DOC ae Mao oc e o|| R 2 - Le Soleil de Colombte, vendredi 2 octobre 1987 M. le Rédacteur a chef, Ayant vécu les difficultés aux- quelles doivent faire face les responsables d’un organisme 215 dollars - soit un peu moins de. 2600 dollars par an. Trés stricte, le Secrétariat d’Etat récupérait 3206 dollars du Budget de 1984, sous prétexte que ces argents COURRIER DES LECTEURS Monsieur le Rédacteur en chef, Pourquoi faut-il que Le Soleil de Colombe nous asséne chaque semaine les élucubrations du vants de Nouvelle-Zélande n’osent souffler mot, c’est que ces -derniers ont été décimés par les Blancs. Des massacres dignes des pires tortionnaires nazis. En encore a fermer aux Jaunes les portes de l’immigration, cela ne saurait durer indéfiniment. Déja une profonde crainte se dévelop- pe chez les Australiens devant comme le Centre culturel n’avaient pas été utilisés aux fins | soi-disant journaliste nommé Nouwvelle-Calédonie, au contrai- cette menace. i (ex-colombien, maintenant ayxquellesils étaient destinés. En | André Lestre? Ne serait-il pas re, les Kanaks ont toujours été Avant de terminer, qu'il me soit a] francophone de Vancouver), _ vérité, il s'agissait d’une coupure possible, Monsieur le Rédacteur protégés par les lois francaises, et permis de faire quelques , c'est avec sympathie pour ceux qui tentent d’en surmonter les difficultés présentes que j’aborde les questions posées par l’inter- view publiée la semaine derniére dans Le Soleil de Colombie. Animée d’un grand enthousias- me, l’€quipe actuelle, comme celles du passé, trouvera les moyens pour prendre en main et rétablir une situation sérieuse, mais non désespérée. Ils peuvent puiser réconfort en pensant aux problémes tellement plus graves surmontés avec succés par le centre de Kelowna et, dans une moindre mesure, au défi que la seconde équipe a diriger le centre de Vancouver se vit contrainte a relever. C’était les folles années ’70 et les erreurs de jeunesse n’avaient laissé pour tout héritage qu’un batiment délabré et vide, un divan percé et 8000 dollars de dettes. Le premier travail fut de payer la dette et de rétablir la confiance et le crédit, le second de créer des programmes variés pour la communauté. Les efforts de tous et chacun se traduirent par dix ans de stabilité et d’activité fébrile qui diailleurs furent soulignés par le rapport positif établi a la suite d’une enquéte trés sérieuse commandée par le Secrétariat d’Etat au cout de prés de 14 000 dollars. (Petit détail cocasse, il était reproché au Centre de n’avoir pas établi une” du salaire de la direction utilisée pour maintenir des employés au travail au cours d'une période difficile. Quoiqu’il en soit, un nouveau groupe de personnes duement élues décida de réorganiser le fonctionnement du Centre sur de nouvelles bases. Changement de philosophie, changement de direction, le temps de réaliser les programmes planifiés par l’ad- ministration sortante et une bonne partie de ce groupe disparaissait pour laisser place a une nouvelle équipe pleine d’élan qui, peut-étre, aurait da s inspirer de l’étude ordonnée par le Secrétariat d’Etat au lieu de se laisser emporter trop vite par l’enthousiasme vers des projets trop ambitieux. Le bilan, compte tenu de I'héritage financier, se traduit par un déficit mensuel d’environ 1960 dollars par mois, soit environ 23 500 dollars par an de moyenne au cours des deux derniéres années. : Dans.les moments difficiles, la communauté doit se serrer les coudes. Le Centre devrait 4.mon avis appeler une assemblée extraordinaire, impliquer ses membres dans Il’action, se concentrer sur des programmes intéressants, et laisser le soin 4 un autre organisme d’entreprendre la construction de la maison de la _ francophonie, tache qui, Slag en chef, de confier 4 ce brillant jeune homme la rubrique des chiens €écrasés ou les petites annonces? Javoue qu’aprés avoir parcou- ru, le 4 septembre, son article intitulé «La Nouvelle-Calédonie la tension monte», stupéfait de constater 4 quel point André Lesire se montre incapable de donner une information impartiale. Ce texte carrément anti-frangais baigne dans une sauce gauchisante inspirée, de prés ou de loin, par Dieu sait quelle engeance Tass, spécialiste de la désinformation. Alintéressante réponse de J.M. Dubreuil, publiée dans Le Solezl du 18 septembre, je voudrais ajouter un simple mot concer- nant le propos de Jacques Chirac qui accusait les Australiens et les Néo-Zélandais d’hypocrisie «vue la condition des Aborigénes et des Maoris». C’est un fait historique : si les Francais ont aujourd’hui des problémes avec les Kanaks, alors que les derniers Aborigénes australiens et les Maoris survi- jai été aujourd hui ils demeurent encore trés nombreux, quoique minori- taires, pour réclamer |’indépen- dance. Monsieur Lesire devrait étudier avec profit histoire des Indigénes d’Australie et de Nouvelle-Zélande! Mais le comble ne réside-t-il pas dans le fait que les Kanaks poussent l’audace jusqu’a récla- mer un référendum qui ne permettrait pas a la majorité néo-calédonienne blanche de voter? Est-ce cela la démocratie? Les fibres sensibles de Monsieur Lesire devraient se _ hérisser devant une telle injustice. Quant aux Australiens qui voudraient se débarrasser des Francais afin de mieux s’emparer du nickel calédonien, pensent-ils eux-mémes «décoloniser» leur immense continent? Ils pour- raient bien s’y voir contraindre de gré ou de force d'ici quelques années car déja l’Asie surpeuplée jette un regard de convoitise vers ces vastes espaces vides. D’ail- leurs, les Australiens en ont tout a fait conscience, et, s'ils réussissent matisées, il cerne et résout des problémes dans divers domaines, comme, par exemple, la produc- tion de billettes. Ses travaux permettent d’améliorer la qualité de nombre de produits... de consommation. L’étroite colla- _boration qu’entretient M. Brima- combe avec l'industrie a donné— commentaires généraux sur le deuxiéme article d’André Lesire intitulé : «Le Francais ; quel avenir?» auquel M.F. Mastain a répondu dans Le Soleil du 18 septembre. Comment un jour- nal, quise donne pour objectif de défendre la langue francaise sur la ligne de feu, peut-il employer un journaliste qui semble se vouer a la détruire en démoralisant les Francophones de ]’Ouest? Par son texte extrémement négatif, An- dré Lesire cherche de toute évidence 4 propager un défaitis- me qui aurait profondément choqué le fondateur de ce journal, Monsieur André Piolat. Ce Ferdonnet de fin de siécle devrait peut-étre éviter de cracher dans la soupe francopho- ne qui le nourrit en tant que journaliste de langue frangaise. Ceci dit, je vous prie d’agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, l’expression de mes. meilleurs sentiments. Jean-Claude Castex Surrey ravitailleur et jusqu’a 16 milles pieds de profondeur. Ces sous-marins ont été utilisés pour la maitrise de l’éruption du puits de pétrole d’Ixtoc au Mexique en 1979-1980 et pour la recherche du Titanic. Les manipulateurs de M. McFarlane ont permis de -récupé€rer plusieurs piéces d’ pement la ot l’avion d’Air India s'est écrasé en 1985. La Fondation des Prix Ernest C. Manning est un organisme sans but lucratif financé par des particuliers et visant 4 reconnai- bres. etic a encouraser. eles - innovateurs canadiens. © ‘a AB a As ey SIT ——— La / | { | | | a - 2% Sade ie anché comme nee comprends bien, risque d’€puiser | ji.4 4 |'amélioration notable des ——— i : 4 toutes ses énergies et de le mener jan? d ase ° ° S} fait 4 Kelownal! Depuis, on a 4 sa perte techniques de traitement des Suite de la premiére page connu la suite.) ee métaux, a la réduction des coats francaise. «Nous avons voulu que ce projet sort le premier pas vers le ¥. dnlan uaner Oe ex dix Culturellement vétre, de production et a l’amélioration redéveloppement de Maillarduille et c'est pour cela que nous voulons années représentait alors un Vincent Pigeon | des produits de consommation. que Uhéritage francazs de notre communauté sott reflété dans ce déficit mensuel moyen d’environ Vancouver Se a oe projet», nous dit M. Jean Aussant, «Je pense que Maillarduille peut | : contribu onner au Canada étre fiére de ce projet», dit Jean Aussant. «Je suzs heureux de voir que le | N F une place nee choix dans — travail de la Société Bi-Culturelle et de la Catsse Sec oote a fini par ; ( ) omaine du traitement des réyssim. ; bee =< métaux. : : Le projet a été appelé Chez Nous par les résidents. Il reste quelques ~ am ae oo ae ee ue logement: ae bese: Pour avoir toutes les informations sur ce a cern: - complexe, téléphonez a Susan Ventura a la Cai Populaire, 2 Les Prix Ern est C Manning Patrick Picker, de Rock Forest oaaay P a : me ete ee arenes { .— (Québec). M. Picker a mis au : point un microcalorimétre a | STERN L’annonce du nom des trois Le Prix principalde 75.000 $a écoulement qui a révolutionné les { gagnants des Prix Ernest C. €ét€décernéaJ. Keith Brimacom- _ procédés servant 4 mesurer la ; Manning a mis en lumiére le be de Vancouver (Colombie- différence de chaleur de liquides SERVICES FINANCIERS* talent des Canadiens sur la scene Britannique). L’un des fonda- — en interaction. Des laboratoires Rapports d’ jimpéts Conseillers en gestion internationale de la haute teursdu Centre for Metallurgical du monde entier utilisent les cee) des entreprises technologie. Tous trois oeuvrent Process Engineering, M. Brima- _appareils ultraperfectionnés de Planification fiscale Evaluations dans le domaine des sciences combe est une figure de proue M. Picker. Ces travaux sont en Comptabilité générale Fusions ¢ Acquisitions physiques et sont des chefs de file internationale dansl'industriedu _outre susceptibles d’occuper une Elats financiers mondiaux grace a leurs activités traitement des métaux. Par des _ place de plus en plus importante (*)Une divisionde - innovatrices. analyses mathématiques infor- dans le domaine du contrdéle de Jonathan Stern et Associés, Inc. » l'environnement. 1525 rue Robson, piéce 600 Tél. (604) 683-9683 Téléphone: [604] 682-3664 Télex: 04-54467 «Ces appareils soulévent U’en- -eVancouvelt. evGGHCS nest ; thousiasme. Ils allient divers ' concepts originaux et brevetés, et == Wig constituent une réalisation re- 7 } Douglas MacAdams marquable qui mérite d’étre | PRO" A jsheseuijoumal enfr ees | Litiges civils - Droit familial -EN FRANCAIS- } puistue M. Picket travalle chez [&=_COLO™ =e dela Colombie-Britannique| lui dans un petit bureau et a laissé les études a lage de 15 ans, Fondateur : André Piolat AVOCAT 300, 1111 Melville -déclare David Mitchell, président _Rédacteur en chef: Patrice Audifax | RICHARDS,BUELL,SUTTON Vancguer teh. eeecaa none son dee Pris Emmett Photocomposition: Anita Charland | V6E 4H7 See Se Sa Administration: Héléne Adl euxiéme Prix au mérite de = : - x 000 $ a éé décerné a M. Publié par Le Soleil de Colombie Ltée | ames R. McFarlane, de Port : Plomberie Mandy. (Golonbic Britannt: 3283 Main, Vancouver, CB, V5V 3M6 . 7 h ff , que). Depuis des débuts modes- 1 879 6924 879 6656 t chauffage tes dans un garage a deux places nf Tél: 879- ; = ' ot . g en 1974, M. McFarlane a mis sur APFi e : - : | pied une immense installation | . Abonnement 1 an: ‘ Courrier de 2éme classe Seaton: qui est devenue le ‘Ganaan: 15$ - Etranger, 20$ Numéro d’enregtstrement : 0046 | be coeur de la conception et de la | : - Sis 2 Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent ét : : Broadway Gas Ltd fabrication de SQus- Marinas: Ces = apishenk signées par leur (s) auteur (s) . La rédaction se réserve le droit a : 33 57. rue Cambie sous-Marins se sont imposés dans corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent étre | le monde entier. Ils permettent accompagnées d'un numéro de téléphone et d'une adr afin de pouvoir, au | - : . = besoin, communiquer avec nos correspondants. Toutefois, ala demande, les } ~ ear 87 3-0636 < er ATER pes oe adresses et numéros de téléphone pourront ne pas étre publiés. aI | | 3 > a 4 a eS a oD Ws CLEA CL AAL LLG A GX,