VOL.11 NO.27

Les Franco-Colombiens passeront-ils

le test?

par Christiane Cété

Si elles n’ont pas réussi a
attirer autant de partici-
pants que les organisateurs
Vespéraient, les deux pre-
miéres réunions publiques
sur l’enseignement en fran-
cais ont cependant permis
didentifier les principales
préoceupations des franco-
phones a qui s’adresse ce

programme et, il faut bien le ©

dire, des anglophones qui
voudraient bien avoir le
méme.

A Port-Alberni on s’inquiéte

C’est a Port-Alberni, ville
forestiére avec une impor-
tante communauté franco-
phone ob. une cinquantaine

“de personnes se trouvaient

réunies le mardi 17 octobre
dans le hall Ukrainien que le
feu des questions fut le plus
nourri.

M. Nick Ardanaz, direc-
teur des services de la
langue francaise du gouver-
nement provincial a di ras-
surer des parents inquiets,

- entre autres, de la compé-

tence des futurs profes-
seurs. Seront-ils choisis en
fonction de leur compétence
a enseigner ou selon leur
aisance avec la langue fran-
caise? Est-ce que les étu-
diants auront des difficultés
d’ordre académique au
début? Et qu’arrivera-t-il
lorsque ces étudiants attein-
dront le niveau secondaire?

Le directeur des services

le restaurant
-au bord del’eau

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de la langue frangaise qui fut
également responsable de la
préparation du programme
pédagogique était pour sa
part particuli¢rement sou-
cieux de convaincre les pa-
rents de l'importance d’assu-
rer un enseignement fran-
cais qui ne soit pas dilué par
une utilisation fréquente de
Vanglais.

Aprés avoir confirmé que
les futurs professeurs, seront
engagés autant. pour leur
compétence professionnelle

que pour leur connaissance ~

poussée du _ francais, M.
Ardanaz a insisté sur le
principe qu'un programme

francais destiné aux enfants ~
de francophones se doit d’as-.

surer l’usage presque exclu-
sif du frangais en classe.

Ainsi, hormis la période
de cours d’anglais, langue
seconde, tout l’enseigne-
ment dispensé dans ces futu-
res classes sera exclusive-
ment en francais. D’ow |’im-
portance que les étudiants.
(Suite p.2)

LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE
Vendredi 27 octobre 1978

le réle de cette derniére sous le regard attentif de M. Nick
Ardanaz, directeur des services de la langue francaise du

Jamais deux sans trois

Les élections provinciales
en Saskatchewan et au Nou-
veau-Brunswick n’ont pas
provoqué de changements
au sommet.

Au _ Nouveau-Brunswick,
les conservateurs ont rem-

ALLAN BLAKENEY

porté 30 siéges et les libé-

. raux 28. Aux élections de

1974, les conservateurs
avaient remporté 33 siéges
et les libéraux 25.
Les conservateurs qui
avaient huit siéges de plus

que les libéraux, n’en ont | {
F donc'plus que'deux. Le pre-' ‘tis, comme au Nouveau-, , siéges qu’ils détenaient... ....

mier ministre Richard
Hatfield voit dans les résul-
tats de ces élections un
message exprimé par la
population: son gouverne-
ment devra.améliorer son
travail.

C’est la premiére fois que
les conservateurs rempor-
tent une troisiéme victoire
consécutive au Nouveau -
Brunswick.

Le Parti Acadien, fondé il
y asept ans, présentait 23
candidats (13 en 1974).

Aucun n’a été élu, mais le
P.A.aremporté quatre pour
cent des votes, triplant. son
résultat de 1974.

En Saskatchewan, les
électeurs ont, une fois de
plus, exprimé leur confiance
dans leur premier ministre,
Allan Blakeney, qui a été
nommé pour un troisiéme
mandat.

I] est appelé a jouer un
réle de premier plan dans la
confrontation fédérale-pro-
vinciale en matiére de res-
sources naturelles,

Ces élections du mercredi
18 octobre, ont donné a la
Saskatchewan une assem-
blée composée de deux par-

RICHARD HATFIELD

Brunswick. Mais les deux
heureux étaient le N.P.D. et
le P.C.

Les néo-démocrates ont
remporté 43 siéges et les
conservateurs 18. Les libé-
raux ont perdu les onze

.25 CENTS

M. Bernard Pornin, agent d’éducation de la F.F.C., explique gouvernement provincial et de M. Jean Riou, directeur

général de la F.F.C. [photo: Christiane Cété]

En bonne voie

par Claude JEAN

Une entrevue avec M.
Frank Roberts, Président de
VIA Rail, nous a permis de
connaitre les buts et les
raisons de l’apparition de
cette nouvelle compagnie de
transport par train.

Jusqu’a présent, les servi-
ces pour les voyageurs par
train ont été offerts par le
CN et le CP. Mais ces deux
lignes causaient beaucoup de
problémes et les services
aux voyageurs n’étaient pas
trés efficaces.

VIA Rail a acheté au mois
de mars |’équipement du CN

La saison

La piéce L’ouvre-boite,
présentée par la Troupe de
la Seiziéme, a connu des ré-
sultats encourageants. Dans
le cadre du festival de thé-
atre multiculturel, il semble
que ce soit la francophonie
qui ait le mieux répondu.

L’ouvre-boite a presque
rempli le théatre Métro aux
deux représentations.

C’est la premiére fois de-

et est devenu au mois d’avril
une compagnie de la couron-
ne. Le 29 septembre il a
acheté I’équipement du CP.
Les 2,500 employés qui tra-
vaillaient pour CN et CP
sont maintenant avec VIA
Rail.

Le but de VIA Rail est de
donner le meilleur service
possible 4 tous les gens
voyageant a travers le Cana-
da. VIA tente également de
faire des liens avec les
services de I’air, d’autobus,
de locations de voitures, etc.
(Suite p.7)

s’annonce bien

me peut se dire satisfaite du
nombre des spectateurs.

Nous publierons une
critique de cette piéce.

La piéce ne comprend que
deux personnages, ce qui re-
présente un énorme travail
pour les acteurs. Un grand
bravo & Jacques Baillaut et
André Umbriaco qui ont pu
amplement démontrer leurs
talents, ainsi qu’éA Maurice
Meloche pour son excellente

puis.longtemps que la Seizié- ...mise-en-seéne.,.....-0,».,

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