cana 17 a Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria Programme de la télévision VOL.3 NO.9 Vendredi 24 novembre 1978 francaise de Radio-Canada En grande vedette: Diane Dufresne Bruno Coquatrix et Francois Reichenbach présentent aux té- léspectateurs des Beaux Diman- ches, le 26 novembre a 19 h 30, Faut voir ca: Diane Dufresne. Pour tourner ce récital, le ci- néaste Francois Reichenbach a suivi notre compatriote dans u- ne tournée au Mexique et sur la scéne de |’'Olympia a Paris, ou Diane avait secoué le public le plus blasé du monde. La com- me a Montréal ou ailleurs, on est violemment pour ou contre... Diane Dufresne ne laisse per- sonne indifférent. Du moins de- puis que sa carriére a bifurqué. Parce que, a ses débuts, Diane Dufresne ne jouait que de sa voix qu’elle a fort harmonieuse, comme tous les mélomanes le savent. Elle se présentait en Un Ceux qui ont vu la premiére édition de l’Observateur, ma- gazine télévisé de_ |'actualité culturelle, ne manqueront pas la deuxiéme présentation de cette émission qui sera diffusée le 26 novembre a 20 h 30, dans le ca- dre des Beaux Dimanches. ’ Poursuivant ses efforts pour créer un magazine véritable- ment concu et fait pour la té- lévision, l'Observateur a décidé de relever le défi de présenter aux téléspectateurs des films inédits, créés spécialement pour l’émission--par différents cinéastes reconnus du Québec. Ces oeuvres d'une durée de 9 a 12 minutes chacune seront l'équivalent d'un. long métrage, en ce sens qu'il s'agira d'une oeuvre de fiction congue com- “me _un long métrage mais de plus courte durée, un peu com- me |’est Ja nouvelle par rapport au roman. Son réle sera di'ail- leurs identique a celui qu’a oeuvre fictive a l'intérieur d'un magazine imprimé. Nous ver- rons donc, le 26 novembre, un film intitulé: Qui est qui? réali- sé par Gilles Carle et mettant en vedette Donald Pilon, An- ne Létourneau et Gabriel Ar- cand. L’équipe travaille déja a d'autres projets du méme gen- re, dont un avec Claude Jutra. Quand on parle d'«art pom- pier», plusieurs ‘se demandent ce dont il s’agit vraiment. Cet art que le dictionnaire qualifie de «prétentieux et fait avec une emphase ridicule», l’Observa- teur tentera de mieux le définir tout en l'illustrant, dans une chronique intitulée On n'a plus les pompiers qu'on avait. De 1a, nous ferons le saut pour nous rendre chez les pompiers, les vrais, afin de nous familiariser avec le design. des objets- qui. - . scéne en «chanteuse straight», comme elle |'a chanté elle-mé- me par la suite. Elle avait le cheveu lisse et bien peigné, une robe sage et une attitude jeune fille de bonne famille. Issue d'un milieu tres modeste, Diane Dufresne avait di commencer trés jeune a gagner sa vie. Fascinée par le milieu artis- tique, elle travaille dans un hd- pital pour se payer des. cours de diction et de chant. A 18 ans, elle décide de partir pour Paris.- La, elle a la chance de suivre les cours de Jean Lumiére pour le chant et ceux de Francoise Rosay pour l'art dramatique. Durant son séjour d'études dans la capitale frangaise, Diane reflet de ce les entourent ou dont. ils se servent. Inutile de dire que le tout sera traité sur un ton léger. Car si le travail effectué par l'équipe de I'émission en est un de recherches sérieuses, c'est-a-dire. entrepris avec le constant souci d'apporter des informations utiles, personne ne tombe dans le piége que serait celui de se prendre trap au sé- rieux. Et toute la différence est la. La culture devient ainsi plus reconnaissable, elle se définit Gilles Carle mieux comme se dessine, au fil de-ces images, le visage de no- tre personnalité véritable. Loin de devenir l'objet ennuyeux d’é- tudes spécialisées, la culture reste ainsi une part vivante de- la vie de tous. : L'Observateur ne fait que ‘nous aider & mieux prendre conscience de ce que nous som- mes a travers ce que nous créons, 4 travers ce qui se fait et .se. vit .ici. ... L’Art au centimétre carré sera le titre d'un autre sujet de cette émission. En abordant l’aspect commercial de l'art, on rensei- gnera les gens sur la fagon d’a- cheter un tableau sans-se: faire rouler et comment on peut pro- céder pour reconnaitre la valeur d'une oeuvre. Les’ témoignages de peintres ou de directeurs de galeries nous aideront a com- prendre comment se fait |’éva- luation d'une peinture; on se rendra compte a quel point l'a- Mia Riddez wv ier chat d'oeuvres d'art est beau- * coup plus accessible qu'on ne le croit. Combien de gens igno- -rent, par exemple, que |’on peut ‘acheter un tableau a crédit? Ceux qui sont intéressés seront ainsi mieux préparés et décou-. vriront que l'art peut étre un investissement trés intéressant. Dans Free Game, on parlera fait la tournée des boites a chansons populaires: |'Echelle de Jacob, |'Ecluse, la Butte Montmartre, etc. A son retour & Montréal, Dia- ne chante dans les cabarets et participe au spectacle de Clé- mence Desrochers, /es Girls. Puis, un beau jour, elle rencon- tre Francois Cousineau et Luc Plamondon et sa carriére prend un tour complétement différent. Elle crée le théme de /'Initiation et plusieurs autres chansons trés populaires dons /’'Homme de ma vie qu'elle interpréte avec un rare brio. Par la suite, -elle enregistre quelques micro- sillons dont Maman, si. tu m'vo- yais tu serais fiére de ta fille et Mon premier show. A force de de l'influence de la culture amé- ricaine, sur nous et en Occident. On abordera ce sujet par le biais des fameuses «machines & bou- les» qui ont été populaires non seulement au Québec mais en Europe et un peu partout dans le monde. Etes-vous romantique? L’Ob- servateur, aprés avoir défini ce qu’est le romantisme et en avoir Anouk Aimée donné un bref apercu, intervie- wera plusieurs personnes. Anouk Aimée, Claude Lelouch, Pierre Garneau, Pierre Bougault et plusieurs autres nous donneront leur opinion sur ce que certains appellent une renaissance qui se manifeste a travers tous les arts. On verra donc comment s'exprime ce romantisme dans le cinéma, & travers la mode, la décoration, etc. Toujours avec de belles images a I'appui, on tentera aussi d'expliquer les rai- travail et de talent, Diane Du- fresne est lancée; ses tournées au Québec et en Europe rempor- tent les plus vifs succés. En 77, elle présente un spectacle a la Place des Arts et la méme an- née, elle est la lauréate de la Chanson nouvelle, prix décerné par le premier ministre de Fran- ce, M. Raymond Barre. A son récital a |’'Olympia, Dia- ne Dufresne a choisi de chan- ter Tu m'fais flipper, l'H6tesse de I'air, Partir pour Acapulco, El- ton John, Laissez passer les clowns et Le monde est fou. Le tour de chant. de Diane Du- fresne est une réalisation de Francois Reichenbach. Produc- tion: Paris Show-Vision et Fran- ce Opera Films. que nous sommes sons socio-culturelles de ce phénoméne. Puis on consacrera un dos- sier & /'Evolution des téléro- mans québécois, dont nous ver- rons di'ailleurs’ quelques ex- traits. Des entrevues faites a- vec des auteurs comme Roger Lemelin, Mia Riddez et Janette Bertrand, entre autres, nous fe- ront mieux comprendre en quoi consiste un téléroman. S’ajoute- ront, bien sir, les commentai- res de téléspectateurs, lesquels - ne sont pas tous d’accord pour dire que les téléromans sont re- présentatifs de Ja vie en milieu québécois. ‘Ceci nous aménera @ envisa- ger un autre probléme qui est celui des écrivains de télévi- sion. Autrefois, les téléromans étaient écrits par des auteurs de livres mais il semble, selon le témoignage de gens d’expé- rience, que nous sommes arri- vés a un moment de transition. ll faudrait trouver une reléve qui ne sorte pas du milieu litté- ’ raire: des scripteurs qui travail- lent dans l’optique de la télévi- sion et qui ne se _contentent plus de prendre des oeuvres écrites et-de les adapter pour la télévision> Comme a I'habitude, l’Obser- vateur nous réserve quelques surprises que nous ne pouvons qu’avoir hate de découvrir. Cette émission est réalisée par Royal Marcoux et Jean Bis- sonnette. Pierre Olivier anime ce magazine dont le rédacteur en chef est René Homier-Roy. Fecteau