ii ‘Apres avoir fait un bref histo- gig des origines du Canadien al, rappelant que sa créa-., LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE VOI..9 NO. 38 “C’est la notre travail ...' "par André PIOLAT “Novus ne pouvons plus lais- ser aux politiciens et aux bureau- crates la responsabilité de sauve- garder et d’orienter le Canada; c’est la notre travail... promou- - voir Vidéal. d’un Canada vaste, uni par l’esprit et. la géographie, regroupant les deux cultures d’origine. Ie Canada ne continue- ra d’exister et de prospérer que si tous les Canadiens y travail- lent ensemble”: c’est ce que déclarait M. Robert Bandeen, président général des chemins de fer Canadien National, au cours d’un discours a Ja réunion annuel- le de la Chambre de Commerce de Vancouver, ou il était l’ora- teur invité. a ion était dfie non pas par idéalisme socialiste mais simple- ment dans le but de permettre - aux financiers britanniques. de _récupérer sans pertes les fonds qu’ils avaient investis dans plu- sieurs lignes ferroviaires avant la premiére guerre mondiale. I]: annon¢a aue par décision gouver- nementale, une étude était en cours pour explorer les possibili- tés d’offrir au public l'occasion d’acheter des actions de filiales du CN dans un proche avenir. Abordant ensuite la question — de lunité nationale, il rappela que c’était le chemin de fer qui avait été le premier lien physique ~ eanadien, d'un oeéan a l'autre, et que, dans un discours a Toronto, en aofit dernier. sur le probléme du transport ferroviaire des pas- sagers, il avait. déclaré que le probléme le plus critique auquel devaient faire face les Canadiens, n’était pas de savoir s'il y aurait ‘des trains pour servir les passa- gers, mais s'iJ continuerait a y avoir un Canada a étre desservi par les trains de passagers. Il ajouta que si la presse francophone avait rapporté en détail son appe] 4 Vunité cana- dienne, la presse anglophone avait complétement ignoré cette partie importante de son dis- cours, M. Bandeen termina son dis- cours en demandant a son audi- toire d’hommes d'affaires d’étu- dier ce qu'il en résulterait, en perte de produit national brut, en hausse des cojits de transport et Vendredi 21 Janvier 1977 M. Robert Bandeen, président du C.N: 20 CENTS 20 en perte de confiance sur les marchés mondiaux de la finance, “si la population et les marchés internes étaient réduits d’envi- ron un tiers, si le pays perdait une vaste région géographique et ses richesses naturelles et s'il était divisé en deux entités distinctes, tout. comme le Pakis- tan oriental et Je Pakistan occi- ~ dental. “Tl est temps que le monde des affaires voit dans le nationalisme canadien. une responsabilité, de méme qu'un important facteur de succés économique”. de conclure M. Bandeen. Au cours d’une courte confé- rence de presse qui s’ensuivit, M. --Bandeen déclara que personnel- lement;"ih ne erovait- pas a ja ‘séparationéventuetle du Québéc - et qu’en conséquence son conseil d'administration ne s’était pas encore penché sur les problémes que causerait un tel événement. “Un optimisme prudent” Le discours du tréne, qui a été lu par le I.t.-Gouverneur Walter lors de Youverture de Ja seconde session de ia 3léme Jégislature de la Colombie-Britannique, a dévoilé les projets sociaux et économi- ques du gouvernement de M. Bill Owen, le 18 janvier, Bennett. Un C.-F. Président Panet-Raymond, president M. Bernard Panet-Raymond, 59 ans, nouveau président de la Chambre de Canada. Commerce du M. Panet-Raymond est vice- président exécutif de Q.N.S. Paper Co. Iutd., de Montréal, l’un des vice-présidents de Ontario Paper Co. Iutd., de St. Cathari- nes, Ontario, et président du ' Conseil de Manicouagan Power Ltd. et Québec Téléphone. Il est le gendre de la sénateur Thérése Casgrain. 3 coin de France au coeur , ... de Vancouver ° 1216 rue Robson 685-2629 Tout discours du _ tréne contient beaucoup de promesses. Celui-ci n’a pas fait exception. Seront-elles, pourront-elles étre remplies? Ie programme est vaste et annonce une législation massive. les observateurs de la ‘législature ont déclaré que le discours était exceptionnel par sa clarté en ce qui a trait aux intentions législatives du gouver- nement. _Voici les propositions les plus marquantes: * Un programme de Pharmacare universel qui permettra a tous (environ 1.5 millions de person- nes) en Colombie-Britannique d’ obtenir de l'aide pour l’achat de médicaments sur ordonnance. * Une pension-logement men- suelle pour les personnes de plus de 65 ans. * Une nouvelle route, de 70 milles, entre Merritt et Hope, par le col Coquihalla. * Des lois plus strictes concer- nant les conflits d’intéréts pour les officiels du secteur public. * Une législation qui permettra aux autorités de garder dans un environnement sf les jeunes. délinquants de moins de 17 ans. * Une législation qui fournira une formule de partage entre le gouvernement. provincial et les gouvernements Jocaux. -* Une législation destinge a fournir éventueJlement un sou- tien financier pour les écoles tien financier aux écoles privées,- pour la premiére fois depuis Vintroduction de l’Acte des Eco- les Publiaues de 1872. - * L’établissement. comme prio- rité majeure, d’un systéme plus efficace pour développer les pro- grammes pour Jes enfants dans le besoin. * Des lois plus sévéres contre les conducteurs en état d’ébriété, en demandant aux résidents de la C.B. de prendre une responsabi- lité personnelle pour réduire ce probléme social] et. criminel. * Des responsabilités accrues pour le gouvernement local dans le domaine de la_planification communautaire. (Suite a la page 3) Québec s‘oppose au contréle sur les Caisses populaires Le nouveau gouvernement du Québec maintient la position qu’avait adoptée le gouverne- ment libéral de M. Bourassa en s’opposant farouchement a ce que les caisses d’épargne et de crédit passent. sous juridiction fédérale. En effet, a Ja récente confé- rence des ministres des finances, a Ottawa, M. Jacques Parizeau, ministre des Finances du Qué- bec; a adopté la méme attitude que son prédécesseur, M. Ray- mond Garneau, en déclarant que Québec se battrait avec la dernieé- re énergie pour que les Caisses d’épargne et de crédit demeurent sous juridiction provinciale. Le ministre fédéral des Finan- ces, M. Macdonald a expliqué, lors d’une conférence de presse, que le gouvernement fédéral visait 4 la cohérence de la politique monétaire et il a dit considérer que M. Parizeau pré- conisait une politique monétaire régionale. Le ministre des Finances du Québec a obtenu l'appui d’autres provinces sur cette question dont celui de la C.B. ot le B.C. Central Credit Union, organe provincial des Caisses populaires, s’oppose a cette mainmise fédérale. SRE age ae rt ge ct a ae coe te wna ee a ae