Installation d’une nouvelle plaque commémorative Le 22 juin 2003, I’Association historique francophone de Victoria dévoila une plaque commémorative sur |’église Saint-Jean-Baptiste de Victoria. L’inscription | sur la plaque nous rappelle en particulier le suivant : « Fondée en 1957 par le || Club Canadien-francais de la Colombie-Britannique Enr. aujourd’hui appelé la - Société francophone de Victoria et grace a un don du Conseil de la vie francaise 7) en Amérique. » C’est en 1950 que naquit I’idée d’une paroisse francaise a Victoria. Dans le livre Paroisse Saint-Jean-Baptiste de Victoria, écrit en 1997 par Henriette Moreau a ‘occasion du quarantiéme anniversaire de la paroisse, on apprend que le 27 oc- tobre 1950 le Club adopta une résolution pour demander a l’évéque de Victoria, >Monseigneur James Hill, « une messe dominicale tous les dimanches avec ser- “mon francais. » Non satisfait de la réponse de I’évaque, le 6 juin 1952 le Club s\, demanda la permission de fonder une paroisse de langue francaise. A la suite de cette décision, le Club créa un fonds qu'il appela « Fonds spécial de la future paroisse de langue francaise ». Le 26 octobre 1956, le Fonds avait pu accumu- ler 6 285,25$. Les Anglicans, propriétaires de |’église St. Matthias au 301 rue Richmond, mi- @rent a vendre cette propriété pour 15 000$ puisqu’ils avaient entrepris la cons-@z truction d’une nouvelle église au coin Richmond et Richardson. Le Club voulut [ acheter la vieille propriété, cependant son Fonds spécial dépassait a peine les 6 000 dollars; or, l’évéque consentit a l’achat de |’église anglicane seulement a condition de la payer argent comptant. Devant ce dilemme, le Club se tourna vers le Conseil de la vie francaise en Amérique, un organisme créé en 1937 | dans le but d’aider les minorités frangaises, afin de solliciter son concours. C’est | le Dr Léon Beaudoing, délégué officiel de la Fédération des francophones en 4 Colombie-Britannique au Conseil, qui en fit formellement la demande. Le || i} Conseil accorda au Club un don de 8 000$ qui permit I’achat de l’église avant le | f f 31 décembre 1956, date limite imposée par les Anglicans pour la vente de leur | propriété.