U OORT a 16 - Le Soleil de Colombie, vendredi 7 avril 1989 INFORMATION 43e Congrés du Conseil Canadien de la Coopération Le contréle de l’économie a l’ordre du jour OTTAWA (APF): Rien ne sert culture et des écoles frangaises font pas aussi un effort pour, d’encourager le maintien de la aupays, siles francophones ne_ maitriser leur économie. Les Librairies Colombiennes Inc. Sous la présidence d’honneur de Monsieur Laurier Lapierre vous invitent a: La grande foire -dulilivre Printemps 89 du 12 au 16 avril @ Plus de 30,000 livres; @ Best sellers; @ Jeux, revues et périodiques; @ Disques et cassettes; @ Matériel pédagogique. Pour adultes, enseignants, étudiants et enfants = er se Lieu: Paroisse St-Sacrement 3050 Heather, Vancouver Heures: de 11h00 a 21h00 les 12, 13, 14 et 15 le 16 de 11h00 a 16h00 Renseignements: La Librairie Francaise de Vancouver Tél.: (604) 875-6555 Avec la participation de: B.C. Parents for French Le Centre Culturel Francophone de Vancouver La Chambre de Commerce Franco- Colombienne de Vancouver La Fédération des Franco-Colombiens Société Maison de la Francophonie. Le Soleil de Colombie C’est avec ce postulat en téte que les congressistes débat- tront de la promotion du développement économique et coopératif des francophones lors du 43i@me Congrés annuel du Conseil canadien de la coopération, qui aura lieu pour la premiére fois en Nouvelle- Ecosse, dans le joli petit village acadien de Chéticamp sur I’lle du Cap Breton, du 30 juin au 2 juillet, sous le theme «Dans l'intérét collectif». Selon le directeur général du Conseil, Yvan Forest, les francophones n’occupent pas tout l’espace économique qui leur revient. Voila pourquoi son organisme veut donner une nouvelle impulsion a la promo- tion économique lors de ce. congrés, et adopter un plan d’action de trois ans axé sur la promotion du développement ‘économique et coopératif des francophones. «On _ pourrait gagner du terrain dans diffé- rents secteurs économiques», estime M. Forest, en référence aux communautés francopho- nes au pays. Ces secteurs sont différents d’uneprovince al’autre. Comme il n’existe @ peu prés pas d'études en ce domaine, le Conseil canadien de la coopéra- tion veut fouiller la question et commander des études pour connaitre justement les sec- teurs dans lesquels les franco- phones devraient investir. «On sent une confiance accrue de la part des francophones dans leur capacité a simpliquer dans le domaine économique», affirme le directeur général, qui cite les caisses populaires ontariennes qui ont atteint en 1988 le milliard d’actif, et la coopérative acadienne de croustilles Old Barrel de __|'lle-du-Prince- Edouard, comme des exemples de réussite dans le domaine de la coopération. Dans un autre ordre d’idées, le Conseil canadien de la coopéra- tion et son pendant anglophone ont obtenu la nomination d’un ministre responsable des co- opératives, de méme que la création d’un secrétariat aux coopératives. Le secrétariat sera dirigé par l’ancien directeur général de l’Association des Pécheurs Unis des Maritimes, Arthur Le Blanc, alors que Charles Mayer, qui occupe déja les fonctions de ministre de la Diversification del’économie de l'Ouest canadien et ministre d’Etat aux Céréales, sera le ministre responsable des coopératives. La création d’un secrétariat aux coopératives devrait sensi- biliser l'appareil gouvernemen- tal a la coopération, et permettre aux coopératives de bénéficier des programmes d’aide gouvernementaux, expli- que le directeur général du Conseil canadien de la coopéra- tion, Yvan Forest. Le directeur du secrétariat aux coopératives présidera d’ailleurs un comité interministériel formé de hauts fonctionnaires de seize ministé- ie et agences gouvernementa- es. En direct d’Ottawa Suite de la premiére page cette initiative «discrimi- natoire et injustifiée». Tou- jours selon le député, Poste Canada est souvent le seul symbole visible de la présence fédérale dans de nombreuses villes et de nombreux villages. M. Bou- dria a fait ces commentaires lors de la premiére Journée annuelle de la revitalisation rurale. Augmeniation des prestations en avril Comme il le fait tous les trois mois, le ministére de la Santé et du Bien-Etre social a rajusté la pension de la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garan- ti et l’Allocation au conjoint, en fonction de |’indice des prix a la consommation. Toutes ces prestations se- ront alahausse pour les mois d’avril, mai et juin. Ainsi la pension universelle de la Sécurité de la_ vieillesse versée a tous les Canadiens de 65 ans et plus passera de 323.285 a 325.87$. Le montant maximum du Sup- plément de revenu garanti sera porté. de 384.195 a 387.26$ pour une personne seule, et une personne dont le conjoint ne recoit pas de vieillesse ou d’Allocation au conjoint. Plus d’argent pour les contribuables Le ministre du Revenu national, Otto Jelinek, a annoncé que les rembourse- ments d’impét étaient plus élevés. cette année, que l'année derniére. En 1988, le remboursement d’impét moyen était de 481$. Il est de 535$ cette année. Un mince réconfort pour ceux et celles qui subissent la présente hausse des taux d’intérét. Pour aider les contribuables a sy retrouver, le service sera prolongé jusqu’a 21 heures, du lundi au jeudi jusqu’au 20 avril et ensuite, du _lundi au vendredi, -jusqu’au 30 avril. pension de la Sécurité de la}. téléphonique du ministere |