PTET eT Te visiteurs pourront décou- LE MINTOUOTIDIEN DE TANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE- BRITANNIQUE, VOL. 14 No 19 VENDREDI 16 OCTOBRE 1981 A la bibliothéque municipale de Vancouver : COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL 4,100 livres en francais De Rabelais a Antonine Maillet, de Louis Hémon a Romain Gary: la Bibliothe- que munitipale de Vancou- ver offre au lecteur franco- phone un vaste choix. Plus de 4,100 volumes occupent les étagéres du rayon “litté- rature en francais” de la bibliothéque centrale, au coin de Burrard et Robson. Toutes les succursales comp- tent des livres en francais, plus particuliérement celles se de Kitsilano, Joe Fortes et Point Grey. La poussiére n’a pas le temps de jaunir les pages. “Les livres sont trés utili- sés”, explique Tish Clow, responsable du rayon. Utili- sés par les canadiens anglais? “Non, certains étudiants es-. saient de lire en francais, mais ils se dérouragent vite. _ Noslecteurs sont surtout des Canadiens francais, souvent des Québecois de passage”. oc ned cette clientale es.._de la: nouveaux livres par mois. La plupart de ces nouveautés viennent du Québec: la pro- motion des produits cana- diens passe avant celle des produits francais. Tish Clow choisit les nou- veautés a Jones des CrEance "Tish ay au ae Se iancaia Comment ne le serait-il pas? des du public. Mais ces demandes, souvent, contre- disent la politique littéraire définie par la direction de la bibliothéque: traductions de textes anglais, romans de France. livres pratiques ou scientifiques. — “Pourtant dans Vensemble, Outre les oeuvres littéraires, les Canadiens francais ont a leur disposition des quoti- diens et des magazines en -frangais. Les chiinois et les Allemands en sont jaloux. Le bilinguisme, il est vrai, a ses exigences... &réation @ Québec d'un... ‘Centre francophone Annie Granger Le Québec a maintenant son “Centre international des ,peuples francopho- nes”. Lors de la quatriéme rencontre des peuples fran- cophones, en juillet dernier, il avait été question de la création de ce Centre. Chose promise, chose dile, ce. centre . ouvre'ses portes dans la ville de Québec, sur la rue St- Pierre. Il portera le nom de “Secrétariat permanent des peuples francophones”. Ce secrétariat sensibilisera les Québécois sur la vie des © francophones d’Amérique en premier lieu et plus tard sur ceux des pays plus lointains. Le Directeur général adjoint de ce seecrétariat, Louis Dussault, était de passage a Vancouver et Vic- toria ot il a pris plusieurs contacts pour - justement fournir 4 ce Centre plus d'atouts et d’attraits. “Nous allons nous abonner a tous les journaux francophones hors Québec, comme le Soleil de _Colombie et avoir un comp- toir ot tous les Québécois et vrir, apprendre et se docu-: menter sur ce qui se passe dans les communautés fran- cophones hors Québec” expli- que M. Louis Dussault. “Les Québécois sont trés . ouverts sur la francophonie en Amérique du Nord, un exemple: l'Université Laval donne un cours sur l’Améri- que ee ajoute Louis Dussault ‘suite page 11 L.D. Daniel était photo a- phe, Camille couturiére, Charles pilote: les métiers des francophones décrits dans les précédents nu- méros du “Soleil de Co- lombie” étaient aisés a définir. Et les titres des articles faciles 4 imaginer. Mais l'art de Dominique est plus complexe. S'il était né au 12éme siécle, Dominique aurait peut-é- tre assemblé les vitraux des églises gothiques. Mais dans ce Vancouver du 20éme siécle ot il vit depuis cing ans, il con¢oit des motifs en “stained glass” pour les villas de la cote. Le vitrail, florissant au Moyen Age, s'est prati- quement éteint au 16éme siécle, pour renaftre spo- sou eee ad en Europe , au 19éme siécle. Non plus sous forme symbolique, comme dans les églises, mais sous forme décorati- ve, , dans des immeubles résidentiels. Il connait un | descendant, = Création &@ Vancouver d'une... Les métiers des fra Dominique et le verre teinté nouveau boomgrice a son - 25 CENTS La nature de la clientéle a changé. Les riches, batisseurs de villas, ont succédé aux pauvres, ba- tisseurs d’égli: Les habitants de la céte ouest des Etats-Unis réunissent les trois conditions indis- pensables au développe- ment de ce nouvel art: Je gofit de la lumiére, le sens de l'innovation, la capaci- té financiére. Le mouve- ment lancé a4 l'Ouest, gagne |’Est peu a peu. “Des cours du soir pen- dant un mois suffisent pour acquérir la techni- que de base”, explique Dominique. Les deux principales techniques sont en effet relativement simples. Le procédé amé- ricain: entourer de rubans de cuivre adhésifs les éléments de | pia afin de faciliter lagencement, Société de traducteurs eons de téléphone d'un chef d'entreprise au “Soleil de Colombie”: “Pourriez- vous me traduire une brochu- re publicitaire sur les scies métaniques?” Réponse d’u-. ne employée du journal, aprés étude rapide du texte: “Impossible. Le vocabulaire est trop technique.” La premiére . difficulté de la traduction et de |’interpré- tariat, en effet, ne réside pas- dans la langue elle-méme, ms Gérard Malo au microphone Deux nouvelles voix @ Radio-Canada : Gérard Malo LD. _ Gérard Malo, qui depuis un mois présente Pacific Ex- press sur CBUF-FM entre 16h30 et 17h30, insiste et répéte: “Je participe avant ~ tout a un travail d’équipe”. Et de citer tous les membres de cette équipe: le réalisa- teur Jacques Bernard et son assistante Nicole Devaux, les trois reporters Danielle Mar- cotte, Louise Delisle et Sté- phanie Segard de Broglie. Car Gérard Malo sait que la voix d’un animateur est a- _ vant tout I’écho du travail de ses collaborateurs. Lui- méme n’avait jusqu’a pré- sent que des expériences de suite page 11 Robert Lodaay an tehiphens Robert Lemay L.D. Robert Lemay, qui anime depuis un mois |’émission “Ce matin” de CBUF-FM,. entre 6h et 9h, avait plus d'une surprise dans le sac de ses vocations. Déja jeune annon- ceur radio, il entreprit de suivre des cours de théolo- gie. Aprés maintes hésita- tions, il préféra le micro a la soutane. Les Franco-Colom- biens ne le lui reprocheront pas. Prétre ou annonceur, au fond quelle différence? Il n'y en a gueére entre la profes- sion de foi et la profession de communication...Ce sens de la communication, Robert suite page 5 mais dans le dégré lig des mats tid, reaux le 8 octobre dernier. Ala téte de cette société, six femmes et hommes compé- tents, responsables des cours de traduction francaise ou allemande de UBC et des programmes d'interpréta- riat du Vancouver Copemuni- new Sperm tw wa RN a ap AI PING a yey pot Sg ey eh ti