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Le Soleil, avril 1992

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<==] Des employés’ En 1913,

deFraser Mills Onyajouteuneusine de fabrication de contrepla-
n devant le tout qués et une autre de portes. A cette époque, la
t premier bu- Fraser Millsétaitreconnue comme la plus grande
o reaudelacom- _ industrie d'exploitation de bois d'oeuvre de l'Em-

:pagnie. pire britannique et la seconde dans le monde.

F- DES CANADIENS-FRANCAIS

O Déja ils suivaient les pas de SIMON FRASER et d’ALEXANDER McKEN-
QO. = ZIE dans leur marche vers 1’ Ouest. On pouvait les trouver ici et 1a dans la province,
QO. maissomme toute, ils étaient peu nombreux. C’est a partir de 1909 qu’ils s’installent
a & Ta’ wsisori-de < sur les bords de la Fraser pour travailler dans les usines a bois de la «Fraser River
: __j Lumber Company». Remplagant les Asiatiques auxquels le gouvernement vient de
BCosin Conse restreindre l’immigration en 1908, le premier contingent de 110 Québécois arrive
truite par la le 28 septembre 1909. Par la suite, d’autres Canadiens-Frangais du Québec et des
compagnie Fra- provinces de 1’Ouest viendront augmenter ce nombre et prendre la reléve.
ser Mills a été dé- Hardis travailleurs rompus au métier de bicheron, ils seront les pionniers de
truite en 1920. A la courageuse petite communauté de Maillardville. Mais leur contribution au
; I'extréme droite, développement de la province va plus loin. Avec les changements qu’apporte la
on apercoit I'hé- modernité, ils prennent leur place dans le monde des affaires, de l’industrie, de la
} ‘ e NY ital santé, de l’éducation, des arts et des loisirs. Innovateurs, ils savent se doter progres-
a: a e gee ea sivement d’institutions répondant a leurs besoins, créant ainsi une véritable commu-
La premiere unité de pompiers de Coquitlam nauté canadienne-frangaise.
en 1912.

est domestique dans une
bientét en 1904, il ouvre

rd a New York, en 1912.
puis il apprend1’anglais,
sint des maisons pour la
erouils’installecomme

Canadienne chinoise a
1s tard de Duncan.

ils apportent dans leurs
ropriées 4 la région de

ans pour la compagnie
UNICIPAL ENGINEE-

atal pour venir ouvrir un
er.

INA FONG DICKMAN
CHA, FRANK et SAID.
COEUR BATTAIT LA
[E LUEUR D’ESPOIR,
R

Ils avaient pour noms, VITALIENsPARE, ALMA BEDARD, WILFRID
DOUCET, JEAN-BAPTISTE DICAIRE, LAFLEUR, LEBLANC, ou CROTEAU,
LEGER et LAMOUREUX. Ils ont été ceux qui ouvrirent la voie aux autres franco-
phones qui allaient venir tenter leur chance un peu partout dans la province.

Le MUSEE DE VANCOUVER etla SOCIETE MULTICULTURELLE DE
VANCOUVER présentent l’exposition «MAKING A LIVING, MAKING A
LIFE». Prévue pour étre présentée dans diverses localités de la province cette expo-
sition sera d’abord montrée a Vancouver pendant prés d’une année, (février 1992 a
fin 92). C’est dans le cadre de cette exposition quae RAYON JEUNESSE a tenu a
présenterun dossier ayant trait au développement apporté 41a Colombie Britannique
par les immigrants, au tournant du siécle. Des programmes particuliérement
destinés aux étudiants des niveaux primaire et secondaire sont prévus pendant les
visites au musée. Pour plus d’informations téléphoner au 733-6113.

RAYON JEUNESSE tient 4 remercier pour-leur aimable coopération: le
MUSEE de VANCOUVER, la SOCIETE MULTICULTURELLE de VANCOU-
VER, et la SOCIETE D’HISTOIRE de VANCOUVER. sie