.2, Le Soleil de Colombie, 31 janvier 1975

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Commentaire

par André Breton
Diffusé le 28 janvier 1975

A l’eté 1976, soit dans un
peu plus d’un an, Vancou-
ver sera l’hdte d’une con-
férence-exposition des Na-
tions Unies, sur les éta-
blissements humains. Cet
événement s’inscrit dans
le cadre de cette série de
conférences internationa-
les, comme celle de Rome
sur l’alimentation et celle
de Bucarest sur la popula-
tion, conférences destinées
d’abord a sensibiliser 1’o-
pinion publique mondiale
aux problémes qui y sont
discutés, et ensuite, dans
la mesure du possible, d’é-
laborer des réponses com-
‘munes et acceptables A
l’ensemble des nations, fa-
ce A ces problémes.

Done la_ conférence de

Vancouver sera importan-
te...D’autant plus qu’elle
permettra d’aborder ce qui
peut s’appeler le troigiéme
grand besoin de l’humani-
té, Ihabitat, ou ce lieu
physique que les humains
de toutes civilisations ont
aménagé pour mieux y
vivre, 4 l’abri des revers
de la nature. —

A cette conférence de Van-
couver, les nations sont non
seulement conviées A un
forum mondial sur l’habi-
tat, mais aussi, et c’est
1a Vintérét majeur de 1'é-
vénement, A soumettre des
modéles d’habitat, . qui
puissent répondre le plus
possible aux besoins par-
ticuliers de l’heure, en
tenant compte du climat,
de l’environnement humain,
comme la densité de popu-
lation, et bien sQr de l’as-
pect €conomique.

Les experts de 1’?ONU es-
pérent ainsi stimuler une

| de Cc
LE SEUL HEBDOMADAIRE
DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

Conseil d’administration:
A.Piolat J.Baillaut N.Therrien

AICI IOI OR RI HO a HO i ae ek ae
Directeur: André Piolat
Secrétaire: Marguerite Batut

Rédaction: Serge Fréchette

PUBLIE as Archambault

LE SOLEIL DE
3213 rue Cambi
Téléphone : 879-6924

Courrier de deuxiéme classe sous
le numéro d’enregistrement 0046

LES HEBDOQS DU CANADA

/

DE LANGUE FRANCAISE

COLOMBIE LTEE,
e, Vancouver 9

e

<

recherche jusqu’ici timi-

de. de différents modes
d’habitat qui correspon-
dent mieux aux  besoins —

de 1’an 2000, surtout pour
les pays en voie de déve-
loppement. ‘

Tout le monde est donc
invité & soumettre son con-
cept de I’habitat dans le
contexte d’une réponse mo-
derne et positive 4 un pro-
bléme donné.

Il y a deux semaines, le

.gouvernement provincial,

par son ministre des Res-
sources, monsieur Robert
Williams, faisait connaf-
tre son projet. Comme mo-
de de réponse 4 un pro-
bléme d’habitat en milieu
urbain, M. Williams pro-
pose un lac, qu’on compte
creuser prés du quartier
chinois dont on compte

d’ailleurs renover quel-

ques édifices pour y lo-

Quand Me Drapeau

cacité, son initiative,

Il y en eut
aux contribuables,

nais.

promettent

coftent un denier,
accablent le maire de
etc. etc.

Britannique. Comment

bien quel
mais tout
Drapeau de financer les Jeux par une loterie et |’
Deux projets approuvés et mis en vigueur p

Hélas, Me Drapeau, comme la
montée en spirale de l’inflation e
les prévisions aussi
bien, que l’on doute que ces prévis
aide financiére du gouvernement d’O

Et on revient A l’opéra de Verdi;
les louanges de Me Drapeau,

Ils _s’opposent A
Suggérer l’annulation des Jeux.

Aux yeux-du monde, ce n’est pas
Piques, mais bel et bien le Canada,
pourra-t-on ex
Mexique, ait pu défrayer le coftt des
Pays les plus riche au monde,

EDITORIAL

“Gomme la plume au vent PE

La déclaration de M.
ne donnerait pas “un sous en aide directe au J
commentaires des experts reflétant soi-disant
que faire penser 4a ce fameéux aria, de l’o
joue actuellement au Théatre Queen Elizabeth.

Dave Barrett, comme

le monde trouvait

Montréal,
toute aide hors du

n’en a pas les moyens.

quoi_la Colombie Britannique
eux Olympiques, ainsi que les
V’opinion publique, ne peut
péra Rigoletto, de Verdi, qui se

partit pour Munich en quéte des Jeux Olympiques pour
Montréal - et le Canada - les sceptiques lui donnaient peu de chance de réus-
site. Quand il revint avec les Jeux Ol

ympiques dans sa poche, les médias
d’information ne tarirent pas de louang

es A son 6
sa diplomatie, etc. etc.

gard, on vanta sa perspi-

Les deux quotidiens de Van-
couver firent méme des comparaisons entre les maires de Vancouver et Mon-
treal, comparaisons peu flatteuses A l’égard du maire Tom Campbell.

ques-uns. qui trouvaient que les Jeux coftteraient cher
génial la proposition de Me

emission de piéces de mon- ’
ar le gouvernement fédéral.

plupart du monde n’avait pas compter sur la
t la rapacité dec certains syndicats qui com-
bien horaires que financiéres des Jeux. Si
ions sont réalisables et qu’on prévoit qu’une
ttawa sera nécessaire.

tous ces médias et experts qui chantaient
voyant la gloire du Canada sans que cela leur
ont, .‘‘comme la plume au vent...’’ varier et maintenant
le traitant de visionnaire, d’incompétent,
Québec et vont méme jusqu’A
Cette derniere alternative est impensable.
que Montréal qui est l’héte des Jeux Olym-
et 4 date cela comprend aussi la Colombie
pliquer qu’un pays pauvre comme le
Olympiques, alors que le Canada, un des

Qu’on le veuille ou non, nous avons invité les Jeux, ilest trop tard maintenant
pour leur dire de se faire pendre ailleurs. L’honneur du Canada y compris
celui de la Colombie-Britannique est en jeu.

Eundic soir au G:S.G.G2
se déroulait la premiére
réunion de tous les res-
ponsables des organismes
francophones, convoquée
par l’exécutif de la région
du Grand Vancouver.

Cette rencontre était pour
présenter un projet qui
aménerait un trés large
groupe de francophones A
se réunir au méme endroit
le méme soir. ie é

Trois groupes étaient re-
présentés: Les Franco-

“a Taction.

phones de C.B., le Cer-
cle= Erancais et le G.S.
GC.C. :

Il est ressorti que la
région du Grand Vancou-
ver couvrirait tous les
frais de cette soirée et
que les profits seraient
repartis entre les orga-
nismes qui participeront
a Vorganisation de cette
soirée.

Il a été précisé qu’a au-
cun moment cette soirée
servirait de tremplin pour

des activités ou pressions ©

politiques mais que son
seul but sera de réunir le
plus grand nombre de fran- .
cophones dans une atmos-
phére de gaieté.

Cette soirée de danse au-
ra lieue le 12 avril pro-
chain et permettra 4 plus
de 300 francophones de se
rencontrer et méme A un
bon nombre. d’entre eux
d’adherer dans un ou plu-
sieurs organismes fran-
cophones a~ but culturel.

ger plus de monde.

Vu de loin, c’est empa-
queter des gens pour ré-
pondre au probléme de den-
sité et leur donner un trou
d’eau pour leur faire croi-
re qu’ils vivent en liber-
te. Venant d’un gouverne-
ment pseudo-socialiste,
On commence & douter des
Principes d’égalité et de
justice sociale. Comme ré-
ponse™a un probléme d’ha-
bitation & Vancouver, ce
n’est pas fulgurant; comme
modéle soumis A une con-
ference internationale, c’-
€st peut-étre méme hon-
teux. En tout cas, M. Wil-
diams, qui est du genre
timide, était ce jour-lA
Plus rouge que d’habitu-
de. C’est vrai qu’il y a
de quoi rire jaune!

Quanp j'ai appris qu'un de nos amis avait décidé de “quitter
sleterre lui ai demandé pourquoi,

ze est a cause de cette histoire de liberté sexuelle, Au début

on I’a réprouvée, ensuite on I’a autorisée, maintenant on l’encou-

rage. Je pars avant quelle ne soit devenue obligatoire.

l’Angleterre pour de bon, je

aa. KS

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