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Par Jean RIOU
COUP D'OSIL SUR LA SCENE

Maintenant que les employes de
B.C. Telephone ont signe un nouveau
Contras eb repris le travail, il se-
rais peut-etre bon*de voir ou l'on en
est:dens notre province et notre  si-
tuation délicete du travail.

Il nous reste actuelleinent deux
greves iuajeures en cours, deux greves
tertinees, deux contrats negocies et
un a l'etre. Ouf! C'est un peu coume

‘un resultat du chaunionnatde football
ou de hockey}!!! Malheureusement, dans

ce genre, chacue cote est perdsnt quoi
gu'il fasse.

Cowme gréve en cours, (plutot un
lock-out), nous avons toujours les en-
ployes des boucheries, des super-mar-
ches. Ges derniers n'ont des plauets
de greves qu'aux wagssins de Suner-Va-
lu et parlent sérieuseuent d'etendre
ces piquets aux autres super-marchés
et éventuellenent aux grossistes.

La d<rniere réunion entre le syn-
dicat et les super-warchés n'a guere
eu ae succes puisque les premiers
ont quitté la réunion avant le fin.
Le syndicat en est toujours «4 sa de-
wange de 4 jours de travail par semei-
ne qui est refusee categoriquement
par les super—wercheés.

La seconde greve en cours gui
est Ja plus ancienne est faite par
les euployes des coupagnies petroli-
eres. Ces derniers sont en sreve de-
puis prescue trois mois.

R A pert deux coupegnies petroli-
eres, les sutres sont en cesaccord

avec leurs eiplo;es sur les negocie-
tions en cours. Les ewployés em gre-
ve ont jusqu'a present etendu leurs

picuets de preve aux six compegnies

en Cause, lidis seuls les produits

lsso eteient declares "chauds" per la

Federation du travail.

Aprés une reunion avec les teams-
ters, le syndicat vient d'annoncer
que tous les produits petroliers, es-
sence, huile etc... sont desoruais
"cheuds".

Tl deiisnde ainsi a tous les wel-
bres syndicalistes de ne plusauployer
OU acneter des compagnies en cause,
excepté ceux de la compagnie Union.

Si le boycott de tous les pro-
quits pétroliers est applique, il y 4
un risyue de voir le gouvernement se
servir de la loi 33 avec sa clause 4r-
bitraire. Jusqu'a present, la fédera-
tion du travail avait evité la loi 33
en ne boycottant qu'une seule mupagnie
wis ce systéue, d'aprés les enployés

‘pétrolie.s, est inefficace.

Les: greves teruinees,sont celles
de B.C. Telephone et des employes des
super—marches. Les premiers, apres un
ldois de greve, ont accepte 19.8%
d'auguentation pour un contret de
Gleux ans. K }

_ hes euployes des super-warches,
apres un lock-out, ont accepte
sous de l'neure d'auguentation sur
deux ans et de plus longues vacancese
Ce contrat fur rejete par leurs calia~
raGes de la boucherie. ,

Les deux contrats negocies sont
ceux: des pecheurs de sawuon et l'as-
sociation des pecheries, et des bou-
langers et leurs employeurs.

Les 4,000 pecheurs de la C.B.ont
accepté un nouveau contrat de deux
ans cui leurs donnele choix deux sous
Q'sugmentation 4 la livre sur chague
genre de sauiion peche.

Les ‘oulsangers viennent aussi
dtaccepter un contrat de deux ans
leurs donnant 26 dollars par seaine

IONDE DU TRAVAIL

les MOTS CROISES

par Yves TRivViDic

ee Bey Ey 567689 wll

HOR IZONTALEMENT

1. Appartient au mari - Légumineuse

dont le type est la lentille.

2. Les odeurs en sont.

3. Abandonnent un parti ou une cause,

4. Saint, ancien Evéque de Lyon - On
le respire.

., Du verbe cirer — Machine hydrauli-

que formée de godets.

. Suffisant(phonétiquement) - Com-

mencement d'armistice - Trouble.

Femme agée et respectable.

. Deux voyelles qui se suivent - Ma-
niére de faire les choses selon
les régles. Couleur préférée des
automobilistes.

9. Double consonne - Trés connu des

scouts — Se transporter d'un lieu
a un autre.

10, Malade(en anglais) - Au dela de.

11. Souillé - De Frangaise dans 1'A-

tlantique.- En matiére de.

an on ow
e

VERT ICALEMENT

1. Remédes.

2, Vient d'Amérique.

3. Couper court — Pronom personnel.

h. Qui ne peut tre raconté,

5, Poids propre de l'emballage d'une
marchandise - Appartient 4 lai
bouche.

6. Contigu.

7. Partie solide du vin - ifinéral (en
anglais) - Exellent pour la peche,

8, Adverbe de lieu - Froissé.

9. Action d'enrayer.

10. Pays d'Extréme-Orient —-Manifester
sa joie.

11. Indique une condition —-Professent
des opinions extremes.

eee

Protection contre le feu

VaNGWUVEh: L'Association du Grand-
Vancouver pour la protection centre
le teu vient d'ouvrir un cours de
trois mois, pour houmes a'sffaires, de
protection contre le feu. Le cours
Sura Liew chague wardi & partir du
16 sesteubre au 2 deceubre.

Chaque phase de la securite du
feu sera etudiee. La chinicue du feu
l'euuwagasinage et la wenutention de
produits inflaumables, les dangers de
la soudure, chsuffege a l'huile et au
gaz et l'utilisation des tuysux d'ar-
rosages et Ges extincteurs; tells se=
ront les sujets uis cours.

EE

q'auguentation et une pension de 200
dollars 4 le retraite.

Des negocistions ont toujours em
cours sur les ports, mais rien ne fil-
tre encore des propos tenus. I1 est
a esperer que cela va se teruiner sur
une note de succes puiscue le iinis-
tre fédéral du trevail M.B.Mackassey
sty est mis personne!lement.

SEABOARD LIFE INSURANCE COMPANY

Le Soleil de Vancouver,page 11,15 aout 1969

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Scolarité dans les pays sous-developpés

Récemment, on a conduit deux enquétes qui sont tres ins-
tructives, une au Mali, une en Cote d'Ivoire, et l'on a pu consta-
ter que, au Mali, par exemple, seulement 15% de ceux qui ren-
traient a l’école terminaient leur scolarité, que les deperditions
scolaires étaient de l’ordre de 85% pour le Mali et de 80% pour
la Céte d'Ivoire. Cela veut dire que pendant un an, deux ans, trois
ans, quatre ans quelquefois, ils sont alles a l'école, ils ont appris;
c’est donc une mobilisation des ressources pour permettre a ces
enfants de se former, mais que apres 3 ou 4 ans, ils sont a peu
prés aussi ignorants qu’au debut, car apres trois ans de scolari-
té, l’éleve, qui a requ la scolarité dans les conditions dans les-
quelles cette scolarité se fait, est tres souvent apres quelques
mois, certainement apres quelques années, revenu a un etat d't-
gnorance a peu pres égal a celui dans lequel il se trouvait avant
d’entrer a l’école. Il y a donc une immense action d’école, qui
couite énormément cher a ces pays, dont la rentabilité est extre-
mement faible.

M. Paul Lengrand, chef de la division de l'éducation des adul-

tes de I’Unesco, au Congrés des affaires internationales de

l'Université Laval, mars 1969.

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