16, Le Soleil de Colombie, 7 Mai 1976 ‘équipe francophone VIDI, VICI” . ARRIERE-PLAN D’UN JOUEUR DE L’EQUIPE ADVERSE ET VICE VERSA. eET SI LES BALLES- POUVAIENT PARLER:VENI, - Sheen UNE EQUIPE DE BALLE-MOLLE FRANCOPHONE, C'EST INOUI...MAIS DES SPECTATEURS FRANCOPHO- 1.A LIGUE SPORTIVE FRANCOPHONE DE LA COTE OUEST POUR INFORMATION: 876-2546 ( Entre 17h00 et 19h00 ) ZS mj NES,CA SERAIT FAMEUX. SUR CETTE PHOTO, NOUS APERCEVONS UNE PARTIE DE L’EQUIPE EN REPOS, Traduit par Léon HURVITZ Sous peu, il faudra que les paquets. de cigarettes por- tent (en Allemagne de l’OQuest comme déja dans beaucoup. d’autres pays) un avis prévenant le consom- mateur des dangers de la nicotine - C’est le zénith de la contradiction: Te voila avec 20 bonnes ci- garettes. Mets-les dans ta poche mais ne les allu- me pas. Tu as 20 bonnes occasions de fumer, mais résiste plutot! Le. premier 4 combiner les 2 mots. contradictoi- res ‘oui’? et ‘‘non’’ en un néologisme ‘‘ouon’’ avait raison. Que ferait-on face au projet de laver une peau sans la tremper. Au- tant vaut vendre un objet tout en avertissant — l’a- cheteur contre son em- ploi. C’est un nouveau progrés. jusqu’ici im- possible, voire impen- sable. = Il faut ajouter que ce pro- céde un procédé non-chrétien, car le Paternoster dit:. .. et ne nous conduis pas 4 la tentation’’. . .L’homme qui posséde des_ cigaret- tes est en effet tenté de les | fumer. La situation renferme pourtant la pos- -sibilité de renforcer __ le est en grande partie L’APOTRE PAUL ET LA CONSOMMATION DU TABAC chain, en lui fournissant la chance de ne pas pro- fiter d’une occasion bien présente. Celui-ci achéte les cigarettes, lit ce qui est inscrit sur le paquet ~ et finit par jeter ce der- nier avec son contenu. ‘‘La conquéte de soi-méme est la plus grande des vic- toires’’! L’homme en. question procéde aA ses: autres affaires, fier de s’étre rapproché un peu des étoiles. En revanche, j’aitoujours _ eu pitié des bétes_ obli- gées de passer tout le temps devant des ins- criptions telles que ‘‘At- tention chien méchant’’ ou ‘*Cheval violent’’ ou bien ‘‘Lama crachant’’! Ces pauvres bétes ont été marquées, sans méme en étre conscientes; elles jettent le défi 4 la méfian- ‘ce. D’ailleurs, il est bien probable que la peur par- faitement visible sur les visages des gens capables de lire, ainsi que la pru- dence qui caractérise leur conduite aprés la lecture des enseignes, les bétes 4 mordre, 4 donner des coups de pied ou A cracher. ’ Tl ne m’entre naturellement pas dans l’esprit d’ap- pliquer cette sensibilité a- ‘frir du dédain. encourage — nimale A des objets ina- nimés, telles les cigaret- tes. Il s’agit, en fin, d’é- tres humains. Ces étres, qui produisent et distri- buent les cigarettes, sont pourvus d’Ames_ et, de ce fait, capables d’éprouver de la douleur et de souf- Comment peuvent-ils prononcer a- vec satisfaction leurs priéres matinales, puis se dépécher d’aller -a lV’usine ou 4 la boutique, tout en désavouant publi- quement, au moyen de l’inscription apposée sur V’emballage du produit, leur propre travail. Je sais bien que 1’on divi- se les gens en ‘‘fumeurs’’ et ‘‘non fumeurs’’. Je suis moi-méme, depuis plusieurs années, membre du dernier groupe. Je sais d’ailleurs - et cela de la part d’un trés habi- le médecin - qu’il ya des gens qui ne souffrent pas trop, méme quand ils - fu- ment comme des chemi- nées. Je sais également bien qu’un grand nombre de mariages ne sont pas heureux, méme s’ils ne sont pas particuliérement malheureux. Etant donné ce fait, je prends l’occasion de déclarer 4 haute voix, ‘Si I’Etat requiert que ~ santé). _|gnifie chaque paquet de cigaret- tes porte un avis contre les mauvais effets de la nicotine, il devrait étaler devant les bureaux de ma- riage des placards ren- dant les futures couples conscients des dangers auxquels ils s’exposent, ne fut-ce que par la fa- meuse. parole de 1’Apd- tre Paul sur le matrimoi- ne. : Celle-ci trés pessimiste, laquelle; ‘dans notre cas, apparalt- comme suit: ‘‘Fume: Ce- la vient du mal (pour ta Ne fume pas! Ce- la vient du mal (pour le -Ministére des Finances, pour le Marché du vail, pour ceux qui ré- coltent le tabac dans les pays du Tiers Monde. Fu- me ou ne fume pas. Cela vient du mall - est une parole - tra- — oF = 2 Och: : Lorsque la bande d’envoi de votre journal ne por- de votre adresse, cela. si- te aucune date au dessous| que votre abon-| nement est terminé. Réa- | bonnez-vous sans attendre. | ee en ee ene Co _ ne — ‘| . ne FDEP BF oe GPR Din OMS OB Re ea ee ee ee a a Rae i SE a RR SI C'EST PAS UN CADEAU Des firmes plus fortes -L’Agence pour Ilétude des investissements étrangers, a Ottawa. nest que le plus récent dans une série de sys- témes qui cachent l’absence d’une politique industrielle canadienne. Comme elle a le pouvoir d’interdire les prises de possession étrangéres. Vagence ne prend de disposi- tions qu'une fois que le mal a été fait. Il faut deéfinir le but avant de décider des moyens a employer pour l’at- teindre. Ce quil faut c’est une politique de propriété canadienne qui va inverser le rapport actuel — 60 pour cent propriété étrangére/40 pour cent propriété cana* ‘dienne, en 60-40 en faveur du Canada. - @ee Cette agence est une réponse négative. Elle ne crée rien. Le probléme, ce n’est pas trop de propriété étrangére, mais trop peu de propriété: canadienne. Le Canada, qui a le plus fort pourcentage mondial d’in- dustrie de propriété étran- gere, a également — et ce n’est pas surprenant — le plus fort déficit par habitant en ce qui concerne les pro- duits entiérement manu- facturés. ; eooe Les usines canadiennes de succursales de propriété étrangére sont trop souvent limitées a l’estampage des métaux et au montage. Les décisions importantes con- ° cernant les investissements _ de capital, la recherche et le développement, ainsi que les exportations sont prises en -dehors du Canada — et il s’ensuit que ceux de nos jeunes qui ont regu une excellente education se voient privés d’emplois qualifiés. , @©@e@@e Les emplois de fabrica- tion s’en vont au sud de la - frontiére. Non seulement les salaires sont plus bas aux Etats-Unis, mais les fabri- cants qui opérent dans les deux pays trouvent la-bas des, employés plus désireux de travailler. Aux Etats-Unis, comme au Canada, les em- plois vont vers des pays a— bas salaires, étant donné que les corporations multina- tionales jonglent avec leur actif pour échapper aux lois _ du travail de louest ainsi qu’aux taux d’impots. Les gouvernements épongent un’ peu du ralenti par des bureaucraties _croissantes dans les capitales. La Fédération canadienne -de I’entreprise indépendante© — age ™