RENCONTRE D'écoliéres & grand-méres J'ai rencontré deux femmes souriantes, joyeuses et tou- chantes en Phyllis Lott et Jeannine Maraillac. Phyllis, adolescente a 1'école secondaire de Port Alberny s'était trouvé une cor- respondante parisienne en Jeannine. C'était en 1935. Pen- dant les quatre années suivantes, elles allaient deve- nir des confidentes, des amies, des soeurs. Jeannine écrivait en anglais,Phyllis en francais. En 1939, la guerre éclate en France, Phyllis est inquiéte. Aucune nouvelle de Jeannine pendant de longues années. A la fin de la guerre, c'est avec un grand soulagement qu'elles reprennent leur correspondance. En 1950, la soeur de Phyllis, Betty , s'améne en France et visite Jeannine alors mariée. D'ailleurs, la soeur de Phyllis correspond depuis avec la soceur de Jeannine avec laquelle elle s'est liée atamitié. La correspondance afflue surtout autour des occasions spéciales comme Phyllis le mentionne; "Jeannine était au courant de tout; lorsque je suis tombée amoureuse, lorsque je me suis mariée, mon premier bébé, mon second etc..." Elles se connaissaient sur photos bien str, mais ce n'est qu'en 1975 que Phyllis et son mari arrivent en France pour une visite de 1'Europe. Jeannine et sa soeur en juillet 1942.