déja trés grande dans le milieu des transports. C’était a savoir qui, du CN ou du CP, proposerait le train le plus rapide et le plus puissant. ‘Mais cette rivalité n’a jamais été plus exacerbée que dans le marché hautement lucratif du transport des cocons de soie depuis 1’Extréme- Orient jusqu’aux marchés nord- Le CP avait joui d’un monopole dans ce secteur depuis les années 1890, mais quand entrérent en scéne les Chemins de ; fer nationaux, au début des années 20, une véritable bataille en régle s’engagea en vue de déterminer qui serait le meilleur et le plus rapide. C’est le CN qui “tira le premier” en nommant, en 1921, le vancouvérois August Brodstedt a la direction du marché extréme- oriental. Depuis son bureau de : f é Vous souvenez-vous de cette époque ot les deux grands } Cette semaine, 3e épisode consacré a la formidable saga du train au Canada Hong-Kong, ce dernier avait pour tache de “vendre” le CN, de méme que la Marine marchande canadienne, aux expéditeurs defret des pays de |’Asie du Pacifique comme voies d’accés al’ Amérique via le port de Vancouver. Ce trafic avait une trés grande valeur, et ce n’est pas sans peine que le CN enravit une partie au CP, y compris des transports de soie. Les cocons étaient d’abord embarqués dans des navires rapides qui devaient traverser le Pacifique pour atteindre 1’ Amérique ou les attendaient impatiemment des trains express qui les amenaient aux filatures. Ces trains spéciaux avaient droit de passage sur tous les autres trains de marchandises et méme sur certains autres de voyageurs, qui, 4 leur rencontre ou sur leur chemin, devaient prendre une voie d’évitement. L’urgence du transport s’expliquait de plusieurs fagons, 4 commencer par le caractére périssable de la précieuse marchandise, les dangers de - brigandage, la volatilité dumarché et l’extravagance des primes d’assurances, lesquelles étaient fonction de la durée du parcours depuis Vancouver jusqu’au - terminal de Hoboken, sur la rive opposée du quartier dela confection de Manhattan. La traversée du continent était tout un événement que suivaient et couvraient journaux et radios. Chaque année, le monde entier tournait son regard sur les deux chemins de fer canadiens, histoire de voir si des records ne seraient pas fracassés. Pendant les seize années que dura cette concurrence, le CN ne mit pas moins de cent de ces trains spéciaux en service, avec un parcours moyen de 91 heures, soit une journée compléte demoins que n’importe quel train de voyageurs. Achargement de poids égal, le CN faisait plus d’argent dans le transport de la soie que dans n’importe quel autre secteur. Cependant, la demande de ce produitrecherché s’estompa durant la Crise, ot 1’on se mit a délaisser les étoffes de luxe pour des tissus meilleur marché, dans une démarche qui aboutitultimement a 1931: les cocons de soie en provenance d? Asie prendront bientét les trains de soie du CN. la découverte de produits de synthése. Mais c’est vraiment l’ouverture du canal de Panama qui sonna le glas. Le dernier train de soie du CN se mit en branle en 1941 et passa presque inapercu. La guerre battait son plein, et les soyeuses étoffes avaient.di céder — Chroniques du patrimoine la place aux robustes tissus kakis ou bleus, destinés a la confection d’uniformes de l’armée, de la marine et de |’ aviation. Bill McNeil Le torontois Bill McNeil est originaire du Cap Breton. 0 est journaliste pigiste Ala presse écrite et électronique. = = Serions-nous des Kanatiens? D'ou vient le nom "Canada"? Kanata, Nouveau Monde, 1535 - Un simple malentedu entre Amérindiens et membres de l’équipage de Jacques Cartier se trouverait 4 l’origine du nom de baptéme du Canada. C’est la confusion entre Kanata(mot iroquoiex qui signifie “amas de cabanes ou village”) et Canada qui fait que nous sommes aujourd’hui des Canadiens, a défaut d’étre des Kanatiens... Le 20 avril 1534, deux navires ayant a leur téte un dénommé Jacques Cartier quittent le port frangais de Saint-Malo avec 61 membres a bord. Le roi de France, Frangois ler-le charge d’une mission bien précise : découvrir des fles et des pays ot l’or et d’ autres richesses abondent. Aprés un mois. de navigation, Jacques Cartier apercoit une terre a l’horizon : ce sont les cétes du Labrador. Il pénétre ensuite dans la baie des Chaleurs ot il rencontre un groupe de Micmacs. C’est la premiére description écrite d’un troc de fourrures entre Européens et autochtones. Poursuivant sa route, Cartier navigue dans la baie de Gaspé ou il fait escale ; il plante sur les rives une croix de neuf Le navigateur malouin réussit a repartir avec les deux fils duchef Donnacona qu’il raménera, l’année suivante, lors de la seconde expédition au Nouveau Monde. Ils apprendont le francais en France pour servir d’interprétes a Jacques Cartier. Le 13 aoiit 1535, la Grande Hermine, la Petite Hermine et l’Emérillon dépassent 1’ile d’ Anticosti et pénétrent dans un une région beaucoup plus vaste puisque Cartier nommera Canada toute la région sous 1’autorité du chef Donnacona. Douze ans plus tard, le mot “Canada” apparait sur la mappemonde “harléenne” qui décrit les découvertes de Cartier lors de son second voyage. Au fur et 4 mesure que les commergants de fourrures et les explorateurs avancent vers l’ouest, Dans ses écrits, Jacques Cartier parle dupays enlenommant Canada. Ce qui n’a pas empéché certains historiens de suggérer d’ autres interprétations a1’ origine de ce nom. D’aucuns prétendent que les explorateurs espagnols, décus de ne pas trouver d’or a la baie des Chaleurs, ont répliqué aux autochtones “aca nada”, ce qui signifie, rien ici. Ces mots auraient par la suite été répétés a cy enter een tte dott omental tet tt tn Lan ct personnes du 3eme age. of the WES T_ * Réduction pour les jeunes ef les métres sur laquelle on peut lire: fleuve quelesIroquoiensappellent le Canada prend del’expansion. _— Cartier. “Vive Le Roy de France”. “Ja route du Canada”. En 1791, le territoire est Une autre hypothése, émise Cartier et son équipage sont Le 7 septembre 1535, divisé en deux régions, le Haut- parla Gazettede Kingston, propose accueillisparlanationiroquoienne Cartier remonte le fleuve qu’il a CanadaetleBas-Canada En1841, une interprétation fort audacieuse. de Stadaconé, en expédition de baptisé “Saint-Laurent” et 1’Acte d’Union forme le Canada. Le journal rapporte que le nom péchedanslarégion.Cartierentend découvrelarégionnomméeKanata Puisen1867,!’Actedel’Amérique Canada pourrait provenir du fait pourlapremiérefoislemotKanata par les autochtones et dont le duNordbritanniquecréeunDomi- que les premiers colons francais alors que ses hétes tentent de lui principal village est Stadaconé, nion qui porte toujours le nom de _n’avaientdroit qu’aunpotde biére fairecomprendred’ouilsviennent. ’emplacementactueldelavillede Canada, auquelsegreffentgraduel- d’épinette parjour,c’est-a-dire “a Les Européens comprennent Québec. lement les provinces de 1’Ouest et can aday” ! Canada. Lemotdésigneraparlasuite finalement Terre-Neuve en 1949. oO M O N TR E A L* a partir de 4399. +Taxes 2598 vo: plea asa DORVAL ALLER RETOUR ALLER SIMPLE PONIBLE - * TO RO NTO a partir de 369$..:06 1 99$ ro thls se (larifs disponibles que pour certains vols) ALLER RETOUR ALLER SIMPLE 9 Contactez votre agent de voyages ou "Wings of the West" au (604) 273-7223 ou 1-800-667-4041 acacia, ction sas sit sl cantata