Raymond et Patricia Plante. Raymond natif de Danville dans les Cantons de l'Est (Québec) a travaillé dans I'aviation canadienne de 1953 a 1975 et est employé du service civil fédéral depuis 1975. Patricia, son épouse, est native de Victoria. Ils sont venus une premieére fois a Victoria pour une période de 6 mois en 1967 et sont revenus en permanence en 1974. Raymond est membre du Conseil paroissial depuis 1975. Il consacre tous ses moments libres a I’élaboration.de projets concernant l'améliora- ~ tion du fonctionnement de !a paroisse. Jean-Marie et Thérése Fortier natifs de Trois-Riviéres (Québec) arrivérent en mai 1977 avec quatre de leurs sept enfants: Monique, Lise, Denis et Liliane. René et son épouse étant déja installés & Victoria depuis un an. Tous s'impliquérent a fond dans la francophonie participant activement aux différentes activités présentées par le Club canadien-frangais ou par la paroisse. Jean- Marie fut marguillier de 1978 & 1981, membre du comité protecteur pour l’Association des Scouts et Guides francophones de Victoria et est présentement trésorier du Club canadien- francais. Thérése fut membre du comité protecteur pour l'Association des Scouts et Guides francophones de Victoria, s'est occupé de la décoration de I’autel (fleurs) pendant 2 ans et est actuellement présidente du comité d’artisanat, secrétaire du Club canadien-frangais et membre des Nouveaux Horizons et de la chorale “Les Décibels”. René a fait partie de la Fédération Jeunesse et fut responsable d'un camp de jour pour les enfants francophones, pendant un été. Lise et Liliane ont fait partie de la troupe de danse folklorique “Les Cornouillers” de 1978 4 1980, de la Fédération Jeunesse et de la chorale “Les Décibels”. Lise fut aussi monitrice des Jeannettes (mouvement Guide) pendant deux ans. Pierre et Dolorése McLean. Pierre natif de Bagotville (Saguenay, Québec) et Dolorése de St-Eugéne d’Argentenay (Lac-St-Jean, Québec) arrivérent a Victoria en juillet 1973 avec leurs deux enfants, Peggy et Michael &gés de 3 mois. Pierre est musicien dans la fanfare militaire et Dolorése a enseigné 7 ans dans des écoles d’immersion. Dolorése devint paroissienne de St- Jean-Baptiste en 1979. Elle a fait partie du comité de direction du Club canadien-frangais et fut présidente du comité protecteur pour l'Association des Scouts et Guides francophones de Victoria ainsi que monitrice pour les Castors (mouvement Scout) pendant 2 ans. Nous participons activement aux activités sociales présentées par le Club ou la Paroisse. Peggy et Michael sont enfants de choeur depuis 1 an. Sg a Yves Marchand. 1! me fait bien plaisir de participer aux célébrations du vingt-cinquiéme anniversaire. Venant de Kingston Ontario, je reconnais la valeur d'une assembiée de francophones _dans un milieu presqu’entiérement anglophone. C'est grace a linsistance dévouée de mes parents, Gilles et Angéle Marchand, que je peux encore communiquer en frangais, en dépit de l'influence anglophone a I’extérieur de la maison. Je suis l'ainé d’une famille de trois garcons et deux filles. J'ai passé deux années de ma primaire dans une école francophone mais a part cette petite interlude, j'ai fait toutes.mes études en biologie a I'université Laurentienne @ Sudbury. Je finissais mes études en 1979, quand je suis arrivé & Victoria pour travailler avec Voption militaire de Katimavik - un projet de formation pour les jeunes de 17 a 21 ans au Canada. Je suis paroissien a !'église St- Jean-Baptiste depuis 1981 et je suis bien heureux d’étre parmi des gens accueillants et si chaleureux. Roger et Mildred Nédelec. Roger natif de Vawn (Saskat- chewan) arriva & Victoria en 1947. II fut employé par le Gouverne- ment Fédéral pendant 32 ans. Il épousa Mildred de Paynton (Saskatchewan) en 1960. Roger a mis a la disposition de la paroisse ses talents de charpentier lors des rénovations de l'église. Jean-Paul et Marie-Paule Vinay. mM. et Mme Vinay sont arrivés a Victoria en 1966; ils laissaient deux enfants mariés a Montréal, et leurs deux autres enfants finirent leurs études a ‘Université de Victoria et se mariérent tous deux a la paroisse. C’est a SJB également que Marie-Emmanuelle et John Bartle firent baptiser leurs trois premiers enfants. Marie-Emmanuelle, Francois et Mme Vinay donnérent pendant plusiers années les cours de catéchisme a la paroisse. M. Vinay fut président des marguilliers avant la venue de I’abbé Dion; il a collaboré 4 'élaboration du présent document historique et est heureux de formuler, en son nom et au nom de tous les siens, des voeux trés sincéres pour le développement et le rayonnement de Saint-Jean- Baptiste. Brendan et Trudy Holden. Originaires de Terre-Neuve, nous sommes arrivés a Victoria en 1978 aprés un séjour de quelques années a Toronto et & Halifax. Nous faisons partie de la paroisse depuis 3 ans. Je suis ingénieur en océanographie et suis employé au Gouvernement Provincial. Je suis aussi membre de la Commission Scolaire de Victoria. Trudy, mon épouse, professeur et psychologiste demeure actuellement a la maison avec nos enfants: Paul, 4 ans et les jumelles Madeline et Adrienne, 1 an. Patrice et Mireille Larminay. Nous sommes arrivés de France le 4 janvier 1974. Le dimanche suivant notre arrivée, nous allions a la paroisse Saint-Jean-Baptiste. Nous avons tout de suite aimé l'ambiance amicale de cette paroisse et aussi le faitque nous pouvions y parler notre langue. Quelque temps apres, j'ai fait la connaissance de la présidente du Club canadien-frangais, qui était alors Régine Bérubé. J'ai été immédiatement intéressée par ce groupe francophone et ai commencé a assister aux réunions en tant qu’observatrice. Puis je suis devenue un membre de l'exécutif et par la suite la secrétaire pendant environ 2 ans. Ensuite voulant.consacrer plus de temps 4 la librairie de ce club nommeée “Au Coin du Livre”, j'ai démissionné de mon poste de secrétaire. Je continue a étre active au niveau de la librairie et participe dans la mesure du possible a quelques activités spéciales du Club canadien-frangais et de la paroisse Saint-Jean- Baptiste. (soupers, dépouillement de l’'arbre de Noél, concerts donnés par la chorale, spectacles divers). - : Aline Tétreault. Relativement jeune dans la communauté frangaise de Victoria, je suis apparue incognito a la paroisse St- Jean-Baptiste au début septembre 1978 presqu’en méme temps que le Pere Harold Heard. L’existence d’un embryon frangais m’a été révelé par une amie infirmiére qui habitait cette ville depuis un an. A mon arrivée, en effet, la vie était quasi é6teinte dans cette paroisse quand j'ai appris que j'assistais 2 un recommencement aprés le décés du Pére _ Auger et l'arrivée du Pére Heard. Ce n’est pas l’accueil regu qui m’a fait m’insérer dans les coulisses de la francophonie déja existante. Quand j’arrive dans un endroit nouveau, j'aime me déguiser en courant d’air afin de regarder a mon aise et d’examiner en toute lucidité l’endroit de ma curiosité qui cache inévitablement des habitudes bien ancrées. Dans l’ombre de mes observations, j’en ai découvertes quelques-unes et j'ai en méme temps éprouvé le besoin d’offrir mes services a la pastorale. Aprés un interrogatoire cru et froid du Pére Heard qui ne m’a pas caché ses réticences et ses craintes, j'ai regu le feu vert de faire mon recrutement pour donner des cours d’instruction religieuse aux enfants francophones. J'ai été réellement surprise de constater jusqu’a quel point les gens me faisaient confiance aussi gratuitement. Je me suis sentie et je me sens encore faisant partie d'une famille plut6t sympathique et harmonieuse qui est en fait la continuité de celle de mes origines. J’en ai donc profité pour faire confiance aux gens qui m’entouraient et je me suis recrutée chez Les Cournouillers et a la chorale qui se remettait en branle. Aujourd’hui, le cercle communautaire de St-Jean-Baptiste fait partie de mes préoccupations, de ma vie, de mes distractions et de ~ mes intéréts et j'en suis ravie. Je veux, comme les pionniers et mes prédécesseurs tenir bon jusqu’au bout. La francophonie offre une culture solide, belle, compléte, riche, diversifiée, souple qui vaut la peine d’étre répandue, améliorée et avant tout maintenue. Jean et Marie Robillard nés a Montréal sont arrivés a Victoria au printemps 1961. Marie a joint la paroisse dés son arrivée. Elle fit partie de l'exécutif du Club canadien-frangais pendant de nombreuses années. Elle fut aussi en charge de l'éducation a la paroisse frangaise pour les cours du samedi de 1964 a 1968. Marie consacra son temps et son énergie a la cause frangaise. Madame Alice Ménard native de Gracefield (Québec) arriva a Victoria en 1968. Elle est paroissienne depuis 1974. Madame Ménard consacre actuellement beaucoup de son temps et de son énergie aux activités de la paroisse ou du Club canadien-frangais. Elle est présidente des Nouveaux Horizons et responsable du Centre culture! St-Jean-Baptiste. Suite de la page 1 le Club canadien-francais de Victoria année. Le Conseil avait maintes fois déclaré son appui aux Canadiens-frangais de Victoria vis-a- vis leurs objectifs. La présidente se rendit a la réunion annuelle du Conseil en octobre 1956, et présenta le projet de fondation d’une paroisse. Elle expliqua qu’ii manquait $8000.00 afin de rencontrer la condition imposée par Mgr Hill, a savoir que l’église anglicane soit payée comptant. Le Conseil fit donc un chéque de $8000.00 que le Club s’engagea a rembourser si son projet de formation d'une paroisse ne se réalisait pas. Mgr Hill fut immédiatement mis au courant du succes du Club et il conseilla qu’une option de trois mois fut prise sur l’église anglicane. Les anglicans qui avaient attendu trois ans la décision du Club demandérent qu’on achéte avant le 31 décembre. Mgr Hill savait qu’il ne pouvait pas autoriser l’'achat d’une église sans avoir, au préalable, regu approbation de Rome pour la création d’une paroisse nationale frangaise a Victoria. Il conseilla au Club d’acheter l’église quand méme mais de le faire dans la plus grande discrétion. L’église fut donc achetée en fiducie par Monsieur O.W. Terrien au nom du Club. En mars 1957, Mor Hill recut l’autorisation tant attendue et communiqua personnellement cette: nouvelle a la présidente. Un seul ombrage restait au tableau: on n’avait pas encore pu trouver de prétre canadien- frangais pour assurer la cure de la nouvelle paroisse. Le Club dut attendre six autres mois avant que le Pére Clément Lépine, franciscain, prit charge de la paroisse. L’église achetée, il restait $1000.00 dans le compte spécial. En avril 1958, pour féter anniversaire de l’autorisation du Vatican, Mgr Hill présida une cérémonie de bénédiction officielle de l’édifice. Le Club réalisant que son oeuvre était accomplie proposa la dissolution du comité pour la fondation de la paroisse. A la méme réunion, il fut proposé qu’une plaque soit préparée afin de commémorer le don d’une église fait par le Club au diocese et que cette plaque soit placée a perpétuité dans |’église. Depuis lors, la Paroisse et le Club possédent leur propre conseil d’administration. lis coopérent étroitement sur certains projets et travaillent de fagon tout a fait indépendante dans d'autres domaines. ‘Un Point d'Histoire Voici donc un compte-rendu détaillé portant sur les efforts du Club canadien-frangais de Victoria pour obtenir la création d’une paroisse de langue frangaise. Mais le Club n’a pas toujours porté ce nom: on trouve dans les archives un dépliant encore frais et neuf, affranchi a 2¢ (Heureux temps!), portant le titre de CERCLE CANADIEN-FRANCAIS DE VICTORIA. En sous-titre, il se décrit comme un “Bulletin périodique destiné a maintenir un contact fraternel parmi la population de langue frangaise de Victoria.” Figure également la mention “Membre de la Fédération Canadienne- Frangaise de la Colombie-Britannique”. |! s’agit du 10® numéro, daté de juin 1963. Ce Bulletin relate les faits importants dans la vie de la jeune paroisse: souper de la St-Jean- Baptiste; pique-nique annuel a Sooke; encou- ragement aux commergants membres de la paroisse (Ici, un Shoe Shine de la rue Government); Féte des Méres; liste des membres ayant réglé leur cotisation, ainsi que des membres: honoraires “parfois incapables de payer totalement leur cotisation, mais qui ont voulu contribuer d’un don.” Le Bulletin porte les noms du Pére Curé, R.P. Alexis AUGER, OFM, de Mme Terrien et de nombreux paroissiens qui viennent toujours prier a la petite église de l’avenue Richmond. a = Je m’en souviens, vendredi le 4 juin 1982 9