i : ‘rencontres sportives, Basket-ball et hockey : un monde de difference ans la vie de journaliste, il y a de nombreux mo- ments de grande premiére : sa premiére assignation, son premier éditorial, sa premiére entre- vue avec une grande vedette, et jen passe. Le journaliste sportif a aussi la chance d’assister & plusieurs événements différents. Le ler novembre dernier, je voyais du ___basket-ball professionnel pour la toute premiére fois entre les Grizzlies de Vancouver et les Kings de Sacramento. Aprés les traditionnels hymnes nationaux, les deux équipes envahissent le terrain pour une période déchauffement de 10 minutes, alors qu’au hockey la mise au jeu officiel suit Vinterprétation des hymnes. De fagon similaire & d’autres Van- nonceur ajoute sa touche personnelle pour identifier les Grizzlies. Les « Pee.ee.ee.ler » et « Ra.a.a.a.him » en sont des exemples. Le tableau indicateur géant s’illumine sans arrét et les 15 460 partisans réagissent avec ferveur. D’entrée, la différence est grande avec le monde du hockey, la référence pour le sportif canadien. L’enceinte nest pas fermée, aucune barriére physique entre le spectateur et les joueurs. La foule, autant que les journalistes, se sent plus prés de Paction. Comparativement au base-ball et au hockey, | étais assis & 2 métres du terrain et du banc des Grizzlies, et non pas perché dans une galerie de presse suspendue au-dessus des gradins, Les reporters vibrent ainsi au méme diapason que les spectateurs. Un étrange silence s’installe peu & peu. On entend a peine le crissement des souliers sur la surface boisée et le bruit sourd du ballon qui rebondit ou change rapidement de mains. Les joueurs nous soufflent presque dans le visage, leurs expressions — faciales __in- diquent une intense concentration et les joueurs communiquent entre eux par signes (pouce vers le bas, trois doigts soulevés...). Soudain la foule éclate: deux points par Shareef Abdur-Rahim. Un air musical est entamé et se poursuit pendant le dérou- lement du match. II est tout simplement incroyable que la musique continue. L’étrange silence fait place au bruit infernal ; divertir la foule est une priorité, Pour Ventraineur, la priorité est de gagner. Tout prés du jeu, il peut parler directement a ses joueurs sur le terrain lorsque son équipe prend possession du ballon. Un genou au sol, il suit Le vendredi 14 novembre 1997 13 Coordonnateur (H/F) des avantages sociaux pour le Service des ressources humaines Contrat a durée déterminée d’un maximum d’un an avec activités de soutien Le Port de Vancouver (www.portoancouver.com) est considéré comme lun des 20 ports les plus importants du monde. Sous les ordres du directeur des Ressources humaines, vous devrez ¢ administrer les régimes d’avantages sociaux et fournir des renseignements et des conseils au personnel a leur propos ¢ veiller a l’intégrité des données du systéme d’information sur les ressources humaines (SIRH) ¢ apporter le soutien voulu au niveau des taches d’administration et de secrétariat. Faisant preuve d’un bon sens de organisation, vous possédez un esprit d’équipe, pouvez travailler de maniére autonome et étes capable de traiter a tous les échelons de la hiérarchie. Titulaire d’un dipléme ou d’un certificat en ressources humaines vous pouvez faire preuve ¢ d’une expérience de trois ans dans des fonctions similaires avec, plus spécifiquement, une expérience des régimes de retraite gouvernementaux et des SIRH d’une expérience de travail en milieu syndiqué * de bonnes connaissances de logiciels tels que MS Word et Excel © de la maitrise de Yanglais parlé et écrit. La rémunération est concurrentielle. Veuillez faire parvenir votre CV avant le 21 novembre 1997 au Service des ressources humaines, Société du port de Vancouver, 1900-200 Granville Street, Vancouver, C.-B. V6C 2P9; télécopieur: (604) 666-8033; courrier électronique (format ASCID: human_res@portvancouver.com. Priére de ne pas téléphoner. VANCOUVER PORT CORPORATION/SOCIETE DU PORT DE VANCOUVER d’équité en matiére d'emploi Une société respectueuse des principes PSR M10192 VAN CD OY. £2 attentivement les prouesses de ses joueurs en défensive. Tout comme au hockey, il fait les cent pas mais devant le bane plutét qu’a l’arriére. Sans prévenir, un arbitre passe et l’entraineur lui parle. Les trois arbitres se partagent équitablement les respon- sabilités, contraste éloquent avec le monde du hockey. Tempo rapide et saccadé, les joueurs n’ont que 24 secondes pour tenter un lancer au panier. Au. base- ball, la tendance est plutét de prendre 24 secondes entre Bryant Reeves, le centre des Grizzlies chaque lancer. L’équipe qui prend Javance change souvent, un total de virigt- deux fois durant le match. Cette statistique ne signifie rien lors de parties de hockey, de base-ball et de football. Le divertissement est constant. Sans cesse, la mascotte, les meneuses de claques et les acrobates profitent de chaque arrét pour occuper la foule. A chaque arrét, le systéme de sécurité se met en place discrétement. On bloque l’accés aux bancs des joueurs, des responsables de la sécurité s’immiscent dans les corridors de circulation et un surveillant s’installe sur le terrain prés du banc des Grizzlies. On prépare les cordes pour guider les joueurs vers le vestiaire. Le match est chaudement disputé. Les Grizzlies ménent par 3 points avec 42 secondes a jouer. Sacremento a le ballon ; Ventraineur de Sacremento demande un temps d’arrét. Les joueurs retournent sur le terrain ; un autre temps d’arrét, la stratégie prévue ne fonctionne pas..Mise én jeu, deux points: ‘pour’ Sacramento. Temps d’arrét, Vancouver. Second temps d’arrét demandé par Vancouver. Les meneuses de claques et les acrobates ne cessent de divertir les spectateurs debout depuis une quinzaine de minutes pour leur faire oublier les multi ples arréts. Impossible de faire une passe & un coéquipier; les- Grizzlies perdent le ballon et Sacremento marque deux points. Plus que 8 secondes au match, dernier temps d’arrét pour |’équipe locale. Soudain la foule est en délire ; on crie, on saute, on s’embrasse, on s’époumone. Les Grizzlies viennent de gagner par un point a 2,4 secondes de la fin. DANIEL BELANGER