(| Information Suite de la premiére page propos. Ouvrant le bal des inter- ventions, Martine Galibois-Bars, présidente de 1’Association des parents du programme cadre, s’est chargée de donner le «la»: « C’est en assumant le contréle et la ges- tion de 1’éducation en frangais que nous pourrons finalement offrir une gamme de services de quali- té...» A la suite de Martine Gali- bois-Bars, plusieurs intervenants sont revenus sur l’importance de l’école - un des seuls lieux ov l’enfant peut parler le francais - et par conséquent la nécessité d’avoir des professeurs bien formés et un matériel pédagogique adéquat. Ce qui ne semble pas toujours étre le cas dans le systéme actuel comme 1’a témoigné une mére de famille. Vision d'avenir Une belle unanimité qui s’effrite dés qu’on arrive a la culture et 4 la vie associative, présentées comme les deux autres armes majeures en ma- tiére de lutte anti-assimilation. Ainsi, Patrick de Montmo- rency, directeur-général de la Société d’Histoire des Franco-Co- lombiens, estime que le méca- nisme des subventions accordées par le Secrétariat d’Etat est «une aberration»: «...la répartition ac- tuelle offre la moitié de cette somme a un seul organisme et le reste est divisé entre une ving- taine d’autres. Ce qui oblige les associations 4 occuper 75% de leur précieux temps a trouver les moyens de subsister au lieu de produire .» Analyse trés proche du Conseil jeunesse franco-colom- bien. Insistant sur la nécessité de développer des activités para- scolaires en francais, celui-ci demande «une réaffectation des ressources en fonction des be- soins réels de la communauté « et propose au passage que le méme montant d’argent consacré a «Vision d’avenim (soit 800000 dollars) soit «injecté directement dans les organismes jeunesse «. Pas sir que ces doléances aient été entendues. En effet, si ven- dredi, les adultes ont souligné le réle capital de la jeunesse pour l’avenir de la communauté fran- co-colombienne, samedi, bien peu étaient 14 pour écouter Nicole Lysée, présidente du Conseil jeu- nesse. S’éloignant des contingen- ces matérielles - « Je ne suis pas convaincu qu’il faut plus d’ar- gent «, Réjean Poirier, directeur démissionnaire de la troupe de la Seiziéme, voit comme principal rempart a l’assimilation une véri- table conscience collective: « Aujourd’hui, on est tous 1/10éme de la tarte, mais pas la tarte en- tigre «. Face 4 ce manque de cohésion de la communauté fran- co-colombienne, il faut, selon lui, « changer les mentalités « , dé- noncant , par ailleurs, le manque de vitalité et de vision d'avenir des associations culturelles ou his- toriques. D’autre part, Réjean Poi- rier estime, compte tenu du nom- bre d’émigrants en Colombie- Britannique, que l’avenir des Franco-Colombiens passe par une communauté linguistique et non culturelle ou historique. L’un des membres de la commission n’a pas caché son scepticisme face a cette derniére analyse qui pose, néanmoins, une véritable ques- tion de fond 4 un moment o0 les Francophones hors Québec sont en pleine redéfinition de leur identité. Peu avant, révélant que les classes du programme cadre a Vancouver accueillaient jusqu’a 30 nationalités francophones dif- férentes, Martine Galibois-Bars s’était interrogée: « Est-ce que nous vivons avec les autres com- munautés francophones? Je ne crois pas «. Francois Limoge Ouvni la vole ferrée aux camions liement en incitant plus de camions a prendre le train. plus efficace. de conduite plus agréables. dont tout le monde profite. Paralléles a la plupart des grandes routes canadiennes, les voies du CN peuvent recevoir un trafic intense et dégager ainsi nos routes importantes. Le tandem train-camions offre aux expéditeurs le double avantage de l'économie du rail sur longues distances et de la souplesse du camion pour la livraison et le ramassage a proximité. Tout le monde profite d'un transport ll est plus rentable et plus efficace de faire transporter 90 semi-remorques par un seul train intermodal du CN que de lancer 90 camions sur les routes déja achalandées. En ayant recours au service intermodal du CN, les expéditeurs réalisent des économies tout en étant mieux servis. Pour les entreprises de camion- nage, cette décision se traduit par une productivité accrue de leur matériel roulant et une reduction de leurs primes d’assurance et de leur masse salariale. Quant au public voyageur, il benéficie de conditions Le CN met l’'accent sur l’expansion et l’'amélioration de son service intermodal afin d’offrir aux camions une voie prioritaire de tout premier ordre. Une voie - Ala hauteur de ses CN engagements. = Le Soleil de Colombie Vendredi 7 décembre 1990