5, Le Soleil de Vancouver, 13 novembre 1970. La saveur inimitable du fromage Le fromage “nature” fait toujours bonne figure chez-nous. II disparait bien vite des tables. Mais vous aimez aussi de temps en temps l’incorporer a certaines patisseries, de facon a satisfaire les appétits les plus solides. Voici donc quelques recettes de gour-. mets qui deviendront vos favorites. incorporer la levure au lait. Ajou- ter 3 tasses de farine et battre pour rendre lisse. Méler fromage et 1 tasse de farine puis incorporer a la pate; continuer- de battre en ajoutant le reste de la farine gra- duellement pour obtenir une pate qui ne colle pas au bol. Renverser sur une planche légérement enfari- ‘née et pétrir 10 minutes. Placer dans un bol beurré et badigeonner MUFFINS AU FROMAGE 2 tasses de farine tout usage tamisée 3c. a thé de poudre a pate % c. a thé de sel 2/3 tasse de fromage de gras. Couvrir et laisser lever au cheddar rapé double du volume 4 85 degrés F, 1 oeuf battu environ 1% heure. Enfoncer le 1 tasse de lait , oing dans la pate pour faire sortir 2.44 c. a table de beurre fondu Pairs eae | Vair et diviser en deux; couvrir-et : laisser reposer 10 minutes. Fa- Tamiser farine, poudre 4 pate _gonner en pains et placer dans des PAR MICHELE THERIEN es PIRI PEER OOEE a ieee we se FOR Se Le Billet feminin ie PN a A A TABLE! mais toujours avec bonne humeur Selon les familles, exclama- tion joyeuse, agacée, exaspé-- €... OU tout simplement rési- gnée, cet “a table” est parfois révélateur d’un certain climat dans les relations entre parents et enfants.. : Au moment ot la mére de famille lance l’appel, la soupe fumante entre les bras, chacun, comme par hasard, est juste- ment-occupé 4 tout autre cho- se: le gargon de dix ans vient de commencer un dessin, la petite fille de huit ans s’attar- de dans son bain, le bébé de trois ans n’arrive pas a ranger ses jouets, et Papa... eh bien Papa s’est mis a regarder la télévision et veut voir la fin de l’émission. D’oi parfois, une certaine mauvaise humeur au moment de passer a table,-et d’y-pren- dre sa place habituelle. ’ Et, pourtant, malgré cette course contre la montre que représente notre vie quoti- dienne, ne devrions-nous pas essayer de faire de I’heure du repas un moment privilégié, un moment -d’échanges ou l’on puisse sentir la chaleur affec- tive qui unit une famille. Est-ce possible; dans nos appartements trop petits, ou la “‘salle 4 manger” n’est bien souvent qu’un coin dans la piéce de séjour ou dans la cul- sine, au milieu du va-et-vient incessant de-la mére, entre le fourneau et la table? Est-ce possible lorsque les “petits” mangent avec les grands, qu’il faut surveiller et critiquer sans cesse? ‘‘Tais-toi, les en- fants laissent parler les gran- des personnes’. “On ne parle pas la bouche pleine”’. ““Tiens- toi droit”. ““Dis merci’. “Ne te balance pas sur ta chaise”’. Si nous prenions le recul nécessaire pour nous obser- ver mnous-mémes, peut-étre nous rendrions-nous compte qu’il suffirait de dire une fois (ou deux) nos remarques, pour ‘qu’elles soient plus efficaces, et que la répétition est inutile (et néfaste pour nos propres nerfs)! Alors que faire? Les enfants .peuvent-ils parler? Oui, mais chacun a son tour. Les petits peuvent-ils manger avec les grands? Oui, si les parents savent faire régner l’équilibre entre les uns et les autres, four- nir 4 Painé l'occasion d’expo- ser son probléme, faire partici- per le plus petit a la conver- sation générale (il en oubliera de se tenir mal...). Peuvent-ils refuser ‘certains plats, ou ne doivent-ils pas plut6t manger de tout? Oui, mais cette obligation de “man- ger de tout” ne devrait pas entrainer de cris et de gestes de colére de part et d’autre. Doivent-ils rester immobiles pendant tout le repas, ou peu- vent-ils aller se détendre, sur- tout si le repas est lent? Les nécessités méme du service de table pourraient résoudre cette question: on ne se léve pas “pour rien’, mais pour aider a chercher un plat, du pain, de l’eau, selon l’adresse et les capacités de chacun. Ainsi ce service de table, fait collective- ment par les usagers, mais or- chestré par le pére ou la mére toujours avec bonne humeur permettrait aux enfants de ne pas __ rester immobiles plus qu’ils ne le peuvent, de leur donner un role dans !’organi- sation familiale. Partager ensemble de la nourriture a été, de tout temps, le signe de l’amitié. Il faudrait parfois peu de choses pour que le repas de- vienne un lieu d’éducation privilégié. Tous les enfants aiment jouer dans une belle mousse sa- lvonneuse. Faites-leur plaisir en méme temps qu’a vous-mé- ime, en ajoutant %4 de tasse de votre détergent habituel pour ‘la lessive & l’eau de leur bain. la baignoire qui ne restera point marquée de vilains cer- Ils reluiront tout aytant que - 2 ST TT 2 2t sel, y ajouter le fromage. Faire un puits au centre; y verser oeuf, lait et beurre mélés et battre rapi- dement juste pour méler (la prépa- ration doit étre granuleuse). Rem- plir aux deux-tiers des moules a muffins beurrés. Dorer a 400 de- grés F, 20 4 25 minutes. Quantité: 12 muffins. PAIN AUFROMAGE « 1 tasse de lait chaud 2. c. a table de sucre 144 c. a thé de sel 3c. a table de gras lc. a thé de sucre 1 tasse d’eau tiéde 1 enveloppe de levure 5451 tasses de farine tout usage tamisée 1% tasse de fromage cheddar rapé _Méler les quatre premiers in- grédients et laisser tiédir. Dissou- dre | c. a thé de sucre dans l'eau titde, saupoudrer de levure et lais- ser reposer 10 minutes. Agiter et ees _oseline vient de rece- voir un paquet ‘de bonbons des mains de I'amie de sa maman. Tandis qu’elle considére avec mépris le paquet, maman, génée, dit: moules beurrés de 9 pouces x 5. Badigeonner de gras, couvrir et laisser lever au double du volume, environ 1% heure. Cuire a 375 degrés F, 40 4 45 minutes. Quanti- 'té: 2 pains. CREPES AU FROMAGE 2 tasses de farine tout usage tamisée 1c. a table de poudre a pate ic. athe de sel 1 tasse (4 onces) de fromage cheddar rapé 1 oeuf battu 2 tasses de lait lc. a table de gras fondu Méler les ingrédients secs; y + ajouter oeuf battu, lait et gras mélés en agitant rapidement. Chauffer une poéle 4 frire beurée; y verser 2 4 3 c. a table de la pré- paration et cuire environ | .minu- te. Tourner et ‘dorer l’autre cété 1 minute de-plus. Servir avec ba- con Ou sauce aux pommes. 6 por- tions. = Roseline! qu’est-ce qu’on dit? —On dit qu‘il est bien petit! répond Roseline boudeuse. nes . fi ‘Rien de plus facile pour réussir un rosbif bien juteux que z ide l’enduire de moutarde, avant de le mettre au four. Cela + aide & conserver les sucs 4 l’intérieur et communique un ul gout piquant a la sauce. - Une bonne habitude 4 prendre que celle @ajouter une pin- cée de sel A l'eau que vous voulez voir bouillir rapidement. Le sodium accélére le processus d’ébullition. elles qui manquent de shampoing a la dernigre minute pour la chevelure de leurs marmots, peuvent le rempla- cer avantageusement par le détergent. habituel pour la vaisselle. Il est assez doux et conserve une bonne action nettoyante. , 5 faciles = ~[ SALON LUCIEN BELLIN- L’AIL est bon pour votre:S ANTE DE MANDEZ A VOTRE DOCTEUR OU PHAR MACIEN, L’ail est un antiseptique qui purifie les canaux sanguins et élimine les microbes qui causent la putréfaction, Les perles d’ail ADAMS con— tiennent I*huile d’ail utilisée en Se “SOLEIL” médecine depuis de nombreuses ; années, Au cours des siécles, des mil— A lions de personnes ont trouvé dans 1’ail un reméde aux pro— a eer q P- |prietés cicatrisantes et forti— BESOIN : . Se fiantes, I . bh: || Conservez vous aussi force et “fijsante! 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