4 ~ Le Soleil de Colombie, vendredi 9 février 1990 INFORMATION Publicité sur le réseau de télévision de la Société Radio-Canada Masse veut un débat public sur la qualité de la télévision OTTAWA (APF): Faut-il inter- dire complétement la publicité sur le réseau de télévision de la Société Radio-Canada, ou au contraire faire en sorte que la totalité des revenus proviennent de cette unique source de financement? Pour répondre a cette question de plusieurs millions, le ministre fédéral des Communications souhaite qu’un débat public s’engage maintenant sur la place et la relation de la publicité a Radio-Canada par rapport a la qualité de la programmation. Le ministre Marcel Masse, qui comparaissait devant le comité législatif qui étudie le projet de loi C-40 sur la radiodiffusion, trouve que le moment est approprié pour ce genre d'exercice, d’autani plus que la nouvelle loi est a l'étude. La majeure partie du finance- ment de Radio-Canada provient de |’Etat. En 1988-1989, la publicité comptait pour 28.2 pour 100 des revenus. «Jusqu a quel point la Société Radio-Canada doit organiser sa Programmation pour avoir des émissions populaires parce que ces émissions populaires rap- portent de /a publicité plus facilement? Quelle est la relation entre publicité et choix de la programmation, se demande le ministre. Est-ce que la programmation se fait de plus en plus a cause des auditoires qu’on va chercher Pour /a publicité?» Ceci dit, le ministre ne dit pas Clairement s'il serait prét a donner plus d'argent a la Société Radio-Canada pour remplacer les revenus publici- taires. Selon lui, «toutes les solutions ne passent pas par une augmentation d'argent». L’autre raison qui explique le désir du ministre de vider cette question, c’est la pression exercée par les radiodiffuseurs privées, dont la survie dépend essentiellement des revenus publicitaires. M. Masse dit que le plafonnement des revenus publicitaires affecte la qualité de la programmation et que cette situation préoccupe tous les radiodiffuseurs. M. Masse souhaite qu’une discussion sur la distribution de ce qu'on appelle dans le jargon «la tarte publicitaire» ait lieu entre tous ceux qui ont laresponsabilité de la programmation. «Jaime mieux gue cette discussion se fasse publiquement que dans mon bureau». Marcel Masse, séparatiste ? Le ministre a défendu a nouveau Sa décision de retirer a Radio-Canada |'obligation de promouvoir l’unité canadienne «parce qu'un radiodiffuseur public nest pas un instrument de propagande». Cette réflexion n’a pas plu aux porte-parole des partis d’Oppo- sition. «Es-tu séparatiste» lui a carrément demandé 4 quelques reprises le député néo- démocrate, lan Waddel. M. Masse a répondu que Radio- Canada devait étre le reflet des diverses réalités culturelles au pays. «Je crois que les Canadiens vont préférer beau- coup plus vivre ensemble parce que cest un choix basé sur la connaissance que plut6t parce STAND SUR DIVERSJTE VISITEZ NOTRE L’EFFICACITE ET LA ENERGETIQUES B.C. Home Show B.C. Place Stadium du 16 au 25 février 1990 Stand 675 L'ENERGIE DE NOS RESSOURCES Energie. Mines et Energy. Mines and Lihon. Jake Epp. Hon. Jake Epp. Canad Ministre Minister NOTRE FORCE CREATRICE que ¢a été dit a Radio-Canada tant de minutes par année», a expliqué M. Masse aux journa- listes. «Les taxes des citoyens du Canada doivent plus servir a lillustration de ce que nous sommes qu’a des messages de propagande». M. Masse a eu plus de succés en critiquant la place de la violence gratuite sur les ondes. Le ministre souhaite que les radiodiffuseurs se penchent sur cette question en consultation avec le CRTC. Il estime que le seuil de tolérence a été atteint par l’auditoire canadien et il en veut pour preuve que les dix émissions télévisées les plus suivies aux réseaux francopho- ne et anglophone sont non violentes. La terre peut nourrir le monde DEVELOPPEMENT Ef PAIX AVIS DE NOMINATION T. R. McManaman Ross A. Walker, vice-président senior deCN, Chemins defer, région de |’OQuest aannoncéla nomination de R.R. (Terry) McManaman au poste de directeur, Excellence au travail. Acenouveau poste M. McManaman est responsable de|’Excellence au travail, un engagement de CN de Satisfaire et d’améliorer les services asaclientélegracea implication des employés dela Société atous les niveaux. M. McManaman est entré en fonctions le 1er janvier 1990 et est basé a Edmonton. Public Works Canada pe & ie Travaux publics Canada APPEL D’OFFRE LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services énumérés ci-aprés, adressées au Gestionnaire régional, Politique et administration des marchés dela Région du Pacifique, Travaux publics Canada, 601, 1166 rue Alberni, Vancouver, (Colombie-Britannique) V6E 3W5 seront recues jusqu’al’heure et la date limite déterminées. On peut se procurer les documents de soumission par|’entremise du bureau de distribution des plans, a l’adresse ci-dessus. PROJET Appel d’offres no 70M-89-0155: Péches et océans - Remise en état du systéme électrique et de I’éclairage, Port des petites embarcations, Gibsons, C.-B. Date limite: le 23 février 1990 a 11 heures. Les documents de soumission peuvent étre consultés a Amalgamated Construction Association de C.-B. 4 Vancouver et les Constructions Associations de Victoria et Nanaimo. Pour renseignements techniques, appeler: G.T. Barford, Chef de projet au numéro (604) 666-3073. Pour information sur l’appel d’offres, appeler: (604) 666-0185. Ni la plus basse ni nécessairement retenue. Canada aucune des soumissions ne sera Messieurs, Nous comptons mettre en place une deuxiéme équipe a notre scierie de Watson Lake au Yukon. Nous rencontrons actuellement une pénurie d’ouvriers qualifiés dans le Nord. Une aide pour le déplacement peut étre obtenue auprés du Département de stratégie de l’emploi de la main-d’oeuvre. Téléphone a Vancouver (604) 666-6888. Le salaire offert aux ouvriers a la production varient entre 11.50 et 18 $ par heure pour un travail d’équipe de huit heures et suivant l’expérience. Le salaire offert aux ouvriers syndicalisés varie entre 18 et 21 $ par heure suivant les qualifications. Des programmes de formation sur le tas sont prévus dans le travail journalier. : Watson Lake est la deuxiéme plus grande municipalité du Yukon et se situe a environ six milles au Nord de la Colombie-Britannique. La ville est entourée de lacs et de montagnes pittoresques et offre tous les agréments dela vie en plein air avec la péche, la natation et canotageé. On recherche immédiatement: 2 classeurs de bois 2 appareilleurs 2 opérateurs d’élévateurs 2 constructeurs de moulin, diplémés _ 1 mécanicien diplimé pour machines a grand débit. 1 ingénieur technicien de machines a vapeur, diplémé 1 6lectricien industriel dipl6mé 2 raboteurs 2 scieurs 2 déligneurs 2 machinistes diplomés John N. Babcock Directeur d’exploitation AVIS DE DEMANDE DE SERVICE AERIEN no 90075 au réle Air Columbus - Transporte Aereo Nao Regular, S.A. du Portugal a demandé a |'0ffice national des transports du Canada pour une licence afin d’exploiter un service international a la demande (affrétement) de la classe 9-4 pour le transport de personnes avec des aéronefs du groupe G. Une collectivité, une personne ou tout autre organisme peut intervenir pour appuyerladite demande, s'y opposer ou enréclamer la modification en conformité avec les Régles générales de!'0 ffice national des transports. L'intervention doit étre déposée au Secrétaire de |’Office au plus tard le 16 mars 1990. Copie de lintervention doit étre déposée en méme temps a la demanderesse et une preuve de la signification doit étre envoyée a |'0ffice. Le dépét de l'intervention auprés du Secrétaire peut se faire en mains propres, par courrier recommandé ou par messager, a l'Office national des transports du Canada, 15, rue Eddy, Hull. . (Québec), K1A ONS, ou encore par télex (053-4254 ou 053-3615), ou par télécopieur (819-953-5562 ou 819-953-8798). L’Office fournira sur demande tes détails de la demande et les instructions pour le dépét d'une intervention. Pour de plus amples renseignements, téléphonez a Chantal Beaupariant au y 81 9-953-9875.