par Christiane Coté - Il est devenu un cliché d’affirmer que la commu- nauté francophone de cette province est hétéroclite et divisee. [es preuves 4 l’appui ne manquent d’ail - leurs pas, etil était encore possible au cours des der- niéres semaines de véri- fier en exemple lapersis - tance de la querelle entre francais ct québécois qui s’est, cette fois, véhiculée par l’intermédiaire du journal ‘‘Le Soleil’’. De toute évidence, les francophones, quelle que soit leur provenance, sont plus attachés a4 poursuivre des luttes intestines ct in- dividuelles qu’a faire front commun pour subsister en tant qu’entité culturelle. Or, cette passivité facea la survie de notre commu - nauté francophone, si com- munauté il y a, est notre faiblesse majeure, celle qui nous distingue des communautés, chinoise, allemande ou autre, et celle surtout qui précipite notre perte. En effet, quand des élé- ments d’un groupe s’em- ploient 4 critiquer sys- ; prodd tématiquement tout ce qui est produit par d’autres é- léments de ce méme grou- pe, que ce soit un film, un projet de danse ou autre, au lieu de chercher-des moy- ens d’en tirer parti, ces personnes sont inconscien- tes que le véritable défiest ailleurs. Le défi, pour nous, fran- cophones de la Colombie - Britannique, est de sur- vivre, c’est-Aa-dire pré- server notre culture. Pour cela, il est nécessaire de se faire reconnaftre et ac- cepter en tant que groupe ethnique et culture] 4 dé- faut économique. Il est évident qu’un but de ce genre recherché par une communauté comme la notre doit produire et ex- ploiter des competences techniques professionnel- les qui peuvent trouver des moyens de véhiculer un message et de lancer l’a- larme, non seulement au “sein de cette communauté mais également a l’exté- rieur. Une, parmitant d’autres tentatives en ce sens, lancée par des jeunes, a aha canalio ton de Image Ouest abouti au lancement d’un film qui, s’il n’a pas ral- lié l’appréciation générale, a eu au moins le mérite de provoquer les gens et de les amener 4 discuter sur leur situation, chose qu’ils n’aiment pas_ faire habituellement. D’autres initiatives dece genre sont pourtant néces- saires et doivent 6tre ap- puyées. Tout récemment, un pro- jet d’ateliers de formation film-vidéo, finance par l’Office National du Film, a été mis 4a la disposition des francophones d’ici. Ces derniers sauront-ils sauter sur l’occasion of- ferte par un organisme sé- rieux et surtout sauront- ils plus tard réaliser des produits décrivant la si - tuation des francophones en Colombie-Britannique. Si le nombre des inscrip- tions se révéle insuffisant, le projet sera abandonne, comme le furent bien d’au- tres, dont le cours de séri- graphie dont nous avons parlé il y a 2 semaines, et les observateurs pourront continuer de diret‘Il ne se passe jamais rien ici’’. FESTIVAL Francophone Le département des lan- gues ‘modernes de Simon Fraser présente une mani- festation Canadiennc- Francaise les 21,22 et 7a) mars. Il y aura des activités tel- les que: films,. vidéo- grammes. affiches, expo- sitions, etc...,sans comp- ter une dégustation de la cuisine canadienne-fran- gaise et frangaise. Vendredi_21,, de ,l60h30...4 18h30 - Degustation de la cuisine canadienne-fran- aise - amedi 22, de 19h30 4 21h30 Dégustation de la cuisine francaise - Dimanche 23, de 12h30 4 15h30 - Café francais et croissants - Lieu: 7105 Classroon Com- plex, Simon Fraser - Cinema CRISE D’OCTOBRE 70 par Pierre LINCOURT Octobre 70 demeure un moment que des_ millions de Québécois n’oublieront jamais. Désormais, I’his- toire du Québec inclut la montée du mouvement d’in- dépendance ettoutes les autres actions qui enont découlé. Le film ‘‘Action’’ raconte 4sa maniére I|’his- toire québécoise. Ce film, produit en 1974 par 1’ONF, est davantage un journal filmé qu’un film. Il n’ap- porte aucun élément de “nou veauté (pour les Queé- bécois , mais il nous don- ne une assez honne des- cription des événements d’octobre. La premiére partic nous fait voir,en guise d’intro- duction, ceque le Quebec avait l’air pendant la gran- de ‘‘noirceur’’ (régime Duplessis), la gréve d’As- bestos, la révolution tran- quille de Ti-Jean Lesage; plus tard, nous assistons 4 la crise d’octobre propre- ment dite. Cette derniére est décrite quotidienne- ment par des interviews de nos chefs politiques 4 des moments cruciaux. Le chuix des interviews et des séquences filmées nous apprait fort judicieux. Quelques-unes de ces sé- quences ont, déja,éré;vuesa la Télévision, mais per- sonne n’aura probablement vu un reportage lesrenfer - mant toutes en méme temps. La réalisation de ce film demeure assez Objective, compte tenu Ce la tentation de tout réalisateur de faire passer certaines idées au _détriment des autres. AQUARIUM Au Parc Stanley, Vancouver LES EPAULARDS Tous les jours 10h10,12h 13h. et 15h. 4 Pendant lesfinsde semai- ne: 11h.,12h.,13h.,14h., 15 h. et 16h. Le Soleil de Colombie, 21 mars 1975, 9 LES BALEINES BLANCHES Tous les jours, llh, 14 et 16h00. Pendant les fins de semai- ne: 10h30, 11h30, 12h30, 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30 Les Phoques: Tous les jours, 11h30 et 13h30 - Pendant les fins de semai- ne: 11h45 et 14h45 - Les Requins: Le mercredi et les fins de semaine 4 13h30 4 la Galerie Tropi- cale Mac Millan - Les Reptiles‘ Mardi et di- manche 4 13h00 4 la Gale- rie Tropicale McMillan - 3292 rue Cambie (et 17é. Prix abordables - Cambie Restaurant Avenue) Tél: 876-6022 Excellents Menus Ouvert: Du Lundi au Jeudi, de 11h00 4 23h00. Vendredi et Samedi, de 11h00 4 Minuit Dimanche: de Midi 4 22h00 - : Spécialités: Charcoal Broil Steak et Fruits de mer - Variétés de poissons - Repas complets - Venez goftter nos spécialités et vous reviendrez - — CE SYMBOLE VOUS GARANTIT QUALITE ET BON GOUT White Spot Coffee Shops Restaurants & Dining Rooms white spot Vancouver Victoria Nanaimo . ( Avis Ottawa, le 7 mars 1975 d’Audience Publique ie ee ee AUDIENCE PUBLIQUE S’OUVRANT LE @ AVAIL 1975 A OTTA'NA (2léme avis) Suite aux représentations du public, le Conseil a décidé de remettre l’étude des questions suivantes: 1. Enoncé de politique relatif aucanal communautaire 2. Enoncé de politique relatif 4 la distribution de ser- vices radiophoniques. 3. Enoncé de politique relatif aux services par conver- tisseur de fréquence. 4. Enoncé de politique relatif au canal d’émissions supplementaires. 5. Projet sion 4 péage. Ces questions seront étudiées publique teau Laurier, Ottawa. documents devront dée ou livraison Gestion des politiques de de politique relatif au service de télévi- lors de l’audience qui s’ouvrira le 10 juin 1975 a 1’HOtel Cha- Les commentaires sur ces parvenir par lettre recomman- personnelle au Directeur général, licences, Conseil de la Radio-Télévision canadienne, 100 rue Metcalfe, Ota- tawa, avant le 16 mai 1975. Tel qu’annonce ulterieurement de réglement relatif de radiodiffusion s’ouvrira le 8 avril 1975 4 1’HOtel Sky- La date limite des representations. re- le projet réception et publique qui line, Ottawa. le Conseil étudiera aux entreprises de lors de_ 1|’audience latives au réglement proposé est donc prolongée jus- qu’au 24 mars 1975. Guy Lefebvre, Le Directeur général, Gestion des politiques de licences. CRTC - Avis public = 1975-20 Canadienne Uo wy ee ee Conseil de la Radio-Television Canadian Radio-Television Commission ee eee | | .