S’informer d’abord, Crier ensuite par Heéléne Sabourin . Les consommateurs sont essoufflés. Et apeurés. Se- maine aprés semaine, depuis quelque temps, leur arrivent des mises en garde touchant certains produits alimentai- res, ménagers, pharmaceuti- ques. Ont fait Vobjet d’attaque: Jes cyclamates, la vitamine C de synthése, le glutamate, les boites de poissons contaminés” par le mercure, les céréales sans valeur nutritive, le DDT, le fluor, les phosphates et les enzymes. Plus récem-. ment, la saccharine. Comment réagir? Doit-on faire confiance a ceux qui sont chargés d’assurer la protection du consommateur lorsque V’aspect santé est mis en question, c’est-a-dire la Direction générale des ali- ments et drogues du Minis- tere de la Santé nationale et du Bien-Etre social? “Le contréle exercé sur les aliments et drogues par la DGAD, au Canada, est l’un des plus efficaces au monde’, affirme Mlle Moni- que St-Hilaire, conseiller ré- gional montréalais. “‘Les mé- thodes d’analyse et d’inspec- tion se raffinent de jour en jour; elles évoluent au méme rythme que la technologie”. “Trop souvent, les média d'information renseignent la public a demi, continue Mlle St-Hilaire. Ils négligent de dire que telfe substanve n'est toxique qu’a dose massive et reguliere et qu'elle est inof- fensive prise d’une maniére normale”. C'est le cas du. glutamate, par exemple. Nombre de consommateurs, d’autre part, ne sont sensi- bies qu’aux declarations et aux informations sensation- nelles. Ils refusent automati- quement les explications émanant de sources officiel- les ou reconnues comme sé- rieuses. Informations sensationnelles Par exemple, combien de consommateurs sé donnent la peine d’entrer :en contact avec la Direction générale des aliments et drogues (400 Carré Youville, Montréal) pour demander les dépliants et brochures gratuites con- cernant les médicaments et les aliments. Concernant aussi la mise en application des réglements propres aux aliments et drogues? Quels sont ceux qui pren- nent le temps de regarder et d’écouter les programmes de télévision et de radio traitant de la. consommation en géné- ral? “Consommateurs aver- tis” qui passe au canal 2 le jeudi soir n’a pas une cote d’écoute réjouissante. “Une publication récente: Les aliments, la santé et la loi’, souligne Mile St-Hilaire, ““vient d’étre publiée px par notre ministere. Elle s'‘a- dresse particuligrement aux personnes engagees dans I’é- ducation du consommateur, les professeurs et certains groupes detudiants. Cest ire mine de renseignements, ul Olvrage de référence ex- i.ceptionnel’’, “Pour le grand public. le Manuel du consommateur, est a conseiller. Au fait, tous devraient le lire, au moins une fois! Afin de se rendre compte de l’importance et du travail de la DGAD. Et pour comprendre dans quelle me- sure le consommateur jouit d'une protection efficace”’. Il ne s’agit pas, bien sfir, de demeurer passif, de dor- mir sur ses deux oreilles en se disant: “il y a des gens compétents qui s’occupent de nous”. Au contraire. Le con- sommateur a le devoir d’étre vigilant”, note le conseiller régional. : Etre vigilant, c'est aussi, se renseigner avant de s‘em- baller pour toutes les diétes alimentaires ‘“‘miraculeuses’’, . pour les remédes “prodi- gieux”. C’est vouloir s’infor- mer dans le vrai sens du mot. Lété 71 Voici en fait une robe-culotte beaucoup plus courte que celles auxquelles nous sommes habitués. C’est une autre combinaison-short A jambes évasées en tricot bleu. Bottes en verni reptile, ceinture de cuir, écharpe et sautoir lui conférent son allure ere: 7 42?, En noir et blanc, deux tricots signés Dorothée Bis. Celui-ci emprunte des tons de bordeau, vert, mauve, marine et bleu ciel. C’est une combinaison short A revers, ceinturée de cuir, et complétée d’un petit bonnet et de bas couvrant le genou ! Ma grand-mére nous fai- sait cette recette de pou- let, avec des carrés de pa- t€ bouillie, quand j’étais pe- tite fille. Je crois que c’est une vieille recette qui ve- nait de sa mére ou peut- étre de sa grand-mére. POULET DE MA GRAND-MERE. - 1 oignon. 5 - sel et poivre, au goft. - clou. moulu. _- 1/2 c. A thé de sel. Carrés de p&te bouillie : - 2 tasses de farine. - 3/4 de c. A thé de pou- dre 4 pate. | Laver le poulet et le cou- | per aux articulations et cou- vrir d’eau légérement salée. | Ajouter l’oignon, coupé en deux. Couvrir:et laisser mi- joter jusqu’a ce que la viande soit tendre. Pour faire les carrés de pate bouillie, re- tirer une tasse de consommé de poulet et laisser re-| poudrer avec un peu de fa- froidir. Tamiser la farine, la poudre A p§ate et le sel et ajouter le consommé. Passer au rouleau sur une planche légérement saupou- drée de farine, pour faire | un carré. Rouler en partant | du centre: et en allant, vers | le bas, jusqu’A ce que la pate forme une feuille trés mince. Couper. en carrés d’un pouce. Mettre avec le ‘poulet: 1é'| | consommé bouillant et sau- | rine et de clou moulu. Faire mijoter pendant 20 minutes. LE SOLEIL DE VANCOUVER, 26 MARS 1971, VII. — sentra ig le a the