UNE MISSION AU CUR DU
« DEVELOPPEMENT DURABLE »

a cause de l’environnement s’ins-

crit au coeur des préoccupations du

Mouvement Desjardins. Sa mis-
sion consiste 4 emprunter la voie éco-
nomique pour contribuer au mieux-
étre économique et social de ses mem-
bres. Or, le mieux-étre passe aussi par
une meilleure qualité de l’environne-
ment.

Par ailleurs, loin d’étre un frein au
développement économique, la pro-
tection de l'environnement en est une
des conditions. Qu’on le veuille ou non,
il faut progressivement en intégrer le
coat au calcul du prix des produits. Les
normes de rentabilité doivent en tenir
compte. Et comme institution finan-
ciére 4 caractére inaliénable au service
de la collectivité, le Mouvement Des-
jardins est déterminé a apporter sa
contribution au « développement dura-
ble », ce processus de conciliation de
l’économie avec la conservation del’en-
vironnement. Il est la premiére institu-
tion financiére québécoise et cana-
dienne 8 le faire.

TROIS FRONTS

our que sa contribution soit la plus

efficace possible, le Mouvement

sest donné deux objectifs complé-

mentaires : sensibiliser la popula-
tion a l’urgence d’agir et démontrer la
rentabilité de la protection de l’envi-
ronnement.

Pour réaliser ces objectifs, il agit sur

_trois fronts : engagement et la colla-

boration des dirigeants et des employés,
lapplication de mesures a caractére

financier et enfin, |’éducation et la

communication.

L’ ENGAGEMENT ET LA COLLABORA-
TION DES DIRIGEANTS ET DES
EMPLOYES...

n 1989, les caisses ont souscrit un

engagement financier de 112 000 $
dans des activités comme la récupéra-
tion et le recyclage de déchets domes-
tiques, la participation a des groupes de
pression, ou encore la sensibilisation
des décideurs du milieu a la protection
de l'environnement. Elles ont consacré
3,1 millions $ au financement de pro-
jets environnementaux : entreprises de
résidus de bois pour pate a papier et de
rebuts de profilé de fenétres, usines de
traitement des eaux usées et d'eau

L’ ENVIRONNEMENT — LE MOT LE DIT — EST OMNIPRESENT.
C’EST L’AIR QU'ON RESPIRE, L’ EAU QU ON BOIT, LE TERRAIN SUR
LEQUEL EST CONSTRUIT LA MAISON QU ON HABITE. LA PROTEC-
TION DE L'ENVIRONNEMENT EST L AFFAIRE DE CHACUN. MAIS SI
LINITIATIVE INDIVIDUELLE EST UNE CONDITION NECESSAIRE,
ELLE N EST PAS SUFFISANTE.

LE MOUVEMENT DESJARDINS EST L EXEMPLE D'UNE STRUC-
TURE ET D'UNE TRADITION COOPERATIVES QUI MULTIPLIENT LA
FORCE DES INITIATIVES INDIVIDUELLES. LA LONGUE TRADITION
D’ENGAGEMENT BENEVOLE DE LA CAISSE, BIEN ENRAGINEE DANS
LE MILIEU, EN FAIT UN LIEU TOUT DESIGNE POUR L’ORGANISA-
TION ET LE SOUTIEN TECHNIQUE ET HUMAIN DE TOUTES SORTES
D INITIATIVES PRECIEUSES POUR LA COLLECTIVITE.

C’EST DANS CET ESPRIT QUE LE MOUVEMENT A FORMULE,
EN 1989, SON OPTION ENVIRONNEMENTALE, UN ENSEMBLE DE
PRINCIPES QUI GUIDENT SON INTERVENTION ET L’AIDENT A
REALISER SON ENGAGEMENT. CE DOCUMENT A ETE PRESENTE A
L’UNESCO En aodr 1989.

VOICI L’ESSENTIEL DES PRINCIPES QUI APPUIENT CETTE OPTION :

1

LA PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT N’EST PAS EN CON-
TRADICTION AVEC LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE; A LONG
TERME, CES DEUX OBJECTIFS SONT INDISSOCIABLES.

2

LES NORMES DE RENTABILITE DOIVENT TENIR COMPTE DES
COUTS ET DES BENEFICES LIES A LA PROTECTION DE L’ENVIRON-
NEMENT.

3

POUR FAVORISER LE DEPLOIEMENT D EFFORTS HUMAINS ET
FINANCIERS DANS LE BUT DE PROTEGER L’ENVIRONNEMENT, IL
FAUT D’ABORD PROVOQUER LE CHANGEMENT DES MENTALITES.

4

L’ACTION EDUCATIVE EN CE DOMAINE DOIT ETRE COMPLE-
TEE PAR DES ACTIONS INCITATIVES AUPRES DES ENTREPRISES,
-ENTRE AUTRES LORSQUE DU CREDIT LEUR EST CONSENTI.

potable. Les politiques d’achat de l’en-
semble des composantes du Mouve-
ment sont revues afin de favoriser les
produits non polluants et l'utilisation
de papier recyclé (par exemple le pa-
pier pour imprimante d’ordinateur, les
bordereaux de dépét et les formulaires
de retrait des caisses). La Confédéra-
tion a de plus participé au Forum
québécois sur le développement dura-
ble et la Fondation Desjardins a remis
deux subventions de recherche de
25 000 $ et de 5 000 $ a des étudiants
au niveau du doctorat.

..-L’APPLICATION DE MESURES A
CARACTERE FINANCIER...

vec l’'appui des fédérations et de la

Confédération, les caisses déve-

loppent une politique de crédit et
révisent les conventions de préts afin
de préciser l’engagement des emprun-
teurs quant au respect des normes en-
vironnementales ; cela signifie que les
autorisations de crédit doivent pren-
dre en compte les risqués auquels est
soumis l'environnement ainsi que les
coiits reliés 4 sa protection et a sa res-
tauration. Toutes les conventions en-
tre actionnaires auxquelles participent

_ des filiales du Mouvement contien-

dront une clause spécifique se rappor-
tant 4 la protection de l’environne-
ment.

... AINSI QUE L’EDUCATION
ET LA COMMUNICATION

éja, plusieurs caisses distribuent
une documentation variée sur |’en-
vironnement. Des fédérations de
caisses intégrent ce volet a leurs pro-
grammes de formation. La Confédéra-
tion commandite une série télévisée
sur le sujet, « Feu vert », et a mis sur
pied un systéme de cueillette sélective
de papier et de cannettes pour fins de

recyclage.

L’INCROYABLE FORCE
DE LA COOPERATION

e Mouvement Desjardins incarne

la force du regroupement des ac-

tions individuelles par la coopéra-
tion. Siles 18 000 dirigeants, les 33 000
employés, les 1 494 caisses, les 18 so-
ciétés et les 4700000 membres du
Mouvement s’engagent en matiére
d’environnement, on pourra consta-
ter, une fois de plus, l'incroyable force
de la coopération.

Desjardins Lincroyable force de la cooperation.

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