Depuis le 27 décembre 1972, le drapeau canadien flotte tristement en berne de iSaint-Jean A Victoria et dans ide nombreuses_ capitales étrangéres ot l’on se sou-: ient avec émotion de Lester B. Pearson, celui-lA méme ui avait hissé, tout en haut idu mat, le premier symbole authentique d’un_ nationa- lisme constructif. S’il ne nous avait donné u’un drapeau, il aurait dé- jA bien mérité notre econnaissance. Mais cet omme d’Etat dans toute I’ lacception flatteuse du terme a fait bien plus. Son souci d’unité nationale était le plus respectueuse- ment positif qu’ait jamais exprimé un homme politique anglophone dans ce pays qui est le ndtre. Son pacifisme, Prix Nobel ou non, était si réel qu’au ministére de la défense na- tionale, au lendemain de son décés, les stratéges en de- filés se demandaient com- ment concilier les honneurs militaires et les convictions du défunt. Une solution exis- _ tait pourtant, trop simple Au lendemain du décés de Vancien premier ministre, la Fédération des Franco - Colombiens a adressé 4 Mme Pearson le télégramme sui- vant : : **Le souvenir de Lester B. Pearson demeurera fidéle- ment vivant dans la mémoire des Franco-Colombiens. Ils ont perdu un ami irrempla- cable, le pére d’un néo-fédé- ralisme au sein duquel tous les Canadiens frangais peu- vent et veulent se sentir chez eux d’un océan 4 l’au- tre. La Fédération des Fran- NOUS AVONS PERDU UN AMI... sans doute pour qu’on y pense. Monsieur Pearson aurait certainement apprécié d’ étre porté en terre par quel- ques milliers d’hommes en uniformes des forces ar- mées canadiennes, sans ar- mes et coiffés du casque bleu de l’armée de la Paix. Yves Margraff co-Colombiens vous adresse ses condoléances émues.’’ Roger Fournier, directeur général’’. Dimanche le 26 novembre avait lieu l’élection de l’exé- cutif du ‘Club Les Amis’’, cercle de langue francaise de Dawson Creek pour I’an- née 1973. | Notre exécutif comprena ? aes - Mr Jos Bouchard, ‘‘preé- sident’’. - Mr Jacques Gagnon, ‘‘vi- ce-président’’. - Mlle Gilberte Bealenfont, **secrétaire’’. - Mr Lionel Pinard, ‘‘tré- sorier’’. Nos conseilléres : - Mme Germaine Pinard, **loisirs’’. - Mme Gabrielle Gagnon, ‘publicité’’. ; tration se propose d’avoir - Mr _ Jacques **culturel’’. Brisson, Je tiens A remercier I’ exécutif sortant pour le tra- vail accompli durant leur terme. La nouvelle adminis- plus de contact avec la Fédération. — Nous voulons demander que l’assurance familiale soit controlée par le club local. A la derniére assemblée de exécutif, .soit le 27 no- vembre, il a été discuté des activités pour l’année qui vient. Nous dresserons les détails _& la prochaine assemblée LES AMIS DE DAWSON CREEK générale, qui aura lieu au début du mois de janvier. Nous tenons 4A remercier les amis de langue anglaise et. frang aise, pour l’encoura- gement qu’ils nous ont don- né A l’occasion de notre danse de No#l qui a eu lieu le 2 décembre : ce fut vrai- ment un succés. En termi- nant, je voudrais au nom de Pexécutif et des membres du Club Les Amis, souhai- | ter aux Canadiens de langue francaise une Bonne et Heu- reuse Année’’. “Gaby”. Grrenucden de ‘*O the kind words we give’’ de Richard L. Evans =: par. Andre LeCavalier:, B-A.M.A. | Les mots d’une vieille Saenises nous rappellent une pensée : ‘‘Ayons des paro- les aimables, 4 la maison, od que nous soyons... In- versement, ils nous suggé- rent une autre idée : le contraire de la douceur, la cruauté. Il y a tant besoin de douceur et par contre il exis-' te toutes sortes de cruautés: celle qui est physique et qui est parfois la plus pénible, la plus subtile, la cruauté du sarcasme, de. l’indiffé- rence, la cruauté de négli- gence, celle qui nous fait préhension et du réconfort qu’ils apportent A la vie. La douceur et l’amour des parents envers - l’enfant sont le gage de riches di- videndes. Il ne s’agit pas de le dorloter, ni le gater, mais de lui manifester un amour sincére et soutenu de douceur. Les enfants de- vant des bras ouverts, ou- vriront de méme leur coeur. Nous les garderons de cette fagon plus prés de nous. La douceur nous permet de garder ainsi les gens plus prés de nous. Une saine discipline est nécessaire_ méme si souvent la patience nous semble 4 bout ; assu- rons-nous qu’elle persiste le plus longtemps possible. de la gentillesse. L’esprit humain est ainsi congu qu’il résiste 4lavigueur (la force) et se laisse pénétrer par la douceur (l’amabilité). On se souviendra de ces paroles aimables et du soleil qu’el- les auront répandu ; soyons gentils les uns envers les autres ; nos tendres paroles sont les murmures de notre _ coeur. 1. Joseph L. Townsend,Hymn ‘Let us soft speak kind words’’. 2. Jeremy Bentham, Deon- tology, p. 130. Ofpvcstous SYNDICATE LIMITED A COMPLETE PERSONAL FINANCIAL SERVICE y LENNART OSTERLIND 1754 W. Broadway, Vancouver, B.C. Telephone: Bus.: 736-4824 - Res.: 738-1423 oublier lesgens, celle quiles Une sévérité intentionnelle humilie, qui les rend im- punit celui qui la pratique parfaits, qui les ridiculise autant que celui 4 qui elle ou qui les désappointe.C’est est destinée. La cruauté celle du petit garcon de qui laisse toujours une blessure on abuse, celle des foulesou dans le coeur de toute per- de la bande, la cruauté de sonne et le marque intérieu- l’exagération, du ridicule. rement. Ce que nous faisons La vie est dure ; combattre aux autres nous est toujours les éléments, gagner sa vie, rendu. ‘‘Les paroles aima- survivre méme est souvent bles ne sont pas plus dis- difficile. Ce n’est pas toute- pendieuses que les désagré- fois A la sévérité de lanatu- ables... ; il est gi facile re que nous nousenprenons, de répandre autour de soi la mais plutét A la cruauté douceur et a si peu de frais de l"hommeenvers l’homme. ou de prix. Si vous. devez Nous avons tous besoin de verser d’un cOté ou de l’au- douceur, d’amour, de com- tre, que ce soit vers celui coupon d’abonnement reabonne: NOM:, ‘un an $7 “ADRESSE: “en VILLE: : PROVINCE: | AAS eS LE SOLEIL DATE: Bofte Postale 58190 = Station L — : Vancouver 14, C.B. Tél. 266-9422 abonnement () ss . pee A vw ee , LE SOLEIL, 5 JANVIER 1972